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Le Rideau de Bruxelles
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ARCHIVES 2000>2006 |
2000 |
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15|9 > 14|10
Studio |
Quelqu'un va venir | de Jon Fosse
Mise
en scène de Christine Delmotte, scénographie de Vincent Lemaire.
Avec Angelo Bison, Magali Pinglaut...
Seuls au monde, elle et lui, face à la mer, dans cette maison délabrée
d'une beauté rude, au bout du monde. Et si cette quiétude
devait être troublée ? Car quelqu'un va venir, il y a toujours
quelqu'un qui vient. Attente et menace. Et quelqu'un
vient...
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31|10 > 25|11
Studio |
L'écume des jours | de Boris Vian [reprise]
Adaptation et mise en scène : Bernard Damien
Avec Patrick Brüll, Isabelle De Beir, Emmanuel Dekoninck (Colin),
Isabelle De Hertogh, Valérie Marchand (Chloé)...
Colin
est amoureux fou de Chloé; Chloé est atteinte d'un mal incurable
: un nénuphar au poumon; Colin se ruinera pour sauver Chloé. Cette
fable toute simple, à ranger parmi les plus belles histoires d'amour,
confronte le surréalisme et l'existentialisme et arbore avec superbe
l'anticonformisme de Vian.
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22|11 > 31|12
Petit Théâtre |
Manque | de Sarah Kane, traduit par
Evelyne Pieiller.
Avec
Laurence Calame, Sabine Weisshaar...
Mise en scène de Nathalie Mauger.
Quatre personnes parlent de leurs désirs, de leurs manques, du mal-être
qui les consument. Amour, mort, enfance, maternité, suicide.
Une pièce provocante, implacable, radicale et décapante de vérité.
Une confrontation (avec soi-même d'abord).
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29|11 > 31|12
Studio |
Voyage avec ma tante
de
Graham Greene
[reprise]
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2001 |
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5|1 > 28|1
Petit Théâtre |
Ô vous, frères humains | d'Albert Cohen
[reprise]
avec Albert Cogniaux.
Reprise d'un spectacle salué par le public et la presse lors de sa
création la saison passée.
Un plaidoyer plein d'humanité ! |
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11|1 > 10|2
Studio |
Caméléon | de Jean Muno |
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1|3 > 30|3
Studio |
Le
dernier message du cosmonaute à la femme qu'il aima dans l'ex-Union
Soviétique | de David Greig |
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25|4 > 23|5
Studio |
Alarmes | de Michael Frayn
Qui
n'a pas observé que tout ce qui est inventé pour notre confort est
souvent source de soucis ou, pire encore, crée des situations dont
on perd finalement le contrôle ? Tournant en dérision les progrès
technologiques domestiques, " Alarmes etc. " est l'une des
pièces les plus drôles du répertoire anglais contemporain !
Elle a reçu en 1999 l'"Olivier Award for the Best New Comedy".
L'écrivain Michael Frayn, qui est joué pour la première fois au Rideau,
dénonce, s'amuse ou s'alarme : les machines, les gadgets, les trucs
et les machins qui sonnent ou clignotent ne sont-ils pas devenus la
seconde nature de l'homme en bonne voie d'être esclave de sa propre
évolution technologique? Dans une succession de situations plus comiques
les unes que les autres, le génial auteur de " Copenhague "
s'interroge sur la fiabilité des machines, sur la capacité de leurs
utilisateurs à les faire fonctionner et à les décoder. Ainsi les répondeurs
qui donnent la désagréable impression que l'on passe sa vie à communiquer
avec des fantômes électroniques finissent par rendre de bien mauvais
services. Les cloisons trop minces de chambres d'hôtels hyper-équipés
et standardisés empoisonnent le repos des couples. Et des alarmes
en tous genres brisent le charme des soirées entre amis.
