Une histoire de sorcière des temps modernes dans laquelle le fanatisme religieux et les conventions sociales se déclinent sous forme de persécution organisée. Cette pièce dénonce la vie innocente d’une petite ville bien pensante, cupide et lâche au fin fond des Etats-Unis .

Un microcosme étouffant plombé par les non-dits, les ragots qui fusent de tous côtés et l’écœurante ignorance de surface. Jusqu’au moment où Alicia débarque pour faire sauter les gonds rouillés d’un passé trop vite oublié et faire exploser la chape d’hypocrisie sur laquelle repose cette société policée.

American Witch évoque le retour, après 12 ans d’absence, d’une jeune fille, Alicia, dans une petite communauté pentecôtiste où derrière le vernis religieux se cachent le mensonge et l’horreur. 

La pièce de cet auteur américain est une satire violente de l’american way of life : un rêve pudibond qui se transforme en cauchemar.  Une comédie de mœurs qui n’est pas sans rappeler l’univers du cinéaste danois Lars Von Trier (Breaking the Waves, Dogville).  Bouleversant !