Les Tanneurs

 ARCHIVES 2000-2005
2000  

21>27|9

J'ysuis resté depuis
Dito'Dito et Leïla Houari - Une coproduction de Dito'Dito, le Théâtre Les Tanneurs, BXL 2000, la Boutique culturelle d'Anderlecht, le Cactus asbl, en collaboration avec l'Avenir.


4>14|10

Sweet de Jeanne Dandoy, musique de Garrett List, mise en scène de Francine Landrin, assistée de Sophie Rousseau
Avec Jeanne Dandoy, Philippe Grand'Henry, Eddy Letexier, Catherine Salée, François Sikivie

Dans un monde clos, une miniature des rapports humains, des liens d'interdépendance qui régissent tout.  On n'a rien sans rien.  Tout se paie le prix fort.  Quiconque à la possibilité d'opprimer son voisin s'exécute au plus vite.  Et dans ce monde où l'on s'ennuie, quoi de plus amusant que la crasse des autres.  Voler des bribes d'intimité, survivre grâce aux pulsations des autres.  Il y a cette obsession malsaine de ne vivre que dans l'intimité des autres.  La solitude n'existe pas.  L'impossibilité pour l'être de vivre totalement ses pulsions le condamne à se vautrer dans la fange des autres, lobotomisé qu'il est par la société, gavé de télévision, conforté sans cesse par celle-ci dans son image idéale de ce qu'il faut désirer et de ce qu'il ne faut pas désirer, perpétuellement guidé sans ses choix abdiqués.  La faute à qui ?

Est-il vraiment temps d'abdiquer l'humain qui subsiste encore un peu (si peu) en nous ?


20|10

Nuit Tri-Cycle : Transquinquennal - Françoise Bloch - Xavier Lukomski - Soirée à thème : théâtre, repas, fête 


 3-4|11
8>11|11

Spledge (danse)
Reprise de la chorégraphie de Bud Blumenthal qui mêle DJ et danseurs de hip hop et break dance...


 30|11>13|12

L'horloge et le désert
Texte de Ghassan Kanafani - traduction de Michel Seurrat

A propos de la fuite et de l'expulsion massive des Palestiniens, du statut des réfugiés, de leurs biens, leurs humiliations et leur indignation.  Les représentations seront bilingue (français-arabe) tantôt surtitrée, tantôt simultanée.  Cette simultanéité des langues constituera un matériau, comment cette opéra verbal deviendra polyphonique.  Il y aura aussi de la musique live, du chant, du 'mezoued', du 'darbouka'.  Deux instruments, deux sons, deux musiques qui caressent le texte à contresens.  Le documentaire est constitué d'un texte (récits et témoignages) pris en charge par les comédiens, et d'un film vidéo élaboré sur base des images d'archives et d'autres récoltés sur place.


 16|12

Le Chant d'Essyltt (Dernières nouvelles de Tristan et Yseut)
Mise en scène de Luc Amoros, Michèle Augustin
Avec Michèle Augustin, Carole Breyer, Katy Deville
Dans le cadre du Festival Théâtre d'Ombres

Essyltt est un des noms archaïque de la célèbre figure connue depuis le 12e siècle sous le nom d'Yseut la Blonde.  Une Yseut solaire, sauvage, dont la figure domine de manière constante et impériale celle de Tristan.

Héritiers de l'antique tradition du Théâtre d'ombres, Amoros et Augustin ont tenté de lui donner une dimension contemporaine en l'ouvrant aux formes les plus diversifiées du spectacle vivant actuel.  Une musique jouée sur scène, une scénographie ouverte et dynamique, contribuent à élargir le chant d'expression d'un art presqu'oublié.  Chaque nouveau spectacle de la compagnie, active depuis 15 ans, est à chaque fois une plongée dans l'univers cinématographique, revu par le théâtre vivant.

2001  
 6>17|2

Les quatre morts de Marie
de Carole Fréchette - Mise en scène de Mathieu Richelle 
Avec Yves Delattre, Béatrice Didier, Luc Fonteyn, Nathalie Rjewsky et Etienne Van der Belen

Elle voulait écrire les aventures de Mary Simpson, marcher jusqu'à la Terre de Feu, découvrir un continent.  Mais les choses se sont passées autrement.  Elle a vendu des souliers bon marché, écrit sur les murs des mots enflammés, fait des sourires à la télévision, puis elle a beaucoup dormi.  Elle s'appelle Marie.  Elle meurt 4 fois devant nous :  de chagrin, de révolte, d'absurdité, de solitude.  Mais toujours elle se reprend, suivant jusqu'au bout le fil ténu de sa vie.


