Théâtre de Poche

ARCHIVES SAISON 2000>2006

2000

28|8
> 10|9
20.30

La Revue Panique | Charlie Degotte - Premières Rencontres 
Pièces réalisées par des étudiants des Conservatoires de la Communauté Française sous la direction de Charlie Degotte et basé sur des textes et dessins de Roland Topor.
Basé sur le "principe du feu d'artifice", Charlie Degotte laisse travailler les 80 comédiens en petits groupes, en "segments", ensuite tout est retricoté...  En tout : beaucoup d'humour, d'absurde et d'insolence dans une ambiance de music-hall.


26|9 > 4|11
20.30

La jeune fille et la mort | Ariel Dorfman, traduit par Gabriel Auer.
Mise en scène de Roland Mahauden, assisté de Thibault Vanden Steen; Daniella Bisconti (conseillère).
Avec John Dobrynine, Pierre Dherte et Marie-Paule Kumps.

Un texte de l'exil, d'un auteur chilien vivant en exil, après le coup d'état de 73 au Chili.  Ce thriller politique nous force à nous poser des questions, à partager des sentiments contradictoires, à nous faire douter constamment de la culpabilité de Roberto, le médecin, le tortionnaire.  Est-il ou n'est-il pas celui dont Paulina reconnaît la voix ?  N'est-il pas l'objet d'une méprise et donc lui-même victime ?  Paulina a t-elle le droit de juger un homme sans défense ?  Gérardo est-il condamnable parce qu'il ne comprend pas que sa femme souffre d'un traumatisme qui la dépasse ?  Son ambition professionnelle influe t-elle  Le spectateur doit prendre position, à la façon des jurés d'une commission d'enquête sur les Droits de l'homme.
Folie et mémoire, vengeance et amour, justice et pardon; des thèmes qui dominent notre siècle, qui touchent ceux qui ont subi la 2e guerre mondiale ou ceux qui ont vu impuissants les images de la guerre de l'ex-Yougoslavie, le Rwanda...  Vous êtes ce juré.  En votre âme et conscience, est-il coupable ?

Cette pièce jouée dans plus de 30 pays depuis 91 connaît à chaque fois un grand succès.  Partout dans le monde, le spectacle reçoit prix et distinctions.


dès le 14|11

20.30

Les monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly | avec Fanny Cottençon ou Sophie Duez

Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos, P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.


12|12 > 6|1
20.30

Trainspotting | Irvine Welsh - Mise en scène : Derek Goldby  
Edimbourg, Ecosse, années nonante, situation économique sinistre. Exclus de naissance, Mark et ses copains se défoncent pour s'évader de la grisaille. Joyeusement. Dans un décor crado à souhait et des dialogues sans quartier, Trainspotting adresse un formidable coup de gueule de ceux qui vivent adressé à ceux qui regardent vivre. Drôle et bouleversant, sans jugement de valeur, Trainspotting s'est imposé, à sa création, comme le spectacle-culte des jeunes.

2001


> 6|1
20.30

Trainspotting | Irvine Welsh - Mise en scène : Derek Goldby  
Edimbourg, Ecosse, années nonante, situation économique sinistre. Exclus de naissance, Mark et ses copains se défoncent pour s'évader de la grisaille. Joyeusement. Dans un décor crado à souhait et des dialogues sans quartier, Trainspotting adresse un formidable coup de gueule de ceux qui vivent adressé à ceux qui regardent vivre. Drôle et bouleversant, sans jugement de valeur, Trainspotting s'est imposé, à sa création, comme le spectacle-culte des jeunes.


10|1 > 17|2
20.30

The island | Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona


27|2 > 24|3
20.30

Low | Daniel Keene 
Emma et Jay souffrent, rient, rêvent, s'aiment et veulent à tout prix vivre autre chose parce que "la vie c'est pas une punition". Alors, ils
braquent...des épiceries, des night-shops, pour aller au resto, s'acheter des fringues... comme tout le monde. Presque banal, minable, dérisoire.  Ce qui l'est moins, c'est la démarche de Daniel Keene, ce jeune auteur australien. Ses personnages, il ne les a pas inventés. L'histoire qu'il a écrite au coin d'un bar en une seule nuit est authentique. Emma et Jay sont de chair et de sang. Ils ne sont ni bons, ni mauvais, parfois bons, parfois mauvais. Et s'ils "braquotent" à Melbourne, Australie, ils auraient pu braquer à Ixelles, Belgique.  La spontanéité marginale de ces deux jeunes personnages, désespérément utopistes, fait de LOW une oeuvre tendre, attachante, drôle et cruelle. La pièce est serrée et concise. On pourrait croire à un scénario de cinéma. Daniel Keene, tel un mauvais génie, apporte une touche d'humour noir, de comique au coeur d'un dispositif tragique. 


3|4 > 12|5
20.30

Le Colonel-Oiseau | Hristo Boytchev 
Mise en scène Derek Goldby
Avec Jaoued Deggouj, Pierre Dherte,
John Lawrence Dobrynine, Riton Liebman,
Georges Lini, Bernard Marbaix et Isabelle Paternotte

" Seuls l'homme et l'oiseau peuvent voler.
L'oiseau avec ses ailes, l'homme avec son esprit "
Au fin fond des Balkans, dans un ancien monastère transformé en asile psychiatrique, isolé du monde, cerné par les loups, un nouveau médecin arrive. Il découvre une petite communauté de fous, inoffensifs, livrés à eux-mêmes - le dernière infirmière est partie depuis belle lurette -, égarés dans leur psychose et terrorisés par les loups.  Non loin la guerre en ex-Yougoslavie fait rage. Une nuit, suite à une erreur de parachutage, des vivres et des vêtements militaires envoyés par l'O.N.U. et destinés en réalité aux Bosniaques atterrissent dans la cour de l'asile et la forêt avoisinante. Tout le monde revêt les uniformes et la vie s'en
trouve changée. Rapidement les pensionnaires de l'asile se déclarent " Territoire européen séparatiste " et revendiquent leur adhésion à l'O.N.U., l'OTAN, les Communautés Européennes, etc. Faute d'autres moyens de communication ils adressent leurs demandes officielles à ces honorables institutions internationales via des messages accrochés aux pattes d'oiseaux migrateurs capturés dans des filets.

Après une longue attente à scruter les cieux, un pigeon voyageur apporte finalement. la réponse du Parlement Européen. Bien que le message soit codé, pas de doute, ils sont attendus à Strasbourg.  Et c'est le départ...

Le Colonel-Oiseau est une satire politique sur fond de guerre ; une pièce drôle et forte sur le droit à la différence, les mécanismes du pouvoir et une critique virulente de l'attitude des Communautés Européennes, à l'égard des pays de l'Est.

Pour Le Colonel-Oiseau, Hristo Boytchev a reçu à Londres le Grand Prix de dramaturgie contemporaine du British Council. Sa pièce se joue ou s'est jouée avec succès à Londres, Rome, Berlin, Paris.

Avantage :
vos places à 250 FB au lieu de 550 FB pour découvrir ce spectacle émouvant et audacieux !

Il vous suffira de téléphoner pour réserver en mentionnant le site iDearts pour obtenir vos places.
Réserv.: 02/649 17 27 

... Il faudrait être fou pour ne pas en profiter !


22>24|4

PARCOURS DE FOU - Expo interactive sur la maladie mentale
dans le cadre de la pièce LE COLONEL-OISEAU, proposée par l'Asbl l'Autre Lieu et  présentée comme un jeu qui consiste à faire vivre à Monsieur et Madame « Tout le monde » le parcours réel ou fantasmagorique de personnes confrontées à la maladie mentale. Le principe est simple. Choisissez l'histoire de Ben, Raymond ou Doris, entrez dans leur peau et vivez l'expérience étrange d'un voyage de (dé)raison ...

Le dimanche 22 avril, de 14h à 19h. Le lundi 23 avril, de 10h à 18h. Le mardi 24 avril, de 10h à 16h.
Entrée : 100 fr. (art.27 : 50 fr.)
Infos : L'Autre Lieu 02/230.62.60 ou Le Gué 02/770.53.97

22|5>2|6

5|6>11|8

20.30

Les monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly | interprété par :
Sophie Duez du 22 mai au 2 juin, Isabelle Wéry du 5 au 23 juin, 
Christine Boisson du 3 au 21 juillet, Estelle Marion du 24 juillet au 11 août.  (En tournée avec Isabelle Wéry au Centre Culturel de Seraing du 27 au 30 juin 2001 et du 4 au 8 décembre 2001 ainsi qu'au Centre Culturel de Uccle du 20 octobre au 3 novembre 2001).

Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos, P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.