Avec " Alarmes etc.", Adrian Brine retrouve un auteur qu'il
connaît bien - on se souvient de sa mise en scène de " Silence
en coulisses ", à mourir de rire. Il entraîne cette fois un quatuor
d'acteurs dans une pièce légère où les héros ne sont pas forcément
ceux que l'on croit. Puissent-ils sortir indemnes de cette cascade
d'aventures absurdes et vraiment très amusantes ! |
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SAISON 2001_2002
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12|9 > 13|10
Studio |
Un fil à la patte | de Feydeau
- Musique d'Offenbach
Avec André Baeyens, Claire Bodson, Alain Eloy, Thierry
Lefèvre, Bernard Sens, Nicole Valberg, Benoît Van
Dorslaer, Philippe Vauchel, Pascale Vyvère, Béatrice
Wegnez. Avec Pascal Charpentier au piano et Claude Vonin
au violon. Mise en scène Frédéric Dussenne - Arrangements et
direction musicale Pascal Charpentier - Scénographie
Marcos Viñals Bassols
L'une
des pièces les plus désopilantes écrites par Feydeau, le virtuose
du rire. Bois d'Enghien, noceur invétéré, a enfin trouvé l'oiseau
rare - une oie blanche, bourgeoise et riche. Mais va-t-il parvenir
à signer son contrat de mariage à l'heure dite avec un fil à la patte
tel que la célèbre Lucette, chanteuse de café-concert, dont il est
l'amant protecteur et qui n'entend pas le laisser échapper ? Au départ
de cette histoire classique à la Belle Époque, le maître du vaudeville
brode en toute fantaisie une étourdissante dentelle de quiproquos,
où fourmillent mots d'auteurs, gags en tous genres et rebondissements
loufoques. Son " Fil à la patte " s'entortille, entraînant
dans une ronde endiablée un clerc de notaire qui veut caser ses chansons
stupides, un général bolivien qui dégaine plus vite que son ombre,
une baronne bon chic bon genre et beaucoup d'autres personnages cocasses
et parfaitement typés. Tous irrésistiblement drôles. Mais que
l'on ne s'y trompe pas, Feydeau qui signe en 1894 cette excellente
comédie de moeurs est bien plus qu'un simple amuseur. Tantôt moraliste,
tantôt féroce caricaturiste, il nous donne une belle leçon sur ce
monde gouverné davantage par la réussite sociale que par l'amour. |
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24|10 > 24|11
Studio |
A la recherche du bébé | d'Edward
Albee
Mise en scène Marcel Delval - Création en langue française
(The play about the baby - Texte français Isabelle Anckaert)
Avec Rosalia Cuevas, Philippe Résimont, Fabrice Tâïtsch,
Maryse Dinsart - Scénographie Jean-Marie Fiévez
Pour
le New York Times enthousiaste, " À la recherche du bébé "
pourrait se définir comme " un vaudeville cosmique ". Et
il est vrai que l'auteur de "
Trois grandes femmes " s'amuse merveilleusement dans sa nouvelle
pièce qui "rayonne de la ferme certitude que le théâtre est le
seul endroit où il est possible de livrer de difficiles vérités sur
un ton très léger ". Voyez plutôt !
Accouchement. Un garçon et une fille entrent en scène avec leur nouveau
bébé. Ils sont manifestement très amoureux. Ils incarnent le bonheur
parfait et toute la confiance de la jeunesse en la vie. Entrent un
homme et une femme d'âge mûr. Ils exposent leurs points de vue sur
la vérité et
l'illusion qui sont interchangeables. Ils sont face au public, l'un
comme l'autre inventifs, spectaculaires d'intelligence. Mais quel
lien peut-il bien se nouer entre ces deux couples qui vont interférer
dans les scènes l'un de l'autre ? Génial condensé de tout
ce qu'Edward Albee a déjà abordé dans " Zoo story ",
" Qui a peur de Virginia Woolf " ou " Trois grandes
femmes ", cette nouvelle pièce confronte l'expérience de
vieux pros de la vie à celle de deux novices, les forçant à
propulser leur jeunesse pleine d'espoir dans la maturité.
L'innocence se heurte à l'expérience. Et Edward Albee d'aller
beaucoup plus loin dans cette inquiétante initiation à la vie, détruisant
peu à peu les rêves d'un monde qui se révèle plus souvent froid
et dangereux que bon et nourrissant. Pour le metteur en scène
Marcel Delval, " À la recherche du bébé " propose une
expérience théâtrale vertigineuse ! |
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27|11 > 22|12
+ 31|12
Petit théâtre |
La douce-amère |
d'Eric Durnez - Création
Mise en scène Thierry Lefèvre - Avec Fabienne Mainguet, Laura van
Maaren, Pascale Vyvère - Composition musicale Renaud Grémillon
Scénographie et lumières André Meurice - Comédie avec chansons
signée Éric Durnez, un jeune auteur belge très doué qui recevait
en 1999 le Prix du Théâtre du meilleur auteur.
Alors qu'elles se sont perdues de vue pendant trop d'années, Fanny
et Sarah se retrouvent dans la maison familiale, sans trop le vouloir.
Leur mère vient de mourir, mais en regard du passé qu'elles ont fui,
cela semble avoir peu d'importance. Une inconnue est là, Lena, aventurière
et vagabonde de passage en Europe. Maintenant qu'elle a accompagné
la mère dans ses derniers instants, elle va repartir... Rencontre
entre trois femmes. Confidences et chansons aux accents doux-amers
pour dire superbement les émotions de la vie !
Auteur de nouvelles, de romans, de poèmes et de scénarios, Éric
Durnez
s'impose aujourd'hui comme l'un des dramaturges les plus féconds de
sa génération. S'essayant à toutes les formes de théâtre, il
est connu tant du jeune public qui l'a découvert avec " Broussailles
" et " Échange clarinette ", que de tous ceux qui
ont été émus par " A ", une de ses bouleversantes tragédies
contemporaines. Aujourd'hui il signe cette délicieuse comédie avec
chansons qu'interpréteront au piano, au violon et à la
contrebasse, les trois comédiennes-musiciennes qui ont fait le succès,
au Rideau et ailleurs, des " Miroirs d'Ostende " de Paul
Willems. Si ce dernier est, avec Jean Sigrid, parmi les auteurs
belges qu'Éric Durnez admire, Brecht et Tchekhov nourrissent aussi
son univers théâtral. Délicate et touchante de simplicité,
" La Douce-amère " est une ouvre en forme d'énigme
familiale où déferlent des vagues de poésie, d'amour et d'humour. |
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4 > 31|12
Studio |
Mémoire de l'eau
| de Shelagh Stephenson - Reprise
Mise en scène Adrian Brine - 4 nominations aux Prix du Théâtre
2000
Texte français Denyse Périez - Avec Stéphane Excoffier, Nathalie
Hanin,
Patricia Houyoux, Michel Israël, Isabelle Paternotte, Bernard Sens
-
Scénographie John Otto
Cette
comédie hilarante créée il y a deux saisons au Rideau revient à l'affiche.