23|2

Nuit Tri-Cycle : Transquinquennal - Françoise Bloch - Xavier Lukomski - Soirée à thème : théâtre, repas, fête 


 1>14|3

Est
Eugène Savitzkaya - par Tranquinquennal 


 29|3>11|4

La Mécanique des femmes - de H. Calaferte
Mise en scène de Xavier Lukomski - Scénographie : Jorge Leon
Avec : Estelle Lannoy, Sandrine Laroche, Véronique Sonck, Jean-Michel Vovk

"On ne peut pas expliquer comment ça se passe.  Subitement, j'ai regardé ma chatte, ça m'a rappelé des images. C'est le déclic, comme si au fond de moi, quelqu'un appuyait sur la manette de mise à feu.  Alors, j'ai besoin d'agir, de voir des rues, des hommes, de savoir que je vais séduire. D'ailleurs, ça doit être pareil pour les femmes. Pourquoi te les fais-tu ? Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu cherches ? Ce n'est quand même pas qu'une chatte et deux nichons ?  C'est autre chose. C'est d'abord le sexe qui pense, la tête ne vient qu'après."

Un spectacle qui mêle texte, musique et image, dont le texte intime parle du sexe au féminin, avec des mots crus et profonds, des images calmes et sans complaisance.

Un spectacle très controversé lors de la saison passée mais qui ne laisse pas indifférent !


13|4

Nuit Tri-Cycle : Transquinquennal - Françoise Bloch - Xavier Lukomski (Compagnonnages)
Soirée à thème : théâtre, repas, fête 


 11>13|5
16>20|5

Twelve seasons (danse) de la Cie Michèle Noiret - Création
Une suite de la chorégraphie "In between"
Avec le Trio European Wind qui interprète le Kalheinz Stockhausen, Tierkreis.  
Scénographie électronique et images de Paolo Atzori

Ce nouveau projet s'inscrit dans la continuité du Solo Stockhausen créé en 1997.  Il importe ici de rechercher l'équilibre entre composition chorégraphique et partition musicale constitué de 12 petites pièces distinctes.  L'élément fondateur du projet est l'oeuvre musicale, interprétée sur scène par les musiciens, qui inspire l'ensemble, donne le rythme visuel à la structure globale.  Dans cette structure s'insère des recherches abordées précédemment, notamment dans "In Between", telles que l'utilisation de l'image, la recherche sonore, ou encore, la place occupée sur scène par les musiciens.  


29|5>9|6 

Tout ça du vent
de Philippe Grand'Henry, Françoise Bloch

A partir d'improvisations proposées par Philippe Grand'Henry, celles-ci sont filmées, les plus intéressantes sont retranscrites en tout ou en partie.  C'est donc un travail de montage, de couper-coller qui respecte le accidents de la langue, les scories, les éventuelles hésitations, qui créent la langue du spectacle.  L'histoire d'un personnage traversé par la voix de sa mère, dominatrice et répétitive.  Cela traite donc du rapport mère/fils dans le sens de l'héritage, où la mère veut absolument que le fils reproduise ce qu'elle est.  Le tout dans un paysage villageois où tout concourt à ce que les comportements se reproduisent. 


15-16|6
22-23|6
29-30|6

Clubs de Transquinquennal 
Le Transquinquennal Club propose 3 créations théâtrales.
Chaque spectacle sera travaillé en une semaine et représenté à la fin de celle-ci, les vendredis et samedis.


 SAISON 2001-2002

9>27|10

Nocturne Ecarlate 
Mise en scène de
Xavier Schaffers


27|11>22|12

Zugzwang de et par Transquinquennal 
Cellule de création théâtrale (fondée en 1989) dont les membres sont : Bernard Breuse, Stéphane Olivier, Miguel Decleire, Céline Renchon, Pierre Sartenaer.


28>30|12

Moi, Fifi, perdu dans la forêt par le Théâtre du Tilleul
Dans le cadre du Festival Noël au Théâtre    
J'ai six ans et demi. Je m'appelle Fifi, ou plutôt Jean. Mais mon vrai nom, celui qu'on me donnait avant, c'est Fifi. Et je suis seul, au milieu d'une grande forêt, avec mon cahier. Avant, c'est avant qu'on m'abandonne…  Grégoire Solotareff nous livre le journal intime (imaginaire) d'un Petit Poucet des temps modernes. Perdu dans la forêt pendant sept jours, et sept nuits, Fifi cherche un abri, de la nourriture et surtout il fait la connaissance des habitants de la forêt : un écureuil, un lapin, une souris et d'autres personnages plus inquiétants…  Trois comédiens montreurs d'ombres, et deux musiciens, racontent et jouent cette histoire, en ombres, et en musique, dans un enchevêtrement d'immenses toiles qui fait ressembler la scène à un grand lit, lieu de toutes les rêveries éveillées.