Festival Premières Rencontres 
3|9>14|9

20.30

15|9
CC de Seraing

La Revue Camique | Charlie Degotte - Premières Rencontres 
Spectacle réalisé par des étudiants des écoles et des Conservatoires de la Communauté Française sous la direction de Charlie Degotte et basé sur des textes et dessins de Cami.
Basé sur le "principe du feu d'artifice", Charlie Degotte laisse travailler les 80 comédiens en petits groupes, en "segments", ensuite tout est retricoté...  En tout : beaucoup d'humour, d'absurde et d'insolence dans une ambiance de music-hall, dans le plus pur style des revues d'avant-guerre, plein de textes, de chant et de danse...  Plus d'infos : lire l'article

AVANTAGE :
Une réduction pour découvrir le spectacle :
vos places à 250 FB au lieu de 300 FB (valables pour les soirées du 4, 5 ou 8/9/01)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver en mentionnant le site iDearts pour obtenir vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27 


24|9>13|10

20.30

Relâche dimanches
et lundis

Un beau jour | Denis Lumborg
Avec Thierry Waseige - Mise en scène d'Elisabeth Schnell. 

Freddy, jeune ouvrier métallo, vit heureux dans un petit pavillon de banlieue avec sa famille. Sa femme et lui ont toujours eu une attitude et des discussions franches avec leurs deux enfants, mais lorsque leur fille débarque dans la chambre à coucher pendant que les parents font l’amour et qu’ingénument, elle raconte les détails le lendemain à l’école, Freddy se trouve confronté à un problème... Suspecté d’attouchements, le pauvre bougre va accumuler les maladresses.
Le texte de Denis Lumborg n’est pas un conte de fées, ce n’est pas non plus une tragédie ni un drame... C’est un bout de réalité avec un anti-héros archétypique, une espèce de banalité en dérapage, en toile de fond un avertissement sur les dégâts que peut produire l’excès de prudence, une candeur qui serre le cœur et l’humour qui le réchauffe...
Un sujet délicat traité avec réalisme et teinté d'humour, interprété de façon attachante par Thierry Waseige qui arrive à démontrer sans trop en faire et avec sensibilité les excès des dérapages par excès de prudence.  Plus d'infos ?  >>> Lire l'article

AVANTAGE
Tarif préférentiel :
vos places au prix de 250 FB au lieu de 550 FB ! 
(Les places seront valables pour les soirées du 4, 5 ou 6 /10/2001)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver en mentionnant le site iDearts pour obtenir vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27 


16|10>3|11

20.30

Anéantis | Sarah Kane
La guerre. Un homme et une femme dans une chambre d'hôtel : il va mourir, il est malheureux. Elle est malheureuse aussi, épileptique qui plus est. Durant son absence à elle, un second homme vient, c'est un soldat, il viole le premier personnage et lui mange les yeux. Celui-ci arrivera néanmoins à le tuer tandis qu'un bébé meurt de faim et que son cadavre sera dévoré.  Plus d'infos ?  >>> Lire l'article

AVANTAGE
Tarif préférentiel :
vos places au prix de 300 FB au lieu de 550 FB ! 
(Les places seront valables pour les soirées du 18-19-20 /10/2001)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver en mentionnant le site iDearts pour obtenir vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27 


20|11>31|12

20.30

Les Contes (de Noël) urbains | René Bizac, Serge Kribus, Layla Nabulsi, Muriel Denis, Henri Liebman
Mise en scène Isabelle Gyselinx
Avec Jaoued Deggouj, John Dobrynine, Isabelle Dumont, Riton Liebman, Anne-Cécile Van Dalem.

Pour les fêtes de fin d'année, le Théâtre de Poche vous offre une ribambelle de contes : Le Sapin en plastique de René Bizac, Le Pigeon de Layla Nabulsi, L'aptonomie du Bout des Doigts de Muriel Denis, Noël à Cavell & Noël en short de Henri Liebman. Cinq contes urbains au travers desquels quatre jeunes auteurs belges ont choisi de s'exprimer. Leur envie : créer une galerie de personnages bruxellois, tous très citadins, et vous l'offrir pour des fêtes de fin d'année drôles, trashs, cinglantes, émouvantes, bizarres.  Des contes où chaque spectateur pourra reconnaître les trottoirs, les dortoirs, les mouroirs, les halls de gare de son quartier, de sa ville.  A cette occasion, le Poche ouvrira son premier espace café-théâtre : très intime, lumières chaudes,tables rondes en bois propices aux rencontres, bougies douces dégoulinantes de cire, encens et tout le bazar. Les Contes urbains du Poche : un nouveau lieu pour une belle histoire.
Et le vin chaud est offert !


Tournée :
20|10>3|11
CC d'Uccle
02/649.17.27

4>8|12
CC de Seraing
04/337.54.54
 04/337.38.80

20.30

Les monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly | interprété par :
Isabelle Wéry 

Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos, P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.

Calendrier de la tournée : 
17-18/10 20.30 au CC de Huy (085/23.53.18)
20/10>3/11 au CC d'Uccle (02/649.17.27)
6/11 20.15 à la Maison de la Culture de Libramont (061/22.40.17)
7/11 20.00 - 8/11 10.00 au CC de Baileux ((060/21.22.10)
9/11 13.30 - 20.30 au CC de Pérulwelz (069/77.97.93)
10/11 20.00 au CC de Waterloo (02/354.47.66)
13-14/11 20.15 au CC d'Eghezée (081/51.06.36)
15-16-22-23/11 20.30 à la Ferme de Martinrou à Fleurus (071/81.42.76)
20/11 20.00 - 21/11 19.30 à la Ferme de Martinrou (071/81.42.76)
24/11 20.00 au CC de Welkenraedt (087/89.91.70)
27-28/11 20.00 au CC de Tubize (02/355.98.95)
30/11 14.00-20.15 à la Scène du Bocage à Herve (087/66.09.07)
4-5-6-7-8/12 20.30 au CC de Seraing (04/337.38.80)
10-11/12 20.00 au CC de la Louvière (064/21.51.21)
12-13/12 20.30 Maison de la Culture de Tournai (069/25.30.77)
14/12 20.30 au CC de Marche-en-Famenne (084/31.46.89)
15/12 20.30 au CC de Braine-l'Alleud (02/384.59.62)
18/12 20.30 à la Maison de la Culture d'Arlon (063/22.04.39)
20/12 20.15 au CC d'Ottignies (010/45.60.36)
21/12 20.30 au CC d'Andenne (085/84.36.40

2002


15|1>23|2

20.30

Le Père des Anges | Tuvia Tenenbom (directeur du Théâtre Juif de New-York).  Une page noire de l'histoire juive.
Dans les années 40, les juifs furent les victimes furent  d'un Sionisme radical en Palestine, alors que l'holocauste avait lieu en Europe.

Le Père des Anges vous emporte dans l'intimité de l'être, explore ses désirs et ses fantasmes dans un contexte spirituel et religieux, avec en toile de fond un épisode tragique de l'histoire juive.
Raconté avec efficacité, ce spectacle à plusieurs niveaux est  interprété de façon très convainquante et touchante, osée et pleine d'humour ! Il est question ici tant de l'homosexualité inavouable et qui tourmente l'être, que de la question juive pendant la guerre, des différences de position entre juifs sionistes et ultra-orthodoxes, des horreurs du nazisme... Rien n'est blanc, rien n'est noir, chacun a ses convictions, ses croyances qu'il défendra jusqu'au bout, pour le pire et le meilleur. A voir !


Tournée :
12 >21|1
Espace Delvaux
à Boisfort
02/672.14.39

20.30

29|1 > 2 |2
à 20h30
Centre culturel Seraing


Rue Renaud Strivay, 44 4100 Seraing

Réservations : 04/337.38.80

The island | Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona
Reprise (bientôt la 50ème)

> THE ISLAND : lire l'article
    Tarif préférentiel   

Comment être libre ?
Comment rester humain alors que le contexte est déshumanisant ?
Telles sont les questions posées dans la pièce "The Island" sur le thème de l'emprisonnement, en Afrique du Sud, où tant de prisonniers politiques furent enfermés dans des conditions effroyables.

Sur scène, deux comédiens (Younoussa Diallo et Claudio Dos Santos) interprètent magistralement ce texte plein d'humanité et de sensibilité.  Bouleversant !
 Robben Island, une prison sur une île au large de Cape Town (Afrique du sud) où furent incarcérés tant de prisonniers d'opinion et notamment, durant 22 ans, Nelson Mandela. John et Winston y sont enfermés depuis 3 ans. Le premier a été condamné pour 10 ans, l'autre à perpétuité.  Le jour, sous un soleil brûlant, ils doivent chacun creuser des trous à la pelle puis reboucher les trous creusés par l'autre. Un travail qui détruit l'âme et l'esprit. Le soir, ils répètent. Antigone. Ce texte d'Euripide vieux de 2 400 ans sur la corruption du pouvoir et la justification morale et religieuse de la rébellion contre la tyrannie, ils le mettent en scène avec quelques accessoires : des bouts de ficelles, des clous, des boîtes à conserves. Puis tout bascule. John sortira dans 3 mois alors que Winston va finira ses jours à Robben Island.
The Island est une pièce sur les conditions de vie effroyables d'une des plus célèbres et sinistres prisons du temps de l'apartheid, une pièce aussi qui nous dit que la vie est toujours plus forte que le doute et le désespoir.