C'est un spectacle idéal pour les fêtes: réservez au plus vite !
Chaque famille a ses fantômes qui prêtent à rire ou à pleurer :
trois soeurs débrouillent l'écheveau familial à l'occasion de
l'enterrement de leur mère. Mary, Teresa et Catherine sont
orphelines mais pas seules dans la vie. La première est médecin,
la deuxième vend des produits bio, la troisième est paumée. Mari
ou amants sont là. Ou vont arriver.
La chagrin que chacune éprouve se verra vite concurrencé par les
éclats de rires, les malentendus et les règlements de compte.
Comme il n'y a rien de plus trompeur que la mémoire, c'est à la
fois plein d'excès et très comique. C'est la première pièce de
la désormais très grande dramaturge anglaise, Shelagh Stephenson
qui a -c'est le moins qu'on puisse dire- un sens inné du dialogue
spirituel et émouvant. |
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2002 |
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7|1 > 23|1
Petit Théâtre |
Ô vous, frères humains |
d'Albert Cohen - [reprise]
Avec Albert Cogniaux.
Mise en scène Jonathan Fox
Prix du Théâtre 2000 - Seul en scène
Un plaidoyer plein d'humanité !
Après le succès retentissant qu'il a connu en Belgique, à
Luxembourg, à Paris et à Tours, Bernard Cogniaux, une fois encore,
prête sa voix à Albert Cohen sur la scène du Rideau. Il y reprend
" Ô vous, frères humains ", le très beau récit que le
grand écrivain juif fait de la fin cruelle de son enfance, point de
départ d'une vocation littéraire exceptionnelle.
Août 1905: Albert Cohen se balade dans Marseille, le jour de ses 10
ans,
lorsqu'un camelot en train de vanter les mérites de son détacheur
universel le traite de youpin et le chasse violemment. 1972: le
grand écrivain, sur l'autre rive de la vie, livre son testament.
" Ne pas haïr importe plus que l'illusoire amour du prochain
". Avec une lucidité, un aplomb qui interpellent toutes les
consciences, l'auteur de " Belle du Seigneur " dit, redit,
réinvente et recrée l'incroyable naufrage d'un enfant exclu qui
malgré le camelot et " ses pareils en méchanceté " ne
cessera d'en appeler à la fraternité. |
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16, 17, 18|1
Studio |
Cycle Musique & Poésie
: Erik Satie | D'autres chemins d'écoute
Avec Jules-Henri Marchant, récitant - Jean Delescluse, ténor
Alexandre Tharaud au piano - Mise en espace Jules-Henri Marchant
Pour
la troisième année consécutive, le Rideau de Bruxelles s'associe à
la Société Philharmonique et à ses partenaires - Paleis vzw, le Théâtre
National de la Communauté Wallonie Bruxelles entre autres - pour continuer
ce cheminement passionnant vers la poésie chantée et dite dans sa
langue originale.
Pour trois soirées seulement, le Rideau crée le spectacle " Musique
et Poésie " consacré à la musique et aux textes d'Érik Satie
(1866-1925). Ce spectacle - en français - sera l'occasion de découvrir
Satie autrement, lui dont l'art modeste et moqueur enthousiasma Ravel,
Debussy, Cocteau, et qui vécut jusqu'à la fin de sa vie dans une pauvreté
délibérément choisie. Sa correspondance, inimitable monologue
qu'il déroula tout au long de sa vie, reflète le poignant combat d'un
individu isolé dans une société à laquelle il n'était pas adapté,
mais sans laquelle il était incapable de s'exprimer. Les textes seront
dits par Jules-Henri Marchant. La partie musicale sera confiée à deux
musiciens français. Les mélodies seront interpétées par le ténor Jean
Delescluse doué d'une voix légère et lumineuse. Il sera accompagné
au piano par le brillant jeune pianiste Alexandre Tharaud, que le
public belge a déjà eu l'occasion de rencontrer
lors des deux premiers cycles " Musique et Poésie "
" et qui élabore ce nouveau spectacle avec Jules-Henri
Marchant. |
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26|1>20|2
Studio |
L'écume des jours | de Boris Vian [reprise]
Adaptation et mise en scène : Bernard Damien
Avec Patrick Brüll, Isabelle De Beir, Emmanuel Dekoninck (Colin),
Isabelle De Hertogh, Valérie Marchand (Chloé)...