26>30/12


Noël au théâtre  
2002  

2002 en bref :
- Parte no mea - danse (10, 11/1) 
- Eclats mats - danse (15, 16/1) 
- Landscape with 4 figures - danse (24, 25/1)  
- Tout ça du vent (5>16/2) 
- Twelve Seasons - danse (22>30/3) 
- Carte blanche à Michèle Noiret - danse (17>20/4) 
- Red Cliff - danse (24>27/4) 
- Donne-moi tes yeux, j'ouvrirai une fenêtre sur ma caboche & 
Crève, tu n'as pas d'âme (mai 2002)


10-11|1

Parte no mea - danse 
Chorégraphie de et par Enzo pezzella 


15-16|1

Eclats mats - danse 
Chorégraphie d'Olga de Soto


24-25|1

Landscape with 4 figures - danse 
Chorégraphie de Johanne Saunier


5>16|2

Tout ça du vent de et par Philippe Grand'Henri


22>30|3

Twelve Seasons - danse 
Chorégraphie de Michèle Noiret


17>20|4

Carte blanche à Michèle Noiret - danse 
Chorégraphie de Michèle Noiret


24>27|4

Red Cliff - danse 
Chorégraphie de Bud Blumenthal - Vidéo Antonin De Bemels
Après Rivermen et Les entrailles de Narcisse, Red Cliff forme le dernier volet d'un triptyque où danse et vidéo s'interpénètrent pour démultiplier la poésie du mouvement. Une danse masculine, âpre et sauvage, vibrant aux sons démentiels des compositeurs Cédric Stevens et Jean-François Delhez.

Red Cliff est à la fois le prolongement et le développement des expériences menées au travers de ces deux dernières créations. Le support recevant la vidéo n'est plus fixe et plat, mais mobile et protéiforme.  L'image ainsi mise en mouvement rejoint l'espace en trois dimensions de la chorégraphie. La danse, composée pour trois hommes, fait autant appel à la grande technicité des interprètesqu'à leur sensibilité personnelle. De l'entrelacement entre danse, vidéo et musique électro-acoustique naît unenarration continue qui laisse s'épanouir peu à peu la profondeur des personnages.

Créé et interprété par Jeroen Baeyens, David Lerat, Hironori Sugata
Création vidéo : Antonin De Bemels
Composition musicale : Cédric Stevens et Jean-François Delhez
Conception décor : Bud Blumenthal
Création décor : Jean-Claude De Bemels
Réalisation décor : Bruno Renson, Marie Baudin
Motorisation décor : Mads Wahlberg
Lumière : Jean-Jacques Deneumoustier
Costumes : Hervé Poeydomenge


15|5 > 8|6

Donne-moi tes yeux, j'ouvrirai une fenêtre sur ma caboche
Crève, tu n'as pas d'âme (en alternance) de Daniil Harms 
Mise en scène Xavier Lukomski

- 15 mai > 25 mai : Harms 1
Donne-moi tes yeux, j'ouvrirai une fenêtre sur ma caboche
Nouvelles du Je
à 18h00 le 19* , 25* /05/02 et le 08* /06/02
à 19h30 le 15/05/02
à 20h30 le 17, 21, 23, 28, 30/05/02 et le 04, 06/06/02
Réservation KunstenFestivaldesArts > 070 / 222.199

- 28 mai > 8 juin : Harms 2
Crève ! Tu n'as pas d'âme [création]
Nouvelles du Je et du Monde
à 19h30 le 22, 29/05/02 et le 05/06/02
à 20h30 le 16, 18, 19* , 24, 25* , 31/05/02 et le 01, 07, 08* /06/02
Réservation Théâtre Les Tanneurs >
02/ 512.17.84

* Harms 1 & Harms 2 seront présentés consécutivement.

Une action qui file à toute vitesse. Des gags incessants, des surprises en cascade, des comédiens qui s'en donnent à coeur joie.  Xavier Lukomski aborde l'univers de Daniil Harms sous forme d'un délirant cabaret du quotidien, un fourre-tout clownesque où les pétards de l'imagination font constamment dérailler la bienséance.
Jean-Marie Wynants, Le soir (octobre 96)

Extraits :
- "On installa la morte à la caisse, on lui mit une cigarette entre les dents pour qu'elle paraisse plus vivante. La morte est assise à la caisse, comme vivante, à part que la couleur de son visage tire nettement sur le vert et qu'elle a un oeil ouvert, et l'autre complètement fermé. - Ce n'est rien, dit le gérant, ça ira comme ça."
(Extrait de La caissière)

- "Makarov : Là, dans ce livre, il est question de nos désirs et de la manière de les satisfaire. Lis ce livre et tu comprendras combien sont vains nos désirs. Tu comprendras également combien il est facile de satisfaire le désir d'un autre et difficile de satisfaire son propre désir.
Petersen : Tu t'es mis à parler bien solennellement.
Ce sont les chefs indiens qui parlent comme ça."
(Extrait de Makarov et Petersen N°3)