12>30|3
20.30

jeudis 21 & 28 mars à 14.30

Une histoire vrai | de Howard Neal
Adaptation Nicolas Harrington et Thomas Wright
Texte français Henri Liebman
Mise en scène de Derek Goldby
Avec André Baeyens

Howard Neal a un quotient intellectuel de 54, celui d'un enfant de 8 ans.  Emprisonné pour meurtre depuis l'âge de 28 ans, il est depuis 1982 dans le couloir de la mort, prison d'Etat du Missippipi/USA.

A propos de ce meurtre, on pouvait lire dans le Time Out : "Il (Howard Neal) n'avait pas les capacités intellectuelles de le préméditer".  Mais peu importe la question de sa culpabilité.  Un déficient mental est dans le couloir de la mort.  Les Etats-Unis vont assassiner un homme-enfant.

Les Etats-Unis font, avec l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Nigéria, le Yemen..., partie du club très fermé de ceux qui peuvent encore condamner à mort les mineurs, les handicapés mentaux.  Les Etats-Unis sont le dernier grand pays "démocratique" à pratiquer le châtiment suprême.  A ce jour, 680 personnes y ont été exécutées depuis le rétablissement de la peine capitale en 1977.  Chaque année, le nombre d'éxécutions croît.

Une histoire vrai est l'histoire authentique de Howard Neal racontée par lui-même, avec ses mots, sa syntaxe débridée (il a appris à lire et à écrire en prison).  Il nous parle de la prison, de son enfance, de la fin qui l'attend.  Il pourrait être exécuté au printemps prochain.

Le Poche et ses partenaires, Reprieve, La Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty International, mettront tout en oeuvre pour permettre au public d'intervenir en faveur d'un sursis à l'éxécution et d'une révision du procès.


12|4>20|4

20.30

Big Brother is fucking you | Spectacle musical, écriture collective par des musiciens, des acteurs belges et africains


23>27|4 :
24-26-27/4
20.30
23-25/4
14.30

4>13|6
20h30
Delvaux
à Boitsfort

Un Fou Noir au Pays des Blancs de et avec Pie Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais, psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem. 
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout sa présomption d'innocence.  Il entreprend alors le parcours du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs années.  D'autres années s'écouleront encore avant que sa femme et ses enfants ne puissent le rejoindre.

Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos angoisses, qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos comportements d'occidentaux...  Pie Tshibanda va droit au coeur et touche au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir  !

Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou poche.cediti.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme
Egalement
au Théâtre Marni du
12 > 16|2, 27-28|2, 1|3, 27|3 à 20.30, sauf les 25 & 28/3 à 14h, 26/3 à 14h et 20.30
Et les dernières dates à l'Espace Delvaux à Boitsfort du 4>13 juin.


Tournée :
15 >27|4
Espace Delvaux
à Boitsfort
02/672.14.39

20.30

L'Art d'aimer | Ovide
Reprise (bientôt la 350ème)


30/4 > 13/7
Théâtre de Poche

En tournée :
CC d'Ottignies du 27 au 30 mai
CC de Seraing du 11 au 15 juin
Eden à Charleroi du 24 au 28 juin

Les monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly 
Au Poche :
avec Estelle Marion
du 30 avril au 4 mai 2002 et du 11 juin au 13 juillet
avec Isabelle Wery
du 7 mai au 11 mai 2002

Tournée :  
Au CC d'Ottignies du 27 au 30 mai - Tel: 010/45.90.25
Au CC de Seraing du 11 au 15 juin - Tel: 04/337.38.80
A l'Eden à Charleroi du 24 au 28 juin - Tel: 071/20.29.99


Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos, P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
>>> Plus d'infos

 


 

2002

 


3>14/9
20.30


    Tarif préférentiel >>> Plus d'infos

L'Amour est de la Revue - Festival Premières Rencontres 
Le festival revu et corrigé par Tilly et une joyeuse bande de complices, musiciens, chorégraphes, journalistes, acrobates... et devient "L'Amour est de la Revue".

Rassemblez 80 comédiens frais émoulus de l'INSAS, l'IAD, des Conservatoires de Mons, Liège, Bruxelles, laissez-les rêver d'amour, et qu'ils fouillent librement tant dans les millions de textes qui parlent de rencontre, de sexe, de couple, de séduction… que dans leurs fantasmes les plus féeriques, et tout ce bazar pourrait accoucher d'une revue unique en son genre. Unique car elle sera différente chaque soir, pleine de nouveaux numéros d'acteurs, de feux d'artifice et de flonflons qui vous mèneront avec ces jeunes comédiens jusqu'aux petites lueurs de l'aube.

Cette année, Tilly revisite l'univers du MARIAGE. Tout ce qui peut se passer durant cette journée folle de cérémonie(s) et de réception(s), tous les malentendus, les non-dits, les catastrophes inattendues, les éclats de rire, les crises de larmes, les crocs en jambe, les retrouvailles, les mensonges, les orgies, les falbalas, ... qui font que ce type de journée ne se déroule jamais exactement comme on l'avait prévu.
 
L'édition 2002 des Premières Rencontres, la 10ème, sera – anniversaire oblige – événementielle ! 80 lauréats de nos écoles de théâtre seront rassemblés et confondus dans un seul et gigantesque spectacle plein de textes, de chants, de danses. Tilly, cet artiste polyvalent – il est auteur (Y a bon Bamboula, Les Trompettes de la Mort, Charcuterie fine…), metteur en scène (Les Monologues du Vagin), réalisateur – a accepté d'endosser le rôle de chef d'orchestre de ce petit monde.

Fête : barbecues et soirées 
samedi 7 septembre : DJ KWAK  Freestyle  
samedi 14 septembre: UMAN  Soirée Sound System – bass culture


top
24/9>19/10
20.30
ANNULE

Visage de feu 
de Marius von Mayenburg


top
27/9>17/10
20.30

Tarif préférentiel
>>> Plus d'infos

Le Sens du Partage 
De  et avec Riton Liebman, mise en scène Roland Mahauden
Reprise revisitée de ce texte drôle et émouvant !

Une nouvelle fois, Riton lève un voile autobiographique sur son quotidien, ses doutes et ses angoisses...

Un spectacle de café-théâtre "existentiel" !

"Avec l'aplomb du chien battu, Riton nous emmène de Paris à Anvers et d'Ostende à Bruxelles, où il cherche le bonheur dans les questions les plus fondamentales: "Vais-je arrêter le café?  Ne suis-je pas un as de la vaisselle?  La gloire a-t-elle vraiment du bon?


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22/10>9/11
20.30

+ 12>30/11
à l'Espace Delvaux
à Boisfort

One human show 
De Sam Touzani et Bernard Breuse
Mise en scène Bernard Breuse
Avec Sam Touzani

Sam Touzani se dévoile. Sans fausse pudeur, avec honnêteté, il nous raconte l'immigration (son immigration), celle de son père Mohammed d'abord attiré par notre Eldorado - Bruxelles, la Gare du Midi, le Manneken Pis -, celle de sa mère Rhama ensuite fatiguée d'attendre son époux au pays et qui débarque un jour à Bruxelles avec bagages et enfants. "Ma mère" dit Sam Touzani "qui, par son courage, ferait rougir de honte la Mère Courage de Bertolt Brecht".
Les enfants ne se disputeront pas les chambres vu qu'il n'y en a qu'une. Puis il y a le petit Sam, ses frères, ses soeurs, le cul entre deux cultures, coincés entre un besoin d'émancipation et le poids des traditions. Il est un immigré de la deuxième génération, c'est-à-dire, pour certains "plus vraiment comme "eux", mais pas encore tout à fait comme nous".
L'adolescence de Touzani, ce sera les potes, l'Aïd el Khabir, le flic de quartier, le ping pong à la MJ (2 tables, 4 raquettes. 40 jeunes). Dans One Human Show, Sam Touzani rejoue l'histoire de sa vie et de ses origines, il en imagine les épisodes, il en fantasme les personnages, il la mesure à l'aune de sa carte d'identité de "nouveau Belge", de sa gueule de bougnoule, et des privilèges de show man qu'il a gagnés au front de la création artistique. Sam Touzani est comédien, danseur, homme de télévision (Luna-Park...).

One Human Show, un spectacle à voir par tout un chacun, Marocain ou Marollien, Beur ou Belge, bourgeois ou non, car le spectacle - à l'instar peut-être d'Un Fou noir au Pays des Blancs - emprunte, par le témoignage, la voie du partage et de la réconciliation. 
One Human Show a reçu le prix de la Communauté Wallonie-Bruxelles au Festival du Rire de Rochefort.