Colin
est amoureux fou de Chloé; Chloé est atteinte d'un mal incurable
: un nénuphar au poumon; Colin se ruinera pour sauver Chloé. Cette
fable toute simple, à ranger parmi les plus belles histoires d'amour,
confronte le surréalisme et l'existentialisme et arbore avec superbe
l'anticonformisme de Vian.
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15|2 > 15|3
Studio |
L'ange de la mort
| de Jan Fabre, d'après Engel Van de Dood - Création
Texte français Anny Czupper et Willy Devos - Avec Anny Czupper
Mise en scène Jules-Henri Marchant.
Dramaturge, chorégraphe, metteur en scène et plasticien de génie,
l'anversois Jan Fabre est un artiste unique dont la réputation a
depuis longtemps dépassé nos frontières. Inspiré par Andy
Warhol, " L'Ange de la mort " est l'un de ses monologues
qui explore ses visions hallucinées de l'au-delà. Étrange contrée
d'une beauté troublante.
Il n'y a pas d'histoire, pas d'anecdote. Seulement une femme qui
pourrait
aussi bien être un homme ou un hermaphrodite. Elle dit avoir été
une célébrité. De retour de l'au-delà, elle raconte son état
après la mort. Elle est partout. Elle plane. Elle danse. C'est,
dit-elle, la seule chose qu'elle sait faire. Omniprésente dans son
oeuvre, la mort n'est pour Jan Fabre qu'un passage vers autre chose.
" L'Ange de la mort " écrit au milieu des années nonante
en témoigne admirablement dans une langue vive et sobre qui cultive
les images fortes : cette femme sera-t-elle finalement débarrassée
du fardeau de son corps et du désir essentiel de dire ? La voici
incarnée par la comédienne Anny Czupper qui, en plus des
traductions qu'elle a réalisées de son théâtre, connaît bien
Jan Fabre dont elle fut l'interprète dans "As long as the
world needs a warrior's soul". |
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6|3 > 5|4
Studio |
Une maison de poupée
| d'Henrik Ibsen et Dukkehjem
Avec Angelo Bison, Anne-Marie Cappeliez, Patrick
Descamps, Thierry Hellin, Valérie Marchant, Nicole Valberg
Mise en scène Jules-Henri Marchant - Scénographie Nicolas Marchant
Superbe
hommage à la femme que cette " Maison de poupée ", l'une
des pièces les plus poignantes d'Ibsen.
Histoire étonnante que celle de Nora, jeune femme élégante et
gaie, comblée comme il se doit par son époux l'avocat Helmer. Ils
ont trois enfants et vivent heureux selon les conventions du mariage
qu'impose la société bourgeoise norvégienne du XIXème siècle.
Elle ne veut rien faire qui lui déplaise ; il va devenir directeur
de banque. Il s'adresse à elle en lui donnant de gentils noms
d'oiseau. Elle est choyée comme une poupée. Mais ce que le très
honnête Helmer ignore, c'est que sa ravissante Nora porte un lourd
secret qu'elle sera bientôt forcée de partager suite au chantage
que lui fait subir l'étrange avoué Krogstad. Mais Helmer
pourra-t-il entendre Nora ?
Saluée à sa création en 1874 par les mouvements féministes,
" Une Maison de poupée " suscita aussi des réactions très
vives car cette pièce d'une remarquable densité témoignait déjà
de la lutte ouverte de son auteur contre la morale conventionnelle
et dénonçait les rouages d'une société rongée par le mensonge
et la mascarade. Oui, l'histoire de Nora est exemplaire à plus d'un
titre - et c'est là tout le génie d'Ibsen de faire naître au théâtre
une héroïne moderne peu à peu animée d'une consience
individualiste. En livrant le combat de cette audacieuse jeune femme
qui cherche à s'affirmer librement, Ibsen se dévoile comme l'un
des précurseurs de Freud, proche des fondements de la psychanalyse
: " Une Maison de poupée " est un chef-d'oeuvre captivant
et contemporain. |
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19|4 > 22|5
Studio |
Mon lit en zinc
| de David Hare - Création en langue française
de David Hare Avec Christian Crahay, Isabelle Paternotte, Bernard
Sens -
Mise en scène Adrian Brine - Scénographie John Otto
Tous ceux qui ont admiré " Skylight " se passionneront
pour cette nouvelle pièce de l'écrivain anglais David Hare !
Paul Peplow, jeune poète et journaliste, interviewe Victor Quinn,
ancien communiste devenu au seuil de la cinquantaine le richissime
directeur de la société de software Flotilla. Mais - paradoxe-
l'intervieweur se retrouve interviewé : le grand homme d'affaires
surprend le journaliste en lui témoignant une admiration sincère
pour son ouvre poétique, s'intéressant aussi particulièrement au
fait que son interlocuteur a été alcoolique. Et Victor Quinn offre
à Paul Peplow un job de rédacteur publicitaire et lui présente sa
jeune femme Elsa. Le trio à peine formé glissera, le temps d'un été
de passions et de tensions ambiguës, dans une impasse infernale où
le journaliste a parfois le sentiment d'être manipulé. Mais par
qui et dans quel but ? Suspense.