 
 SAISON 2002-2003
2002

25/9>12/10
20.30

On est des inutiles 

5>10/11
5, 8 et 9 novembre à 20h30,
le 6 novembre à 19h30, les 7 et 10 novembre à 15h
Le grand bal des Marolles -  Un projet de quartier
Avec : Abdel Bouchal, Darley Arango, Alfina Avena, Béatrice Didier, Christiane Henri, David Alpen, Etienne Van der Belen, Florence Bourain-Grimeaud, Georges Charuel, Gérard Barrière, Judith Masse, Maria Desmedt, Olivier Delhausse, Vanderlan Marques, Viviane Defosset
Mise en scène : Xavier Schaffers
Ecriture : Veronika Mabardi
Animation des ateliers : Béatrice Didier, Xavier Schaffers, Etienne Van der Belen
Assistanat à la mise en scène: Ossyane El Hassouni
Création lumières: Christophe Lagneaux

En septembre 2001, le Théâtre Les Tanneurs lançait un grand projet visant à mettre en pratique son souci du dialogue et sa volonté de s'insérer dans la vie du quartier des Marolles. Ce projet a permis de constituer, avec l'aide du comité de la Samaritaine, de la Maison Médicale des Marolles et du journal local, un atelier regroupant quinze habitants du quartier. Il s'est « étalé » sur une période d'un an, temps nécessaire pour que artistes professionnels et habitants non-professionnels se rencontrent, (s')apprennent, écrivent, jouent. et préparent un spectacle. Le mois de novembre verra l'aboutissement d'une année de travail. couronnée par une fête et son bal populaire le jour de la dernière représentation.

Le spectacle :
Vous entrez au théâtre. Le noir se fait. Le spectacle va commencer. Là où vous êtes assis, un jour, il y avait les champs. De loin, on voit les remparts de la ville. Ici, Breughel a peint. On dit aussi que Vésale y découpait des cadavres.
Légendes et histoires. un partage de souvenirs multiples, graves, drôles, vitaux, anecdotiques, dont certains viennent du bout du monde, au milieu d'un seul et même espace. un théâtre au plein coeur de Bruxelles. Le tout menant à la fête parce que la fête rassemble, soulage, redonne espoir.

Un projet à facettes multiples :
Plusieurs associations se sont greffées au projet : Bruxelles nous appartient / Brussel behoort ons toe, la Galerie La Girafe et l'asbl Habitat et Rénovation.
Bruxelles nous appartient / Brussel behoort ons toe proposera une installation sonore à partir de conversations enregistrées avec des habitants des Marolles à la Galerie La Girafe.  Infos : 02 223 21 51 ou www.bna-bbot.be.
La Girafe ouvrira ses portes du 5 au 10 novembre pour une exposition autour du spectacle, des participants, du quartier. Infos : 0478 30 34 42.
L'asbl Habitat et Rénovation proposera de vous plonger dans l'atmosphère du spectacle par des photographies et des bandes sonores qui vous feront voyager au gré des rues du quartier, au son des voix de ses habitants. 
Infos : 02 514 52 04.

10/11
dès 17h
 buffet dès 22h
Bal populaire avec DJ Piiit 

21-22/11 Maljoyeuse 

27>30/11
Version féminine les 27 et 29 novembre
Version masculine les 28 et 30 novembre
L'Âme au diable - une chorégraphie de Thierry Smits
Thierry Smits reprend et recompose L'Ame au diable, duo créé en 1994. Le chorégraphe a aujourd'hui resserré, épuré et dégraissé la chorégraphie de base, en gardant les axes fondamentaux. La pièce s'est aussi enrichie d'une version féminine, les deux versions étant présentées en alternance. Le travail des répétitions aura eu pour effet de conférer à chaque « genre » un peu de l'autre, révélant la féminité des hommes et la masculinité des femmes.

Mécanisme de la passion amoureuse, passion multiple brassant désormais en son sein tous « les sept péchés capitaux », passion furieuse qui, si elle connaît de rares accalmies et moments de fructification, est marquée par la violence et la destruction de soi et de l'autre. Tels des voyeurs, nous observons cette passion amoureuse avec son désir, son abandon, ses jeux de pouvoir et son potentiel de destruction, inexorablement liés.

