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Si
c'est un homme de Primo Levi |
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PRIX DU MEILLEUR SEUL EN
SCENE 2006 !!
L’un des témoignages les plus
bouleversants sur la déportation des Juifs et
l’horreur du camp de concentration et
d’extermination d’Auschwitz.
Primo Levi, né à Turin en 1919, est arrêté comme
résistant en février 44 et déporté à Auschwitz
où il restera jusqu’en 1945. Primo Levi ne veut
pas romancer son expérience, il veut «fournir
des documents à une étude dépassionnée de
certains aspects de l’âme humaine». Il montre
avec minutie les affres du camp, fait la
chronique de son séjour là-bas.
Son témoignage est capital : des êtres humains
ont été niés dans leur humanité; taire leur
expérience, ce serait en quelque sorte
pérenniser, parachever le travail des Nazis qui
leur ont dit : vous n’existez pas. Le détenu
n°174.517 sera toujours là pour communiquer aux
jeunes générations, en toute humilité, le sort
de ses 20 ans, jusqu’à son suicide brutal en
1987.
Combattre l’incommunicabilité d’Auschwitz était
son premier mot d’ordre. |
La
Presse en parle... |
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Coup de coeur du Soir du
11 février 2007
« Comment écrire en quelques mots la marque
profonde que laisse Frédérik Haùgness dans ce
chef-d’oeuvre de l’écrivain italien, Primo Levi
? Pénétré jusqu’au fond de l’âme, le comédien
réussit haut la main l’exercice délicat de cette
autobiographie mondialement connue, description
puissante et dépassionnée des camps
d’extermination.
Il n’était pourtant pas facile de trouver
l’équilibre précaire entre la force inouïe des
mots et la retenue qu’impose un procès de la
conscience humaine qui se veut dénué de passion,
de pathétique et de haine.
C’est là toute la virtuosité de Frédérick
Haùgness, solidement épaulée par la sobre mais
puissante mise en scène de Michel
Bernard. Sans en faire trop, mais avec une
tension qui vous file des coulées de sueur
glacée dans le dos, le comédien porte en lui
les mots de Primo Levi, déporté à Auschwitz en
1944 où il deviendra le détenu n°174.517 jusqu’en
1945. »
– Catherine Makereel |
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