Une nouvelle fois, le théâtre de David Hare excelle dans l'art de
mener des débats sur les plus évidentes contradictions de notre
société contemporaine. Par la voix de ses trois protagonistes à
l'argumentation souvent percutante ou simplement touchante, il
aborde le monde du côté de ses faiblesses, et les hommes et les
femmes lorsqu'ils sont aux prises avec les dépendances les plus
diverses - l'amour, la drogue, l'alcool, les affaires, les idéologies.
Mais pour le metteur en scène Adrian Brine, " Mon lit en zinc
" est aussi une oeuvre déchirante où la passion et les émotions
dominent une intrigue provocante ! |
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SAISON 2002_2003 :
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2002
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18|9 > 19|10
Studio |
Preuve de David Auburn
- création en langue française
Avec Philippe Allard, Isabelle Defossé, Valérie Marchant, Alexandre
von Sivers - Mise en scène Jonathan Fox
Scénographie Marcos Viñals Bassols
Assistant à la mise en scène Cédric Eeckhout
"Nous aspirons tous à ressembler à nos parents sur certains
points et sur d'autres, nous sommes tous inquiets de devenir comme
eux." David Auburn
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Photo Daniel Locus |
Dans la solitude de cette nuit d'anniversaire - elle a vingt-cinq
ans aujourd'hui - Catherine s'adresse à son père, mathématicien génial,
pour une ultime confrontation sur la terrasse de la maison familiale
à Chicago. Il y est question de leur passion commune pour les nombres,
de l'étudiant qui travaille à l'étage, de la soeur qui va débarquer
de New York, des découvertes prodigieuses que fit Robert avant que
la maladie ne paralyse sa brillante intelligence. Du génie de ce père,
restent les carnets couverts de notes confuses. Et si l'un d'eux contenait
une démonstration essentielle ?
Prix Pulitzer 2001, "Preuve" a fait un tabac sur Broadway,
propulsant le jeune auteur David Auburn au rang des écrivains les
plus percutants du théâtre américain. "Une pièce grisante, vraiment
neuve. irrésistible comme une intrigue policière" selon The New
York Times. Explorant les liens privilégiés qui se tissent dans
une famille, avec ses personnages terriblement touchants, la pièce
nous parle moins de sciences exactes que des mystères de la vie, de
l'émouvante question de la transmission ou encore de la surprise de
l'amour. Avec "Preuve", David Auburn signe une pièce
drôle et lumineuse. |
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30/10>16/11
Studio |
D'autres chemins d'écoute
Erik Satie - Musique & Poésie
Avec Jules-Henri Marchant, récitant
Jean Delescluse, ténor & Alexandre Tharaud au piano
Mise en espace Jules-Henri Marchant
Qui aurait pu imaginer l'engouement qu'allait susciter le dialogue
engagé entre parole et musique par le cycle Musique et Poésie ? Le
spectacle Erik Satie joué quatre fois à bureaux fermés la saison dernière
au Rideau en est l'exemple le plus parlant. Sa reprise s'imposait
et elle s'inscrit naturellement dans la quatrième saison de ce cycle
qui réunit comme partenaires privilégiés le Rideau, la Société Philharmonique,
Paleis vzw, le Théâtre National de la Communauté Wallonie Bruxelles
et Ars Musica.
Satie le solitaire en trois dimensions
Né de la rencontre du pianiste français Alexandre Tharaud avec Jules-Henri
Marchant, réalisé avec la belle complicité du ténor Jean Delescluse,
ce spectacle est l'occasion de découvrir l'artiste multiple que fut
Satie (1866-1925). Car le musicien qui enthousiasma Ravel, Debussy,
Cocteau et bien d'autres encore était aussi homme de lettres. Moins
célèbres que "Les Gnossiennes" ou "Les Gymnopédies",
les écrits de "Monsieur Sadi" sont abondants : correspondance,
aphorismes sur la vie des hommes et des chiens, critiques virulentes
sur ses contemporains et lettres ouvertes adressées aux journaux révèlent
un auteur drôle et tendre, ironique et solitaire. Le voici à nouveau
présent 'en trois dimensions' sur la scène du Rideau. |
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27/11> 4/1
Studio |
Bleu/Orange de Joe
Penhall création en langue française
Texte français Blandine Pelissier
au Petit Théâtre du 27 novembre 2002 au 4 janvier 2003
Avec Jules-Henri Marchant, Yannick Renier, Mwanza Goutier
Mise en scène Adrian Brine - Scénographie John Otto
Énigmatique
histoire que celle de Christopher, un jeune africain interné pour
troubles psychotiques dans un hôpital londonien. Face à l'étrangeté
du discours de son patient, le Docteur Bruce Flaherty, jeune psychiatre
en formation, s'inquiète de le voir recouvrer la liberté et souhaite
prolonger son internement. Ce qui va à l'encontre de l'avis émis par
le chef de service, le très compétent Docteur Robert Smith. Puisque
le diagnostic déjà les oppose, chacun défend son point de vue, usant
d'arguments éthiques et politiques, voire de convictions et d'influences
très personnelles. Et leur échange passionné va s'enflammer dangereusement.