Danseurs version féminine Shaula Cambazzu, Ines Cera
Danseurs version masculine Ken Hioco, Wei Meng Poon
Musique Noise-Maker's Fifes, Ivan Georgiev, Johann Sebastian Bach

Production Compagnie Thor, en coproduction avec Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française. Avec l'aide du Ministère de la
Communauté française, Direction générale de la Culture, Service de la Danse

10>14/12
20h30
(mercredi 19h30)
Mes jours et mes nuits | Prospective II - danse
une chorégraphie de Michèle Noiret

Il est des artistes dont chaque apparition, chaque spectacle, chaque création sont autant de moments merveilleux et uniques dans un processus cohérent de construction d'une oeuvre. Michèle Noiret fait partie de ceux-là.
Avec Mes jours et mes nuits - Prospective II, la chorégraphe nous invite au cour de son univers intérieur. Si près, que le trouble mais aussi la fascination s'emparent du spectateur. La présence de Michèle Noiret tient autant de la réalité physique et sensible que de la figure rêvée, de la trace fantomatique, de l'écho. Et de cette étrange proximité avec l'auteur-interprète, dans la fragilité de l'instant, dans le chambardement de nos perceptions, s'ouvre une nouvelle porte sur un travail en constante évolution.
Le spectateur, constamment sollicité, ne fait plus la part entre ce qui relèverait de la projection de l'esprit ou de l'expérience concrète. Le jour, la nuit, le conscient ou l'imaginaire apparaissent impossibles à démêler.

Chorégraphie et interprétation Michèle Noiret
Assistant artistique et images Fred Vaillant
Son et interactions Todor Todoroff
Lumières Xavier Lauwers
Scénographie Wim Vermeylen
Coordination technique et régie lumières Philippe Warrand

Une production de la Cie Michèle Noiret en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, Charleroi/Danses et la Ferme du Buisson. Avec l'aide du Ministère de la Communauté française Wallonie Bruxelles-Service de la danse.

19-20/12
20h30
Passages - danse - une chorégraphie de Fatou Traoré - Composition musicale Kris Defoort

Passages est le résultat de la collaboration entre le compositeur Kris Defoort et la chorégraphe Fatou Traoré. Ce qui les lie, c'est le jazz, autrement dit, la question permanente entre la forme et la liberté. Les deux artistes prennent un même plaisir à jouer sur la frontière de l'harmonie et du chaos, de l'individuel et du collectif. Orchestré comme dans une comédie musicale, strictement rythmé en fonction de la musique, le spectacle se lit comme une suite de tableaux possédant chacun sa dynamique, sa couleur, son atmosphère.

Composition et interprétation : Kris Defoort, ensemble Dreamtime - Chorégraphie Fatou Traoré (en collaboration avec les danseurs) - Danseurs : Nikola Bahna, Mohammed Benadji, Yvan Bertrem, Cédric Charron, Annabelle Chambon, David Rousseau, Johanne Saunier - Musiciens : Pierre Bernard, Laurent Blondiau, Kris Defoort, Geoffroy De Masure, Stéphane Galland, Joost Gils, Jan Kuijken, Michel Massot, Otti Van der Werf, Jeroen Van Herzeele - Lumières et décor Philippe Baste - Costumes : Catherine Peraux - Son : Marijn Philipona.   Une production Het muziek Lod (lauréat prix Océ 2002), en coproduction avec le Kunstencentrum Vooruit (Gent), 1x2x3 (Brussel). Avec le soutien de Brugge 2002 et Cultuurcentrum Brugge.

  NOEL AU THEATRE 2002

>>> Programme complet
 

Au Théâtre Les Tanneurs :
- La femme corbeau (26-27/12)
- Renaldo et l'homme à la fleur (28>30/12) 
Jeudi 26/12/02
19 h 30
Vendredi  27/12/02
19 h 30
La femme corbeau - A partir de 13 ans - Agora
Une jeune femme reçoit un message : sa mère vient  de décéder. Jusqu'à ce jour, elle avait ignoré son existence. Elle a été élevée par des étrangers dans la croyance que ceux-ci étaient ses vrais parents. Elle se rend à l'enterrement. Là, elle apprend les raisons qui ont amené sa mère à quitter l'île où elle vivait, elle s'est choisi une nouvelle patrie aux abords d'un
village où elle a vécu en compagnie de son oiseau, un corbeau, qu'elle avait emporté avec elle. Au village, tous l'appelaient la femme corbeau. Peu avant sa mort, un incident aux suites dramatiques a eu lieu. Depuis, le corbeau, lui aussi a disparu. Que s'est-il passé ?