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12>16/11
20.30
CONCOURS :
>>> plus d'infos

Parasieten 
De Marius von Mayenburg
Mise en scène Raven Ruëll
Avec Chris Thys, Geert van Rampelberg, Koen De Graeve, Céline Broeckaert, Nico Sturm

Le vieux Multscher s'est endormi au volant de sa voiture et a écrasé Ringo. Depuis, Ringo est en fauteuil roulant et ne quitte plus son appartement. Betsi s'occupe de lui mais Betsi doit s'occuper aussi de sa soeur Friderike, enceinte, suicidaire, battue pour la énième fois par son mari Petrik. Ringo est exclusif et jaloux tandis que Petrik arrive, la bouche pleine de douteuses offres de réconciliation. Et tiens, Multscher est là également, qui vit mal sa culpabilité.
Ça n'a pas l'air jojo comme ça mais on rit ou on s'émeut avec chacun de ces personnages car il y a chez eux une véritable envie de (sur)vie. Un instinct qui les pousse à ne pas se quitter, les malades ayant autant besoin des valides que les valides des malades. 
Un spectacle où revient, comme dans l'ensemble de l'oeuvre de von Mayenburg, cette question obsessionnelle : qu'est-ce qui est encore vivant et qu'est-ce qui est déjà mort en nous ?

Parasieten, qui est proposé en français, est une création du Bottelarij, le Théâtre Royal Flamand de Bruxelles (KVS), qui accueillera d'autre part 5 représentations en flamand de "Une Histoire vrai" de Howard Neal avec André Baeyens. 
Premier partenariat - d'une série - qui explosera ce mur de défiance existant entre nos deux communautés ! 


- "Une tranche de vie faite de violence et de poésie qui continue à nous questionner même après que les feux de la rampe se soient éteints." (De Morgen). 
- "C'est la réalité quotidienne, même si ça dérange, vous devez bien l'admettre, c'est la réalité quotidienne." (Radio 1).
- "La première mise en scène de Ruëll est d'emblée un coup au but. Ses personnages vivent des rapport extrêmement complexes : les victimes sont des garces manipulatrices et les coupables repentants retombent dans leurs pêchés(.) les scènes sont fortes et racontent chacune toute une histoire." (De Standaard).


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11/11>3/12
20.30
Théâtre Marni

28/3>19/4
20h30
à l'Espace Delvaux
à Boisfort

Un fou noir au pays des blancs de et avec Pie Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais, psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem. 
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout sa présomption d'innocence.  Il entreprend alors le parcours du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs années.  D'autres années s'écouleront encore avant que sa femme et ses enfants ne puissent le rejoindre.

Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos angoisses, qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos comportements d'occidentaux...  Pie Tshibanda va droit au coeur et touche au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir  !

(11/11>3/12 au Théâtre Marni (25 rue de Vergnies,  1050 BXL)
(28/3>19/4 à l'Espace Delvaux (Place Keym, 3, 1170 BXL)

Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme


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3/12>4/1
20.30

   CONCOURS & AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 19 & 20/12

>>> plus d'infos

Le lieutenant d'Inishmore 
De Martin McDonagh
Mise en scène Derek Goldby
Avec : Guy Pion, Raphaël Collinge, Stéphane Fenocchi, Aurélien Ringelheim, Denis Carpentier, Jennifer Baré, Karim Barras & Sifiane

Lever de rideau. Padraic, l'esprit le plus tordu que la 3ème ou 4ème génération des terroristes irlandais ait jamais pondu, est en pleine séance de torture d'un petit dealer de cannabis. Padraic en est à la découpe des tétons de sa victime quand son père lui annonce au téléphone que son chat, son petit chat, son chat chéri, son seul ami, est malade. Le chat, en fait, a eu la cervelle éclatée - ce ne sera d'ailleurs pas le seul bouillon sanguin d'une pièce très gore et pleine d'effets spéciaux - mais personne, même pas son père n'ose le lui annoncer. Padraic file illico presto pour Inishmore, trois tueurs de la faction adverse à ses trousses, pour régler ses petits problèmes animaliers et en profiter pour terroriser quelque peu la ville. Il faut dire que dans cette région où on est à la dixième génération de poseur de bombes, où dès leur plus jeune âge les enfants - filles comme garçons - s'exercent au tir avec des carabines à plombs en prenant pour cible les yeux des vaches, où les mots vengeance et représailles font partie du quotidien, on traite la vie humaine avec le dédain le plus profond. Mais attention !, on peut faire montre d'une grande sensiblerie face au destin malheureux d'un petit chat.

Le Lieutenant d'Inishmore est une formidable satire du terrorisme instauré en train-train quotidien. Martin McDonagh prouve qu'on peut rire de tout comme l'a fait avant lui Synge au théâtre et plus récemment Tarantino au cinéma avec lesquels la filiation se pose comme une évidence. Il y a du burlesque chez McDonagh - actuellement en résidence au prestigieux Royal National Theater et est détenteur de nombreux prix, notamment celui d'auteur le plus prometteur de la décennie décerné par le Evening Standard Award en 1996 - et dans ses personnages. Proposé à Londres la saison dernière, le spectacle, comme les déclarations de son auteur ( "Je suis mille fois meilleur que cet enculé de Shakespeare") ont fait les choux gras. 

A preuve les réactions de la presse : 
- "Le talent narratif de Martin McDonagh ne fait aucun doute. Le Lieutenant d'Inishmore est incroyablement amusant, souvent palpitant." (Oliver Jones dans What's On).
- "Incroyable. On apprécie cette mystification sadomasochiste
incluant rire et violence gratuite." (Evening Standard). 
- "A l'entrée du théâtre, on trouve cet avertissement : "Certaines scènes sont d'une extraordinaire violence, le niveau sonore des explosions et des coups de feu, est élevé. Prière de contacter notre personnel pour plus d'informations. Merci." Ce n'est pas ce qui est le plus perturbant à propos de la pièce de Martin McDonagh. Le théâtre aurait dû rajouter "Vous rirez tellement pendant ces scènes d'une extraordinaire violence, peut-être si fort que vous n'entendrez plus les bruits des coups de feu" et encore "le théâtre s'engage à fournir dès lors une équipe psychiatrique pour venir en aide à ceux qui culpabilisent." (Benedict Nightingale dans The Times).


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2003

 

14/1>8/2
20.30

Pulsion - Reprise
De Franz Xaver Kroetz
Mise en scène René Georges
Avec Patrick Lerch, Catherine Mestoussis, Olindo Bolzan, Anne Yernaux

Une comédie sexuelle pour couples sensibles...

L'amour de l'obscénité, (.) est aussi vivace dans le coeur naturel de l'homme que l'amour de soi-même. Et qu'on ne dise pas que les enfants qui reviennent de l'école prenaient seuls plaisir à ces sottises; elles furent l'engouement du monde. (Charles Baudelaire, Le Public moderne et la Photographie, 1859).

Dans une PME de jardiniers bavarois, c'est la crise. Le père et
la mère baisent encore (et même bien, à quatre, avec les voisins, contre un mur, sur une tombe.) mais ne s'aiment plus - l'amour, ils ne savent plus bien comment ça marche - les frustrations sont à leur comble et en plus les fêtes de la bière ne sont plus ce qu'elles étaient.
OTTO : je voudrais bien de nouveau pouvoir le faire par derrière, comme les autres, qui font avec leurs femmes ce qu'ils veulent.
HILDE (lui parle comme à un enfant) : Allez, par devant c'est aussi joli.
OTTO : C'est ce que tu dis toujours.
HILDE : J'ai pas été aux cabinets aujourd'hui, c'est tout bouché.
OTTO (enfantin) : Pour moi, tout est toujours bouché.
Comme si c'était déjà pas assez problématique, voilà Fritz, le beau-frère qui débarque. Il est frais sorti de prison et par sa simple présence fera éclater le conformisme social de cette joyeuse maisonnée.

Satire sociale en forme de comédie, Pulsion de Kroetz, l'est certainement. Et construite autour de personnages complexes, honnêtes et attachants. Au cinéma, on n'est pas loin de La Vie est un long Fleuve tranquille d'Etienne Chatilliez.
A la question : est-ce que Pulsion est une pièce sur l'amour et
l'érotisme ou sur l'impossibilité des deux, Kroetz écrit qu'il s'est efforcé de rendre compte de la diversité des réactions humaines, ses personnages n'étant pas des monstres. Pulsion  gagne aussi les coeurs et les corps des spectateurs, car cela parle très bien des hommes et des femmes, mais surtout de leur(s) pulsion(s). C'est un théâtre inquiet qui interroge notre part maudite, dit encore l'auteur. On le croit sans hésitation. 


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18/2>8/3
20.30

Une histoire vrai | de Howard Neal
Adaptation Nicolas Harrington et Thomas Wright
Texte français Henri Liebman
Mise en scène de Derek Goldby
Avec André Baeyens

Howard Neal a un quotient intellectuel de 54, celui d'un enfant de 8 ans.  Emprisonné pour meurtre depuis l'âge de 28 ans, il est depuis 1982 dans le couloir de la mort, prison d'Etat du Missippipi/USA.