Couronnée aux Olivier Award meilleure pièce de l'année 2001, "Bleu/Orange"
aborde avec humour et compassion l'un des sujets les plus complexes
de notre société : Christopher est-il réellement un danger pour lui-même
et pour les autres ? Et n'est-ce pas condamner toute une vie que de
poser un diagnostic tel qu'il faille envisager l'enfermement à long
terme ? Entre les deux médecins, la violence du débat oscille de l'idéalisme
au pouvoir, de l'assurance à la vulnérabilité, de la maîtrise de soi
à l'exaspération. Dans l'intérêt de qui? Où se situe la vérité ? |
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17|12 > 11|1
Studio |
Un fil à la patte |
de Feydeau - Musique d'Offenbach
Avec André Baeyens, Claire Bodson, Alain Eloy, Thierry
Lefèvre, Bernard Sens, Nicole Valberg, Benoît Van
Dorslaer, Philippe Vauchel, Pascale Vyvère, Béatrice
Wegnez. Avec Pascal Charpentier au piano et Claude Vonin
au violon. Mise en scène Frédéric Dussenne - Arrangements et
direction musicale Pascal Charpentier - Scénographie Marcos
Viñals Bassols
Feydeau truffé d'Offenbach !
Ce cocktail version Frédéric Dussenne a donné au Rideau un merveilleux
"Fil à la patte" qui avec ses éclats de rires, ses quiproquos,
sa musique, ses chansons, ses portes qui claquent et ses gags en tous
genres a tout pour séduire le public durant les fêtes de fin d'année
!
L'une
des pièces les plus désopilantes écrites par Feydeau, le virtuose
du rire. Bois d'Enghien, noceur invétéré, a enfin trouvé l'oiseau
rare - une oie blanche, bourgeoise et riche. Mais va-t-il parvenir
à signer son contrat de mariage à l'heure dite avec un fil à la patte
tel que la célèbre Lucette, chanteuse de café-concert, dont il est
l'amant protecteur et qui n'entend pas le laisser échapper ? Au départ
de cette histoire classique à la Belle Époque, le maître du vaudeville
brode en toute fantaisie une étourdissante dentelle de quiproquos,
où fourmillent mots d'auteurs, gags en tous genres et rebondissements
loufoques. Son " Fil à la patte " s'entortille, entraînant
dans une ronde endiablée un clerc de notaire qui veut caser ses chansons
stupides, un général bolivien qui dégaine plus vite que son ombre,
une baronne bon chic bon genre et beaucoup d'autres personnages cocasses
et parfaitement typés. Tous irrésistiblement drôles. Mais que
l'on ne s'y trompe pas, Feydeau qui signe en 1894 cette excellente
comédie de moeurs est bien plus qu'un simple amuseur. Tantôt moraliste,
tantôt féroce caricaturiste, il nous donne une belle leçon sur ce
monde gouverné davantage par la réussite sociale que par l'amour. |
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2003
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> 4/1
Studio |
Bleu/Orange
(description voir ci-dessus) |
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> 11|1
Studio |
Un fil à la patte
(description voir ci-dessus) |
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22|1 > 8|2
Petit Théâtre
Sam 15 février à Beauvechain |
Ô vous, frères humains
| d'Albert Cohen
[reprise]
avec Albert Cogniaux.
Reprise d'un spectacle salué par le public et la presse lors de sa
création la saison passée.
Un plaidoyer plein d'humanité !
Mise en scène et scénographie Jonathan Fox
Costume Françoise Van Thienen
Eclairages et régie générale Marcel Derwael
"Ne pas haïr importe plus que l'illusoire amour du prochain."
Prix du Théâtre 2000 - Seul en scène
Voilà un spectacle dont le succès retentissant sur les scènes belges,
françaises et luxembourgeoise témoigne qu'il faut encore et encore
faire entendre la voix d'Albert Cohen. Que Bernard Cogniaux reprenne
" Ô vous, frères humains " est plus que jamais une évidence
car en regard de l'actualité, le très beau récit que le grand écrivain
juif fait de la fin cruelle de son enfance est décidément porteur
des messages essentiels pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui.
Albert Cohen qui a connu enfant le drame de l'exclusion sur le marché
de Marseille livre bien des années plus tard son testament. "Ne
pas haïr importe plus que l'illusoire amour du prochain".
Avec une lucidité, un aplomb qui interpellent toutes les consciences,
l'auteur de "Belle du Seigneur" ne cesse d'en appeler à
la fraternité lorsqu'en 1972 paraît "Ô vous, frères humains". |
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29|1 > 28|2
Studio |
L'exemple du Docteur Korczak
de David Greig
Dr Korczak's example - Texte français Isabelle Anckaert
Création en langue française
Avec Angelo Bison, Steve Driesen, Thierry Hellin, Valérie Marchant,
et beaucoup de poupées...
Mise en scène : Jules-Henri Marchant
Scénographie : Nicolas Marchant
Assistante à la mise en scène : Sylvie Steppé
Un
regard contemporain sur l'enfance Varsovie, pendant l'été 1942, le
Docteur Korczak vit au coeur du ghetto avec ses 200 orphelins. Dans
la rue, un jeune garçon errant comme tant d'autres est arrêté pour
vol. Le Docteur Korczak obtient sa libération et le ramène à l'orphelinat.