Auteur Marcel CREMER - Adaptation Pierre DOOME
Mise en scène Marcel CREMER - Assistant à la mise en scène Kurt POTHEN
Travail du mouvement Catharina GADELHA
Eclairages Kurt POTHEN - Vidéo Christiane HOMMELSHEIM
Décor sonore Kurt POTHEN - Décor Sabine RIXEN - Gerd VOGEL
Régie Kurt POTHEN - Gerd VOGEL - Distribution Viola STEICHER
Samedi  28/12/02
   19 h 30
Dimanche  29/12/02
   15 h 00  + 19 h 30
Lundi  30/12/02
   15 h 00
Renaldo et l'homme à la fleur - Dès 12 ans - Une Compagnie   
Renaldo chante dans la rue en s'accompagnant de son accordéon. Même si, certains soirs, ses doigts engourdis par le froid, des passants renfrognés, des voitures qui l'éclaboussent ou des chiens qui le mordent, lui mènent la vie dure, Renaldo ne changerait pour rien au monde son existence d'aujourd'hui contre celle d'hier. Il en rit encore. Il avait pourtant tout pour être heureux, Renaldo, et en particulier un avenir brillant comme informaticien aux assurances Magic, où son oncle l'avait fait entrer. C'est loin déjà. Aujourd'hui, l'avenir est incertain, les agents parfois de mauvaise humeur et la pluie imprévisible mais Renaldo goûte chaque instant de cette vie, qu'il raconte à loisir dans ses chansons. Par bribes, au détour d'une observation, ou répondant à  un quolibet, Renaldo nous livre son histoire. : L'homme à la fleur a croisé sa vie, un triste jour d'automne. Ce souvenir lui rend visite, comme un ange ou un frère lointain.  Il se pourrait que chacun d'entre nous rencontre un jour celui ou celle qui le révèle à lui-même. Reste à accepter les conséquences de nos découvertes.

Auteur Eric DURNEZ d'après Luigi PIRANDELLO
Mise en scène/Décor sonore/Décor/Eclairages/Costumes/Marionnettes/ Masques : UNE COMPAGNIE - Musique Renaud GREMILLON
Distribution Renaud GREMILLON - Thierry HELLIN
2003

12>22/2 Boiling Point  - CREATION
d'après Andromaque de Jean Racine
dans une mise en scène d'Isabella Soupart

Il y a la guerre, le récit des combats, les exactions des vainqueurs, la détresse des vaincus, l'horreur pour tous. Il y a aussi la fiction, le drame, le parcours des personnages, on est ému, indigné. L'action dessine sa courbe sur fond de crimes de guerre et de passions en chaîne. L'amour devient la clé de toute l'intrigue. Cette pièce tragiquement contemporaine nous donne à réfléchir sur nos propres comportements, face à un monde où le scandale consiste en ce que la réalité, tout autour de nous, a dépassé la fiction et plus encore, en ce que l'intolérable de cette réalité soit devenu tolérable.

Boiling Point se construit comme un puzzle d'images, débordant de réflexion, de confession, et de confrontation, qui se déroule dans un paysage « moderniste » fait de couloirs, appartements, halls d'entrée, fenêtres sur cour, où tout se voit par transparence dans une atmosphère physique et rythmique où le privé est impitoyablement jeté en pâture au public.

Le jeu passe du réalisme occidental à un jeu extrêmement codifié d'un théâtre aux accents orientaux, de la marche à la course, du verbal à la gestuelle, du français du 17ème à des traductions contemporaines dans d'autres langues, ainsi qu'à du texte libre. Cette construction participe à une liberté des formes où s'amplifie la tension dramatique et poétique.

Interprétation : Ximena Arroyo Luna, Yannick Duret, Charles François, Loris Liberale, Lieve Phlippo
Conception, création, mise en scène et chorégraphie : Isabella Soupart - Assistante : Julie Tiberghien
Conseiller artistique : Jean-Luc Breuer
Collaboration artistique : Ana Stegnar
Travail vocal : Simone Moesen
Espace sonore : Maxime Bodson
Lumières : Xavier Lauwers
Scénographe : Nathalie Canivet
Costumes : Anne D'Huis
Crédit Image : Manuel Geerinck

Une création de la Compagnie Isabella Soupart en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs. Avec le soutien du Rideau de Bruxelles. Avec l'aide de la Communauté française Wallonie Bruxelles.

Prix des places : 7,5 €

13>16/3 Africalia 

26/3>12/4
(relâche les 29, 30 et 31 mars et les 6 et 7 avril)
Carte blanche à Xavier Lukomski 
X, les travers du hasard
Une création du Théâtre des 2 Eaux
Mise en scène de Xavier Lukomski
Il y a longtemps, Xavier Lukomski eut le projet de travailler sur le « Je me souviens » de Georges Pérec. Dans l'édition de ces textes, Pérec avait demandé à son éditeur de mettre des pages blanches à la fin du livre. pour que chaque lecteur puisse, lui aussi, écrire ses « Je me souviens ». Xavier Lukomski décide de le prendre au mot et de partir, comme le dit Pérec, de tout ça qui est moi, sans être moi.
Xavier Lukomski cherchera à raconter une vie, en l'occurrence la sienne, mais aussi une époque, du milieu des années 60 jusqu'à la fin des années 80, relatant des événements « qui se sont passés ou qui auraient pu se passer » suggérant par là la part de mensonge volontaire ou involontaire qu'entraîne l'inévitable subjectivité d'un récit autobiographique.