A propos de ce meurtre, on pouvait lire dans le Time Out : "Il (Howard Neal) n'avait pas les capacités intellectuelles de le préméditer".  Mais peu importe la question de sa culpabilité.  Un déficient mental est dans le couloir de la mort.  Les Etats-Unis vont assassiner un homme-enfant.

Les Etats-Unis font, avec l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Nigéria, le Yemen..., partie du club très fermé de ceux qui peuvent encore condamner à mort les mineurs, les handicapés mentaux.  Les Etats-Unis sont le dernier grand pays "démocratique" à pratiquer le châtiment suprême.  A ce jour, 680 personnes y ont été exécutées depuis le rétablissement de la peine capitale en 1977.  Chaque année, le nombre d'éxécutions croît.

Une histoire vrai est l'histoire authentique de Howard Neal racontée par lui-même, avec ses mots, sa syntaxe débridée (il a appris à lire et à écrire en prison).  Il nous parle de la prison, de son enfance, de la fin qui l'attend.  Il pourrait être exécuté au printemps prochain.

Aujourd'hui, la situation a quelque peu changé depuis la création du spectacle, monté dans la plus extrême urgence en avril dernier au Poche. Il y a quelques mois, la Cour Suprême des Etats-Unis a décrété l'exécution d'un attardé mental contraire à la Constitution. Howard Neal n'est donc plus en sursis.  Et pourtant, son histoire criante de vérité continue à nous interpeller. Il est toujours constitutionnel aux Etats-Unis d'appliquer la peine capitale aux condamnés mineurs au moment des faits. Par ailleurs, il y a quelques jours, le gouverneur de l'Illinois George Ryan prenait une décision sans précédent en commuant en peine de prison à perpétuité la peine capitale infligée à tous les condamnés à mort. 

Serions-nous enfin à un tournant de l'histoire ? Serait-ce le premier pas vers la suppression de la peine de mort ?  L'actualité récente prouve que l'histoire vrai d'Howard Neal demeure contemporaine. N' oublions pas que les Etats-Unis sont le dernier grand pays « démocratique » à pratiquer le châtiment suprême.


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18/3>20/4
20.30

 AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 28 & 29/3

>>> plus d'infos

Hannah & Hanna 
De John Retallack - Mise en scène de l'auteur
Distribution en cours

Margate. Côte anglaise. Cette station balnéaire - qui a connu son heure de gloire auprès de l'aristocratie anglaise et des touristes continentaux - est prise d'assaut par les candidats réfugiés politiques. Albanais et Kosovars notamment qui, fuyant leur pays, débarquent au port.
Entre la population locale et les nouveaux arrivants que la guerre a mis sur le chemin de l'exil, c'est le choc. Margate, peu préparée à cet afflux massif de réfugiés, est mis à feu et à sang : violence urbaine, affrontements entre bandes rivales, actes de racisme.
Hannah n'est pas différente de la jeunesse locale. Elle a 16 ans et est une sympathisante du front national local comme la majorité de la population. Son rêve ? Devenir riche. Margate ? Un dépotoir qu'elle veut absolument quitter pour devenir star.
Puis il y a Hanna, réfugiée kosovare rêvant de devenir pharmacienne. Pour elle, Margate c'est le paradis, elle y a moins peur, et au moins, on y mange à sa faim.
C'est par hasard qu'elles se rencontrent - le frère de la seconde s'est fait salement tabasser sur la plage par le frère de la première -. C'est le karaoké, la pop, le disco et Britney Spears qui les rapprochent. Ensemble, elles grandissent, se nourrissant de l 'espérance et de la culture de l'autre dans un voyage qui les mènera de Margate à Pristina.

Hannah & Hanna est un conte de notre temps, honnête, musical, sans parti pris ni misérabilisme.
Hannah & Hanna nous fait penser au cinéma à Muriel's Wedding de James Berardinelli pour ce qui est de la musique omniprésente et de l'espoir qu'il trimbale, à la Fureur de Vivre de Nicholas Ray parce que Hannah & Hanna ont la tendresse d'une Nathalie Wood qu'elles opposent à la rage et violence de leurs pairs. Au théâtre, l'oeuvre de John Retallack n'est probablement pas éloignée de celle d'un Berkoff pour la phraséologie et, plus proche de nous, des Videurs de John Godber pour les procédés stylistiques utilisés dans la mise en scène.
La presse britannique s'est régalée : "A la fin du spectacle, j'avais une boule dans la gorge de la taille d'une pastèque."
(The Independant). "Un conte doux et mémorable." (Patrick Marmion dans Evening Standard). "C'est un drame simple mais touchant, conçu pour les jeunes, mais contenant un tel punch émotionnel qu'il touchera également un public plus mûr. Vous rirez, vous pleurerez, vous voudrez aller repêcher vos vieux disques d'Abba" (Ian Johns dans The Times).


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12/5
20.30

2025, l’année du serpent  de Philippe Ducros 

le 12 mai à 20h30 Lecture spectacle

Ecrite en Chine, 2025, l’année du Serpent, est une réflexion sur notre responsabilité dans les conflits internationaux, sur l’image que les médias nous en donnent, sur l’impact de ce bombardement d’informations sur nos opinions, notre réalité.  La publicité dicte nos désirs et nos besoins, les revues de mode régissent nos standards de beauté alors que les médias de masse moulent notre vision du monde et des enjeux politiques actuels.  2025, l’année du serpent traite des crimes de guerre à l’intérieur d’un ordre mondial beaucoup plus fasciné par l’image que par une cause.  C’est la guerre vue d’un sofa.  Media is war.  TV is opium.

Mise en lecture par Veronika Mabardi avec Frank Baal, Lydia Cherton, Sébastien Chollet, Béatrice Didier, Xavier Lukomski, Mathieu Richelle et Martin Staes-Polet.

Réservations : 02/649.17.27.  PAF 5  €.

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13>31/5

   Tarif préférentiel >>> Plus d'infos

Mickey La Torche de Natacha de Pontcharra
Mise en scène Fabrice Cugny - Avec Laurent Chauvet

Mickey est vigile à temps partiel, autant dire une nuit par semaine. Seul éveillé dans sa nuit - avec les chinois des antipodes- il rêve de faire du temps partiel tout le temps, même le dimanche. Parce qu’à rester 6 jours sur 7 les bras ballants à sa fenêtre, on risque l’emprise d’une idée bizarre.
C’est la confession d’un type paumé, un solitaire de nos temps modernes. Il nous parle de ces « petits riens » qui composent nos vies.  Petits riens qui prennent parfois une tournure déroutante.  Mickey fouille les poubelles d’une voisine inconnue dont il est tombé amoureux sans jamais lui avoir adressé un mot, s’immisçant ainsi dans une intimité dont il est exclu. 
Le son, l’image et le texte se mêlent intimement dans Mickey la Torche, nous plongeant dans une ambiance de huis clos qui évoque le film de Danny Boyle Petits meurtres entre amis.
Cette confession est le chant d’une « petite voix, toute humble, dans son petit trou »…
En coproduction avec Le Café de la Danse (Paris) et le Rêve du Papillon.


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21/6>5/7

Dommage Collatéral 
De Tariq Ali, Howard Brenton et Andy de la tour

La guerre fait rage. L'Europe est divisée. Dans les foyers, un peu partout, des débats houleux se déchaînent sur les bienfaits et les méfaits de la guerre. Dommage collatéral est l'un de ces débats. Daniel et Léonie s'apprêtent à recevoir leurs amis pour fêter les 50 ans de Daniel. Entre deux commentaires sur le placement de leurs invités à table et la cuisson des asperges, la discussion sur l'actualité s'engage.
La discussion s'envenime, s'enflamme . les amants resurgissent du passé, la sauce brûle, le dommage collatéral n'est pas loin. Léonie : (.) la guerre coûte des milliards, et après, qui va payer pour reconstruire les ponts ?
Daniel : Pas moi. Je ne vais pas aller construire des ponts pour ce salopard.
Léonie : Tu ne punis pas un peuple entier à cause de ce qu'a fait son gouvernement.
Daniel : Sentimentalisme.
Léonie : Sentimentalisme ? Comme les sanctions en Iraq - résultat : un demi million d'enfants morts. Et tu penses que Saddam a ressenti la punition ?
Dans ses palais à l'air conditionné. Les Américains continuent à bombarder et tout le monde s'en fout.
Daniel : C'est un monde nouveau aujourd'hui, les règles sont différentes.
Léonie : Oui, elles le sont. Tout ce que les Américains disent, c'est ok.
Daniel : Tu me rends malade avec ton anti-américanisme. Il suffit que les Américains s'impliquent pour que tu sois contre. Trop de coriandre dans la sauce.