Adzio acceptera-t-il ce retour à la vie quasi normale que le Docteur
Korczak réussit à préserver pour les enfants, malgré le ghetto qui
se meurt ? Capable de tout par instinct de survie, Adzio défie l'idéalisme
du " vieux Docteur ". Leur confrontation est émouvante :
face à la violence d'un adolescent à qui l'on a tout pris, Korczak
incarne la foi toujours renouvelée en l'homme. À quelques jours de
la déportation vers Treblinka.
Superbe nouvelle pièce de l'auteur écossais David Greig, "L'Exemple
du Docteur Korczak " est une rencontre avec un être d'exception
et un visionnaire.
Ami des enfants, pédiatre, pédagogue et écrivain, le Docteur Janusz
Korczak était connu de tous en Pologne. On l'écoutait en famille conter
ses célèbres histoires à la radio, il était la personnalité scientifique
la plus en vue et la plus respectée dans son domaine. Avec la fondation,
en 1912 et en 1919, de deux orphelinats modèles organisés en république
d'enfants, il initie une véritable pédagogie du respect, une école
de la démocratie et de la participation qui font aujourd'hui universellement
référence. |
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4> 16|3
Petit théâtre |
La douce-amère | d'Eric
Durnez - reprise
Mise en scène Thierry Lefèvre - Avec Fabienne Mainguet, Laura van
Maaren, Pascale Vyvère - Composition musicale Renaud Grémillon. Scénographie
et lumières André Meurice - Comédie avec chansons signée Éric Durnez,
un jeune auteur belge très doué qui recevait en 1999 le Prix du Théâtre
du meilleur auteur.
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Photo Daniel Locus |
Alors qu'elles se sont perdues de vue pendant trop d'années, Fanny
et Sarah se retrouvent dans la maison familiale, sans trop le vouloir.
Leur mère vient de mourir, mais en regard du passé qu'elles ont fui,
cela semble avoir peu d'importance. Une inconnue est là, Lena, aventurière
et vagabonde de passage en Europe. Maintenant qu'elle a accompagné
la mère dans ses derniers instants, elle va repartir... Rencontre
entre trois femmes. Confidences et chansons aux accents doux-amers
pour dire superbement les émotions de la vie !
Auteur de nouvelles, de romans, de poèmes et de scénarios, Éric Durnez
s'impose aujourd'hui comme l'un des dramaturges les plus féconds de
sa génération. S'essayant à toutes les formes de théâtre, il est connu
tant du jeune public qui l'a découvert avec "Broussailles"
et "Échange clarinette", que de tous ceux qui ont été émus
par "A", une de ses bouleversantes tragédies contemporaines.
Aujourd'hui il signe cette délicieuse comédie avec chansons qu'interpréteront
au piano, au violon et à la contrebasse, les trois comédiennes-musiciennes
qui ont fait le succès, au Rideau et ailleurs, des " Miroirs
d'Ostende " de Paul Willems. Si ce dernier est, avec Jean Sigrid,
parmi les auteurs belges qu'Éric Durnez admire, Brecht et Tchekhov
nourrissent aussi son univers théâtral. Délicate et touchante de simplicité,
" La Douce-amère " est une ouvre en forme d'énigme familiale
où déferlent des vagues de poésie, d'amour et d'humour. |
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16 & 17|3 |
60ème anniversaire du Rideau
La plus longue aventure du théâtre belge !
Depuis sa création le 17 mars 1943, le Rideau s'est engagé dans les
écritures et les réflexions contemporaines, dans l'évolution et les
révolutions des six décennies qu'il a traversées.
Le Rideau a 60 ans. Ce n'est pas un jubilé. C'est un passage. Une
Fête avec le public !
Le dimanche 16 mars 2003 de 10h à 24h :
JOURNÉE PORTES OUVERTES (Entrée libre)
Au programme : deux représentations de "La Douce-amère"
au Petit Théâtre. L'ultime répétition de "Parole et guérison",
dernière pièce en date de Christopher Hampton. La première répétition
du "Livropathe " du belge Thierry Debroux, pièce qui sera
créée en fin de saison. La visite décoiffante d'un Palais des Beaux-Arts
en pleine effervescence dans les lieux les plus inattendus qui soient.
Des performances de comédiens, musiciens ou chanteurs. Des projections
vidéo de nos archives. Des animations pour enfants. De quoi boire
et manger. Et l'inauguration de l'expo 60 années, 60 photos dans le
Hall Horta.
Grâce à la collaboration des Archives et Musée de la Littérature,
le Rideau finalisera pour l'occasion son Répertoire en ligne (outil
de recherche sur les spectacles de ces 60 années) auquel le public
aura accès via le site internet du Rideau. Il pourra découvrir aussi
la brochure des 10 dernières années du Rideau qui viendra rejoindre
celles des 50 premières années. |
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Le Lundi 17 mars 2003 :
CRÉATION AU STUDIO DE LA PIÈCE DE CHRISTOPHER HAMPTON "Parole
et guérison" ET SOIRÉE
FESTIVE |
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17|3 > 18|4
Studio |
Parole et guérison
de Christopher Hampton
création en langue française (The talking cure)
Avec Bernard Cogniaux, Pierre Dherte, Isabelle Defossé
Mise en scène Adrian Brine
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Photo Daniel Locus |
Christopher Hampton est devenu l'un des auteurs les plus importants
de son époque.