Et c'est comme si, au travers des souvenirs de Georges Perec je me racontais moi, nous nous racontions nous, tout autant que lui.  En un mot, l'autobiographie n'a de sens que si elle est partagée.

interprétation : Jo Deseure
image : Jorge Leon
montage : Michèle Hubinon
son : Marc Doutrepont
production : Elise Vandergoten
mise en scène et écriture : Xavier Lukomski

Prix des places : 7,5 €
Réservations : 02. 512.17.84 ou www.lestanneurs.be

3, 8 et 10 mai à 20h30 / 4 mai à 15h / 9 mai à 22h

In God we trust  - Une création de Transquinquennal

Dans le cadre du  KunstenFESTIVALdesArts
Info sur le site officiel : www.kunstenfestivaldesarts.be 

Spectacle en français / Sous-titres en néerlandais

Les Américains sont nos amis. Les Américains sont amis du Bien. Les Américains croient en des valeurs simples et évidentes. Les Américains voient les choses comme elles sont. Les Américains sont sûrs d'eux parce qu'ils sont forts, et ils sont forts parce qu'ils sont bons.

Transquinquennal (lauréat du Prix Océ 2002) cherche auprès d'auteurs américains contemporains la révélation des petits secrets de fabrication de la vérité et de la (bonne) conscience.

Nous sommes tous des Américains.

Pourquoi monter des auteurs américains ? Pourquoi pas des auteurs iraquiens ? Pourquoi pas, en effet ?
Quand nous avons lancé ce projet, c'était bien avant que les avions/actions des compagnies aériennes ne chutent.
Cela nous semblait nécessaire, après l'élection de Georges Walker B. Cela s'est joué à quelques voix près, paraît-il.
C'est toujours une histoire de voix.
Des voix que nous avons trouvées chez certains auteurs.
Sous le signe de la règle, il y a toujours des exceptions.
Comme Wallace Shawn ou Mac Wellman.

Nous aussi, nous sommes fascinés par ce pays.
Sans doute comme la souris par le chat.
Qui est la souris et qui est le chat ?
Qui est Tom et qui est Jerry ?
La case de l'oncle Tom ou Jerry Springs ?
Les Indiens ou les Cow-Boys ?
Les Bons ou les Mauvais ?
Pour ce qui est du théâtre, rendez-vous aux Tanneurs.

Transquinquennal

Avec Raphaëlle Blancherie, Bernard Breuse, Miguel Decleire, Francesco Mormino, Stéphane Olivier, Nathalie Willame - Textes : «La fièvre» Wallace Shawn, «Un quadrille albanais» Mac Wellman - Chargée de production : Céline Renchon
Traductions : Bernard Breuse, Daniel Loayza
Costumes : Lies Van Assche - Technique : Marc Defrise
Lumière : Harry Cole 
Crédit image : Keith Lovegrove, Laurence King Publishing, London

- Rencontre avec les artistes après la représentation du 4 mai
- Rencontre avec les artistes et promenade guidée dans les Marolles avec Arcadia, le 10 mai de 14 à 16h
(Arcadia : 02 534 38 19 - http://arcadia.wanadoo.be)

Une création de Transquinquennal en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée, KunstenFESTIVALdesArts, Festival international des francophonies en Limousin.
Avec l'aide de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre. Présenté par le Théâtre Les Tanneurs et le KunstenFESTIVALdesArts

Transquinquennal est en compagnonnage au Théâtre Les Tanneurs et à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée

Prix des places : 12,5 / 8,5 euros (- 26 A / + 60 A, chômeurs)
Réservations : 02. 512.17.84 ou www.lestanneurs.be


9, 12 et 13 mai à 20h
 10 et 11 mai à 18h

Lieu :
DE KRIEKELAAR
 Rue Gallait 86 B
 1030 Bruxelles
Prospective III - Sait-on jamais ?
Cie Michèle Noiret - CREATION
Librement inspiré de l'oeuvre d'Andreï Tarkovski

Dans le cadre du  KunstenFESTIVALdesArts
Info sur le site officiel : www.kunstenfestivaldesarts.be 

D'un spectacle à l'autre, le travail chorégraphique de Michèle Noiret n'a de cesse de brouiller les pistes. Il investit des territoires intimes, des univers intérieurs liés à la mémoire. Il convoque un temps non linéaire et indifférencié et entraîne le spectateur dans un espace-temps autre, oblique, trouble et familier à la fois. La chorégraphe confronte le corps en mouvement aux nouvelles technologies interactives du son et de l'image, avec la rigueur et la singularité poétique qui caractérise son projet artistique.