Dommage Collatéral : un spectacle de dernière minute, pourquoi ?
Parce que Dommage Collatéral est un texte urgent qui nous fait voir un aspect de la guerre que la télé ne nous montre pas. Quand la télévision ignore notre réalité, le théâtre peut la restituer. Ces derniers mois l'ensemble des médias nous ont inondé d'images illustrant les effets dévastateurs de la guerre là même où elle se déroule. Mais ce qu'ils ne montrent jamais, c'est l'impact de cette guerre au fond de chacun de nous, spectateurs impuissants.
Nos polémiques, nos doutes, nos clichés, nos affrontements, nos coups de gueule intimes qu'ils soient dérisoires ou dramatiques sont aussi des dommages collatéraux de la guerre.
Un spectacle miroir qui NOUS met en scène. Urgent, percutant, drôle. Si vous croyez aux vertus de l'autodérision et de l'autocritique, foncez au Poche fin juin.

TOURNEE :
28/3>19/4
20h30
Espace
Delvaux
à Boitsfort

3>13/6 au Poche 

Un fou noir au pays des blancs de et avec Pie Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais, psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem. 
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout sa présomption d'innocence.  Il entreprend alors le parcours du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs années.  D'autres années s'écouleront encore avant que sa femme et ses enfants ne puissent le rejoindre.

Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos angoisses, qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos comportements d'occidentaux...  Pie Tshibanda va droit au coeur et touche au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir  !

28/3>19/4 à l'Espace Delvaux (Place Keym, 3, 1170 BXL
3>13/6 au Poche

Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme


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En tournée :

AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 11 & 17/5

>>> plus d'infos

Les monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly 
avec Estelle Marion (2002) / Isabelle Wéry (2003)

Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos, P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.

23/4>2/5/03 au Poche & 5>19/5 au CC d'Uccle

D'autres dates >>> www.poche.be


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2003

 


23/9>11/10
20.30

>>> Avantage :
Tarif préférentiel

Palestine: chroniques d'occupation 
Du Théâtre Alkasaba de George Ibrahim
(joué en arabe de Palestine, surtitré en français)
Ecrit et adapté par: ALKSABA Theatre Group

Créé à Ramallah par le Théâtre Al Kasaba, de George
Ibrahim. Mise en scène et scénographie : Nizar Zubi.
Avec Georgina Asfour, Ismail Dabbagh, Khalid Massou,
Kamel Al Basha, Hussam Abu Eisheh, Mahmoud Awad

A Ramallah, capitale virtuelle de la Palestine, le théâtre Ashtar crée des spectacles dédramatisants pour les enfants des camps de réfugiés afin de contribuer à ce que ces enfants gardent un comportement «normal » pour le jour hypothétique où tout sera redevenu «normal ». Parce que vivre dans un camp de réfugiés dans son propre pays c 'est pas normal.
Mais à Ramallah, l 'absurdité du quotidien se décline aussi par le sourire. Le Théâtre Al Kasaba de Georges Ibrahim présente des spectacles oùl l'humour et le drame dansent dans les bras l'un de l'autre. Le soir venu, entre la Moukhata d'Arafat et le camp de réfugiés, comédiens et techniciens se retrouvent au bistro branché de Ramallah le «Stones» pour écouter les Rolling du même nom et savourer une soirée sans couvre-feu autour d 'un chouette narguilé. Et tous ces artistes palestiniens qui continuent d'exercer leur métier avec passion, coupés du monde extérieur, isolés dans leur engagement artistique et politique, sans jamais désespérer de ces jours meilleurs qui tardent tant à venir ?  

Qu'on ne s'y trompe pas, Palestine n'est pas un spectacle de colère, pas d'appel aux armes, pas de propagande, pas de slogan anti-israélien, pas non plus d'allusion aux kamikazes, juste une tentative de nous faire partager la réalité d'un quotidien sous occupation.

Ainsi le spectacle enchaîne une série de petites scènes tantôt drôles, tantôt tragiques : Un père qui affirme par téléphone à son fils vivant à Londres que tout va bien alors qu' un missile traverse sa cuisine de part en part. Un jeune couple d'amoureux qui s'offrent des masques à gaz lacrymogènes comme cadeau de fiançailles. Une valise qui proteste de devoir trimbaler les affaires familiales autour du monde, se demandant pourquoi elle ne peut être une valise normale,.
Palestine, tout comme Intervention Divine -le film du réalisateur palestinien Elia Suleiman -nous ramène sans cesse à une interrogation à visage humain sur ce conflit dont on dit souvent qu'il est "la mère de tous les conflits".

>>> Lire l'article + Avantage : Tarif préférentiel pour les soirées du 3 & du 8/10/03


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14>16/10
20.30 

Discours sur le colonialisme  
D 'Aimé Césaire
Mise en scène Jacques Delcuvellerie (Rwanda 94).
Avec Younouss Diallo. Une production du Groupov

"Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde"
Discours sur le Colonialisme est bien un acte de libération. Aimé Césaire, comme tant d'autres (Senghor,.), clame haut et fort la grandeur de la civilisation noire, de son histoire, face au monde occidental qui n'a eu de cesse de la piétiner.
Si "Discours sur le colonialisme" fit scandale à sa publication dans l'immédiate après-guerre, signale Jacques Delcuvellerie, c 'est au même titre qu'aujourd'hui, on tente au nom du nouvel ordre mondial d'effacer la mémoire de ces guerres, ces révoltes et ces grandes figures qui portaient les espoirs des peuples africains dans les années 50-60 ».

Discours sur le Colonialisme: un salubre rappel à la conscience? "Aujourd'hui, dit Jacques Delcuvellerie, metteur en scène du spectacle, l'actualité essentielle de ce texte, c'est de désigner la barbarie occidentale comme une  part constitutive de sa civilisation. Ce qui a scandalisé en son temps devrait nous réveiller et nous scandaliser aujourd'hui, non plus contre le texte mais contre l'insupportable bonne conscience des nations développées. Aujourd'hui, toujours, il faut plusieurs millions de morts nègres pour soulever un centième de l'émotion provoquée par la mort d'une princesse
anglaise ou un accident ferroviaire en Europe."

Aujourd'hui, chaque jour, 40.000 enfants meurent ou sont frappés de séquelles incurables par la sous-alimentation. Les lois économiques qui les tuent sont aussi précises et aussi connues que celles de la balistique si on les fusillait.Ce devrait être le premier et le seul grand titre des journaux. C'est sur cette réalité que s'établit la relative prospérité des nations démocratiques, C'est au milieu de ces cadavres que nous consommons, chantons, dansons, et surfons sur le web...

AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 Euros pour les soirées du 15 & 16 octobre. Il vous suffit de téléphoner au 02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé !


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28/10>22/11
20.30 

 

>>> Avantage :
Tarif préférentie

Visage de feu 
de Marius von Mayenburg
Mise en scène Michel Bernard assisté de Marie Henry
Avec Joëlle Franco, Patrick Lerch, René Georges,
Anne Sylvain, Michel Jurowicz

Kurt lit Héraclite, bricole des bombes et aime Olga, sa soeur.Quand celle-ci se laisse séduire par Paul, plus âgé, et sa moto, il commence à mettre le feu dans le voisinage. Affectueux, mais désemparés, les parents tâchent de lutter contre l'isolement volontaire toujours plus grand des enfants, jusqu' à ce que la situation s'enflamme au sein même de la maison familiale.
"Les hommes sont un matériau facilement inflammable"
fait dire Marius von Mayenburg à son jeune héros: "Il faut que ça brûle, ça doit toujours brûler, en toute saison, mais quand Noël approche, et qu'on installe dans les pièces des sapins avec des bougies dessus, c'est pire encore, sur chaque place, dans chaque grand magasin, c'est un incendie de forêt, ça scintille de partout, et il ne sait plus où détourner son regard. Il y a alors des incendies partout et chaque jour en ville, et certains jours il y en a même deux". Kurt lit le journal et quand ici ou là il est question d'une maison qui brûle à l'étranger, d'une forêt en flammes, d'un camion-citerne qui explose dans des nuages de feu, il dit tranquillement : "je sais faire mieux". Sur le crâne il a lescheveux brûlés, son visage est une plaie ouverte et quand il mange on ne voit que les chicots morts de sa bouche, il a la langue complètement brûlée, il boit de l'alcool à brûler et il dit : "Je suis le cracheur de feu, je suis le premier homme, je vous apporte le feu." Il parcourt la ville et regarde les toits. Il lui manque un oeil, ils le lui ont crevé, et avec l'autre oil, il regarde par le trou de sa tête. (Marius von Mayenburg, écrits pour le programme de Visage de feu (Feuergesicht) créé en Allemagne par Thomas Ostermeier en 1999).

Pour la seconde fois, la Manufacture, son metteur en scène Michel Bernard, ses comédiens, Patrick Lerch, René Georges, Joëlle Franco. posent leurs valises au Théâtre de Poche pour un travail en continuité. Visage de Feu de Marius von Mayenburg est dans la veine d'Anéantis de Sara Kane proposé en 2001 et qui a fait les étincelles que vous savez. Anéantis vous avait allumés ? Visage de Feu achèvera de vous consumer.

AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € au lieu de 14 € pour les soirées entre le 4 et le 8 novembre, ainsi que les 14 et 15 novembre 2003. Il vous suffit de téléphoner au 02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé !


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9/12>31/12
20.30 

Les contes urbains 
Quatre nouveaux contes urbains, une galerie de personnages bruxellois tous très citadins, drôles, trash, cinglants, émouvants, bizarres mais inspiré.  Des contes où chaque spectateur pourra reconnaître les parkings, les dortoirs, les halls de gare de son quartier, de sa ville… Proche des yeux, proche du cœur…

- Commune à facilités de Roland Mahauden (avec Daniela Bisconti) Une laborantine distraite se plante dans l’étiquetage des éprouvettes de sperme et d’ovule de Mr et Mme Depierreux et de Meneer et Mevrouw Vandensteen.  25 ans plus tard…  

- Visa pour le monde de Thomas Gunzig (avec Claudio Dos Santos) Un clandestin africain débarque à Bruxelles, cet éden.  Il est gentil. Très.  Au début…

- Place Nette de Chantal Myttenaere (avec John Dobrynine)
Place nette, le nouveau jeu-concours télévisé de la saison met au défi des hyper diplômés sans emploi.  But du jeu : présenter en direct des personnages anonymes occupant une place « capitale » dans notre société, et ce, sans prononcer les « mots qui tuent »…

- Angela Blues de Veronika Mabardi (avec Raphaëlle Blancherie) Angela, ange jugée immature, vulgaire, sentimentale et contestataire est rappelée là-haut par son supérieur l’Archange central.  Au cours de ses dernières heures sur terre, elle nous confie les histoires des habitants de son secteur Louise-Justice…

Mise en scène : Xavier Schaffers, assisté par Raphaëlle Blancherie - Décor : Olivier Wiame - Lumières : Xavier Lauwers - Décor sonore : Marc Doutrepont - Costumes : Samuel Dronet

Plus d'infos : www.poche.be/contes03

Le Théâtre de Poche a créé les Contes Urbains il y a 2 ans. La presse et le public, séduits par l'ambiance de Noël (bougies dégoulinantes de cire, bloempanch et bûches de Noël .), avaient accueilli avec bonheur cette nouvelle formule de spectacle.

"Des Contes Urbains pour célébrer Noël d'une autre manière: la recette du Poche est une réussite, avec rire et émotion garantis." (Le Soir)

"Le Poche accroche ses boules à la bruxelloise: des Contes Urbains plus noirs que roses, mais bourrés de talents!" (Le Vif).

AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € pour les soirées du 26 et 27 décembre 2003. Comment obtenir vos places ?
Il vous suffit de téléphoner au 02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé ! 


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15/1>21/2
20.30 

Allah n'est pas obligé 
De Ahmadou Kourouma
Prix Renaudot 2000. 
Avec Ansou Diedhiou, Enrico Lukaya Kabaka
Adaptation de Christian Leblicq.
Mise en scène de René Georges assisté de Grazia Divicenzo.
En partenariat avec l 'Unicef..

«J'ai tué pas mal de gens avec mon Kalachnikov.
C'est facile. On appuie et ça fait tralala.»
Avec Allah n 'est pas obligé, Ahmadou Kourouma nous livre un récit drolatique -et d'autant plus terrifiant - sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros. Une histoire qui a comme toile de fond les "guerres tribales " du Libéria et de la Sierra Leone. Pour cet ouvrage, l 'auteur -l'un des écrivains les plus importants du continent africain - s'est vu décerner le Prix Renaudot.
«M 'appelle Biharima. J 'aurais pu être un gosse comme les autres. Un sale gosse ni meilleur ni pire que tous les sales gosses du monde, si j'étais né ailleurs que dans un foutu pays d'Afrique. Mais mon père est mort. Et ma mère,qui marchait sur les fesses, elle est morte aussi.  Alors je suis parti à la recherche de ma tante Mahan,ma tutrice. C 'est Yacouba qui m'accompagne.
Yacouba,le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit boiteux. Comme on n 'a pas de chance, on doit chercher partout, partout dans le Libéria et la Sierra Leone de la guerre tribale. Comme on n 'a pas de sous, on doit s'embaucher, Yacouba comme grigriman féticheur musulman et moi comme enfant-soldat. J 'ai tué pas mal de gens avec mon kalachnikov. C 'est facile. On appuie et ça fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j 'ai eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d 'être juste avec toutes les choses qu'il a créées ici-bas » (extraits de Allah n 'est pas obligé, Seuil, Paris,2000).

Même si le phénomène des enfants-guerriers ne date pas d 'hier, il prend aujourd 'hui des proportions sans précédent. Ils seraient au moins 300.000, combattant, armes au poing, dans plus de trente pays.

Le droit international -et ce, malgré les récentes avancées - fixe à 15 ans l 'âge minimum pour s'enrôler. Trop jeunes pour voter,assez âgés pour tuer .
Ou se faire massacrer..Certains n'ont même pas 8 ans.

Allah n'est pas obligé est un texte superbe, intense ,inventif et féroce. C'est aussi un acte essentiel posé contre la fatalité.


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2004

 

24/2>6/3
20.30 

Hannah & Hanna 
De John Retallack 
Mise en scène de l'auteur
Avec : Hassiba Halabi et Marilyn Beugnies

Margate. Côte anglaise. Cette station balnéaire - qui a connu son heure de gloire auprès de l'aristocratie anglaise et des touristes continentaux - est prise d'assaut par les candidats réfugiés politiques. Albanais et Kosovars notamment qui, fuyant leur pays, débarquent au port.

Entre la population locale et les nouveaux arrivants que la guerre a mis sur le chemin de l'exil, c'est le choc. Margate, peu préparée à cet afflux massif de réfugiés, est mis à feu et à sang : violence urbaine, affrontements entre bandes rivales, actes de racisme.
Hannah n'est pas différente de la jeunesse locale. Elle a 16 ans et est une sympathisante du front national local comme la majorité de la population. Son rêve ? Devenir riche. Margate ? Un dépotoir qu'elle veut absolument quitter pour devenir star.
Puis il y a Hanna, réfugiée kosovare rêvant de devenir pharmacienne. Pour elle, Margate c'est le paradis, elle y a moins peur, et au moins, on y mange à sa faim.
C'est par hasard qu'elles se rencontrent - le frère de la seconde s'est fait salement tabasser sur la plage par le frère de la première -. C'est le karaoké, la pop, le disco et Britney Spears qui les rapprochent. Ensemble, elles grandissent, se nourrissant de l 'espérance et de la culture de l'autre dans un voyage qui les mènera de Margate à Pristina.

Hannah & Hanna est un conte de notre temps, honnête, musical, sans parti pris ni misérabilisme.
Hannah & Hanna nous fait penser au cinéma à Muriel's Wedding de James Berardinelli pour ce qui est de la musique omniprésente et de l'espoir qu'il trimbale, à la Fureur de Vivre de Nicholas Ray parce que Hannah & Hanna ont la tendresse d'une Nathalie Wood qu'elles opposent à la rage et violence de leurs pairs. Au théâtre, l'oeuvre de John Retallack n'est probablement pas éloignée de celle d'un Berkoff pour la phraséologie et, plus proche de nous, des Videurs de John Godber pour les procédés stylistiques utilisés dans la mise en scène.
La presse britannique s'est régalée : "A la fin du spectacle, j'avais une boule dans la gorge de la taille d'une pastèque."
(The Independant). "Un conte doux et mémorable." (Patrick Marmion dans Evening Standard). "C'est un drame simple mais touchant, conçu pour les jeunes, mais contenant un tel punch émotionnel qu'il touchera également un public plus mûr. Vous rirez, vous pleurerez, vous voudrez aller repêcher vos vieux disques d'Abba" (Ian Johns dans The Times).
>>> Lire l'article de la saison passée


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9>20/3
20.30 

> Avantage

L'art d'aimer d'Ovide
L'Adaptation de Michel Grodent, mise en scène par Roland Mahauden, a été créé au Théâtre de Poche en 1988 et y a été depuis joué plus de 250 fois. pour la plus grande joie de quelque 40.000 spectateurs.
En l'an 8 de notre ère, le tonnerre éclate dans le ciel serein de l'Italie, l'Empereur Auguste chasse de Rome le génial Ovide (51 ans), un de ses plus grands poètes, et l'exile chez les "Barbares" , aux confins de l'Empire.
Prétexte invoqué : le poète a publié (9 ans auparavant !) L'ART D'AIMER, un ouvrage jugé licencieux et scandaleux qui avait aussitôt ravi les Romains et connu un succès prodigieux illustré notamment par les graffitis retrouvés sur les murs des "claques" (bordels) et des tavernes de Pompéi.