Adrian Brine, ami de toujours et grand connaisseur du théâtre d'Outre-Manche
( " Mémoire de l'eau ", " Mon Lit en zinc ") retrouve
Christopher Hampton à l'occasion de la création en langue française
de " Parole et guérison ".
" Parole et guérison " réunit deux personnages-phares de
l'histoire de la psychanalyse, Carl Gustav Jung et Sigmund Freud.
Entre eux, il y a Sabina, une jeune patiente que Jung soigne en s'inspirant
des découvertes de Freud. Liés par le respect et par une riche
communauté d'idées, les deux psychanalystes ignorent où l'ambition
démesurée de Sabina les mènera. Jung qui se pose en champion de Freud
ne peut bientôt plus lui donner raison sur tous les points : rupture
et naissance d'un immense génie de la pensée du XXème siècle. |
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30|4 > 28|5
Petit Théâtre |
Le Livropathe de Thierry
Debroux - création
Avec Pierre Laroche, Benoît Van Dorslaer, Anouchka Vingtier
Mise en scène Frédéric Dussenne, Musique Pascal Charpentier,
Scénographie Vincent Lemaire, Costumes Lionel Lesire
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Photo Daniel Locus |
En répondant à la petite annonce de Théo, Ava ne se doute pas qu'elle
va avoir pour mission de reclasser la plus formidable collection de
livres qui ait jamais existé. À peine embauchée, elle comprend que
la tâche sera rude, que beaucoup d'autres avant elle y ont renoncé
et que Théo est un original d'humeur inégale tant il regrette d'avoir
perdu l'odorat. Et c'est justement parce que ce sens lui fait défaut
qu'il a besoin d'Ava. Il veut lui transmettre son don, lui qui pouvait,
les yeux fermés et à l'odeur, donner le titre, l'auteur et l'année
d'édition de n'importe quel livre.
L'initiation d'Ava débute sans grand succès lorsque son regard se
pose sur un livre mystérieusement enfermé dans une vitrine, un livre
qui aurait déjà causé mort d'homme. Théo croit avoir enfin trouvé
celle qui deviendra l'unique gardienne de son inestimable trésor,
mais c'est sans compter sur la présence d'un homme étrange qui rôde
entre les rayonnages de la bibliothèque et qui va convaincre Ava de
ne pas s'éterniser.
En souvenir de l'enfant qu'il fut, déambulant avec son père chez les
bouquinistes, et convaincu que les livres, comme les vins, s'apprécient
d'abord avec le nez, l'écrivain belge Thierry Debroux tisse des correspondances
étonnantes. Son " Livropathe " est une pièce jubilatoire
même si la bibliothèque, lieu par excellence de l'initiation à toutes
les littératures, incarne aussi le labyrinthe dont on peine à sortir
et où le désir de transgresser l'interdit flirte avec la cruauté et
la mort. Après "Le Clown et l'enfant sombre" et "La
Poupée Titanic", "Le Livropathe" confirme le riche
imaginaire d'un auteur pour qui jongler en écriture avec l'humour,
la poésie, l'énigme et le fantastique est un réel bonheur. |
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TOURNEE
Un fil à la patte de Feydeau
>>> description
de la pièce
en tournée du 3 au 14 décembre et du 13 janvier au 7 février
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La Douce-Amère
d'Eric Durnez >>> description
de la pièce
en tournée du 18 au 20 août 2002 & 14 au 28 février &
du 18 mars au 1er avril.
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SAISON
2003_2004 :
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2003 |
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septembre
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16|9 > 3|10
Studio & Salle M
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1>25/10
[PETIT THÉÂTRE]
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17/10>15/11
[STUDIO]
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20/11>13/12
Studio
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25/11>7/12
[PETIT THEATRE]
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31/12 |
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2004 |
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15/1>13/2
[PETIT THÉÂTRE]
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31/12 + 3 > 17/2
31 décembre à 19h15 et à 21h30 [réveillon] et du 3 au 17 février
[STUDIO]
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3/3>3/4
[PETIT THÉÂTRE]
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9/3>9/4
[STUDIO]
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21/4>19/5
[PETIT THÉÂTRE]
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2004 |
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22/9>20/10
Petit Théâtre
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13>29/10
Studio
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11>24/11
Petit Théâtre
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top |
30/11>23/12
+ 31/12
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2005 |
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12/1>9/2
Petit Théâtre
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top |
9/2>4/3
Studio
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top |
23/2>14/4
Petit Théâtre
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top |
14/4>20/5
Studio
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14>29/4
au Marni
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Palais
des Beaux-Arts
23 rue Ravenstein
1000 BXL
02/507 82 00
Site internet :
www.rideaubxl.org
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