Et puis un jour une rumeur a couru qu'il existait quelque part un endroit défendu d'accès. Sait-on jamais quels désirs peuvent venir à la tête des gens... (D'après Stalker de Andreï Tarkovski)

Il y a plusieurs manières d'associer danse et technologie. Depuis quelques années, Michèle Noiret affine le champ sensible de leurs possibles interactions. La technologie n'y est pas fin mais moyen : pour entailler l'espace de brèches étranges, pour réfracter d'un corps les secrètes résonances. En étroite collaboration avec ses complices-créateurs du son et de l'image, elle poursuit ici sa féconde prospection, par des formes plus intimes, nommées... Prospectives. Voici, la troisième : Sait-on jamais ?

Chorégraphie : Michèle Noiret
Création et interprétation: Michèle Noiret & Sarah Picinelli
Assistant artistique, images et régie vidéo : Fred Vaillant
Son, interactions et régie son : Todor Todoroff
Lumières : Xavier Lauwers - Costumes : Azniv Afsar
Réalisation scénographique : Wim  Vermeylen
Coordination technique et régie lumières : Philippe Warrand
Photo : Sergine Laloux

Une création de La Compagnie Michèle Noiret/Tandem asbl en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée et le Théâtre d'Angoulême - Scène nationale, KunstenFESTIVALdesArts
Avec l'aide du Ministère de la Communauté française de Wallonie-Bruxelles-Service de la Danse 
Présenté par le Théâtre Les Tanneurs, De Kriekelaar et le KunstenFESTIVALdesArts

Michèle Noiret est en résidence au Théâtre les Tanneurs.
Rencontre avec les artistes après la représentation du 10/5. 

Prix des places : 12,5 / 8,5 euros (- 26 A / + 60 A, chômeurs)
Réservations : 02. 512.17.84 ou www.lestanneurs.be
Lieu  (spectacle hors les murs) :
DE KRIEKELAAR - Rue Gallait 86 B - 1030 Bruxelles

2003

13/9


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24/9>11/10

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14>18/10

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21/10>1/11

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26/11>6/12

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17>30/12

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2004

 


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28/1>7/2


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17>20/2

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3, 4, 5, 9>13/3

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24>27/3

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20/4>1/5

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Prix unique : 7,5 Euros 
(sauf dans pour le Kunstfestival)

Horaires :
Spectacle à 20h30, le mercredi à 19h30 
Relâche dimanche et lundi

Billetterie et bar ouverts 1 heure avant les représentations

Accès : 
Bus : 
- Place du Jeu de Balle lignes 20, 48
- Sablon lignes 95, 96, 34
- Gare du Midi lignes 20, 49, 50, 78
Métro :
- Porte de Hal (ligne 2)
- Gare du midi (ligne 2)
Tram :
- Porte de Hal lignes 23, 55, 90
- Gare du Midi lignes 23, 52, 55, 56, 81, 82, 90

Parking :
Possibilité de parking place du Jeu de balle
  

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2004

11/9


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21/9>2/10
(relâche les 25, 26 et 27 septembre)

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13>16/10

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21>23/10

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16>21/11
20.30 sauf le mercredi 17 novembre à 19.30 et les jeudi 18 et dimanche 21 novembre à 15.00

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26/12>8/1

du 26 décembre 2004 au 08 janvier 2005 à 15.00
(relâche 30, 31/12/04 et 1/01/05)

du 26 décembre 2004 au 08 janvier 2005 à 17.30
(relâche les 31 décembre 2004 et 1 janvier 2005)

2005
>8/1

>8/1

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22/2>11/3

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22>25/3

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19>29/4
relâche les 23, 24 et 25 avril

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mai 2005

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Prix unique : 7,5 Euros 
(sauf dans pour le Kunstfestival)
Carte Les Tanneurs A fleur de peau... 30 EUR

Horaires :
Spectacle à 20h30, le mercredi à 19h30 
Relâche dimanche et lundi

Billetterie et bar ouverts 1 heure avant les représentations

Accès : 
Bus : 
- Place du Jeu de Balle lignes 20, 48
- Sablon lignes 95, 96, 34
- Gare du Midi lignes 20, 49, 50, 78
Métro :
- Porte de Hal (ligne 2)
- Gare du midi (ligne 2)
Tram :
- Porte de Hal lignes 23, 55, 90
- Gare du Midi lignes 23, 52, 55, 56, 81, 82, 90

Parking :
Possibilité de parking place du Jeu de balle
  

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75 rue des Tanneurs
1000 BXL
02/ 512.17.84

Site internet :
www.lestanneurs.be

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