Ovide, qui avait eu l'impudence de mettre le monde au féminin, devenait ainsi l'un des premiers écrivains exilés politiques. Quelques années auparavant, l'Empereur avait cru devoir promulguer des lois sévères contre l'adultère, le célibat et l'immoralité afin de tenter d'enrayer une effrayante dénatalité. Il prit prétexte de ces lois pour  "casser " Ovide.

L'ART D'AIMER a pour thème la séduction, la femme étant un gibier par avance consentant, et l'homme un chasseur facilement leurré ; il est remarquable de voir l'auteur accorder à la femme, perçue comme objet, une sensualité véridique, véritable, au moins égale à celle de l'homme : ce droit au plaisir va, des siècles durant, être oublié. Que l'on songe à ces discussions d'Ecole qui s'interrogeait sur l'existence ou non de l'âme féminine ! Mais Ovide s'attache à l'amant, et veut enseigner à celui-ci non seulement la manière de conquérir sa maîtresse mais principalement de la retenir, la façon de transformer la fureur physique en tendresse. Parlant de la femme, il s'adresse à la femme : il en fait une "personne". Il ne l'admoneste pas, mais il la fait paraître. Soudainement, elle a droit à la parole et aux brûlures du sexe. L'univers d'Ovide est dépourvu totalement de la notion de pêché.

Ovide est un écrivain du bonheur, il sous-entend que l'acte d'amour a pour fin le plaisir, et non plus uniquement la procréation, et, du même coup, le voici, une fois pour toutes, et au regard des lois inertes, libertin.


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25/3>3/4
Espace Delvaux
21/4>8/5
Théâtre Marni
20.30 

 

> Avantage

One Human Show 
De Sam Touzani et Bernard Breuse
Mise en scène Bernard Breuse
Avec Sam Touzani

Sam Touzani se dévoile. Sans fausse pudeur, avec honnêteté, il nous raconte l'immigration (son immigration), celle de son père Mohammed d'abord attiré par notre Eldorado - Bruxelles, la Gare du Midi, le Manneken Pis -, celle de sa mère Rhama ensuite fatiguée d'attendre son époux au pays et qui débarque un jour à Bruxelles avec bagages et enfants. "Ma mère" dit Sam Touzani "qui, par son courage, ferait rougir de honte la Mère Courage de Bertolt Brecht".
Les enfants ne se disputeront pas les chambres vu qu'il n'y en a qu'une. Puis il y a le petit Sam, ses frères, ses soeurs, le cul entre deux cultures, coincés entre un besoin d'émancipation et le poids des traditions. Il est un immigré de la deuxième génération, c'est-à-dire, pour certains "plus vraiment comme "eux", mais pas encore tout à fait comme nous".
L'adolescence de Touzani, ce sera les potes, l'Aïd el Khabir, le flic de quartier, le ping pong à la MJ (2 tables, 4 raquettes. 40 jeunes). Dans One Human Show, Sam Touzani rejoue l'histoire de sa vie et de ses origines, il en imagine les épisodes, il en fantasme les personnages, il la mesure à l'aune de sa carte d'identité de "nouveau Belge", de sa gueule de bougnoule, et des privilèges de show man qu'il a gagnés au front de la création artistique. Sam Touzani est comédien, danseur, homme de télévision (Luna-Park...).

One Human Show, un spectacle à voir par tout un chacun, Marocain ou Marollien, Beur ou Belge, bourgeois ou non, car le spectacle - à l'instar peut-être d'Un Fou noir au Pays des Blancs - emprunte, par le témoignage, la voie du partage et de la réconciliation. 
One Human Show a reçu le prix de la Communauté Wallonie-Bruxelles au Festival du Rire de Rochefort.

Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme

Espace Delvaux (place Keym,3 -1170 Bxl)
Du 25 mars au 3 avril 2004 à 20h30, relâches le dimanche et le mardi 30 mars
Théâtre Marni (Rue de vergnies, 25- 1050 Bxl)
Du 21 avril au 8 mai 2004 à 20h30, relâches les dimanches et lundi ainsi que le 4 mai.


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13/4>15/5
20.30 

>>> Avantage :
Tarif préférentiel

No man's land 
De Danis Tanovic
"La neutralité n'existe pas. C'est un concept inventé par les hommes. Ne rien faire est un choix"
Palme d'or du scénario au Festival de Cannes 2001. Adaptation théâtrale du film du réalisateur belgo-bosniaque Danis Tanovic.  Mise en scène: Roland Mahauden;  Collaboration artistique: Michel Bernard.
Avec: Gary Debeys, Isabelle Defossé, John Dobrynine, Itzik Elbaz, Stéphane Fenocchi, Georges Lini, Corentin Lobet, Sebastian Moradiellos, Jean-François Rossion, Georges Siatidis; Scénographie Olivier Wiame – Lumières Xavier Lauwers – Son Roger Verhoven & Nicolas Stroïnovsky - Costumes Natacha Belova – Maquillages & effets spéciaux Urteza Da Fonseca

Le site du film www.unitedartists.com/nomansland

Huis clos entre un Serbe, un Bosniaque, un blessé et une mine bondissante.
PALME D 'OR du scénario au Festival de Cannes 2001, le film a été et continue d 'être salué partout dans le monde. No Man 's Land est une satire féroce de la guerre (ici serbo-bosniaque), de sa médiatisation «en direct », de la lâcheté immobiliste des grandes puissances occidentales, de la non-intervention de l'ONU face à l 'épuration ethnique.

Quelque part en Bosnie en 1993, le brouillard tombe sur une relève de soldats bosniaques devant atteindre leur camp. Quand le jour se lève, ils s'aperçoivent qu'ils sont à deux pas des lignes ennemies. Leur fuite est inutile. Les Serbes les tirent comme des pigeons. Apparemment, un seul s 'en sort et se réfugie dans la tranchée du milieu, isolée entre les lignes de front ennemies, un no man's land. Les Serbes décident d'envoyer une patrouille de reconnaissance pour vérifier si tous sont morts. Le Bosniaque, Ciki, tire à vue et tue l'un d 'entre eux. Il se retrouve face à face avec un jeune soldat serbe inexpérimenté, Nino. Entre les deux personnages se lient en intermittence des relations amicales, tendues, violentes et ennemies . les deux hommes vont chercher à prendre l'ascendant l'un sur l'autre. Jusqu'à ce qu'interviennent un mort pas tout à fait mort, placé sur une mine bondissante de fabrication européenne et un casque bleu français qui s'organise pour les aider contre les ordres de ses supérieurs. Les médias s'engouffrent ensuite dans la brèche, transformant ce tragique fait divers de guerre en un show médiatique international.

A la fois très drôle, noir et habile, No Man 's Land est une parabole tragique sur fond de farce grotesque.

AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € pour les les samedis 10, 17 et 24 avril et les samedis 1, 8 et 15 mai 2004 à 20h30. 
Comment obtenir vos places ?
Il vous suffit de téléphoner au 02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé ! 


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26/4>4/5
ANNULE

Les Monologues du Vagin - Eve Ansler 


25/5>5/6
20.30 

Allah n'est pas obligé 
De Ahmadou Kourouma
Prix Renaudot 2000. 
Avec Ansou Diedhiou, Enrico Lukaya Kabaka
Adaptation de Christian Leblicq.
Mise en scène de René Georges assisté de Grazia Divicenzo.
En partenariat avec l 'Unicef..

«J'ai tué pas mal de gens avec mon Kalachnikov.
C'est facile. On appuie et ça fait tralala.»
Avec Allah n 'est pas obligé, Ahmadou Kourouma nous livre un récit drolatique -et d'autant plus terrifiant - sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros. Une histoire qui a comme toile de fond les "guerres tribales " du Libéria et de la Sierra Leone. Pour cet ouvrage, l 'auteur -l'un des écrivains les plus importants du continent africain - s'est vu décerner le Prix Renaudot.
«M 'appelle Biharima. J 'aurais pu être un gosse comme les autres. Un sale gosse ni meilleur ni pire que tous les sales gosses du monde, si j'étais né ailleurs que dans un foutu pays d'Afrique. Mais mon père est mort. Et ma mère,qui marchait sur les fesses, elle est morte aussi.  Alors je suis parti à la recherche de ma tante Mahan,ma tutrice. C 'est Yacouba qui m'accompagne.
Yacouba,le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit boiteux. Comme on n 'a pas de chance, on doit chercher partout, partout dans le Libéria et la Sierra Leone de la guerre tribale. Comme on n 'a pas de sous, on doit s'embaucher, Yacouba comme grigriman féticheur musulman et moi comme enfant-soldat. J 'ai tué pas mal de gens avec mon kalachnikov. C 'est facile. On appuie et ça fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j 'ai eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d 'être juste avec toutes les choses qu'il a créées ici-bas » (extraits de Allah n 'est pas obligé, Seuil, Paris,2000).

Même si le phénomène des enfants-guerriers ne date pas d 'hier, il prend aujourd 'hui des proportions sans précédent. Ils seraient au moins 300.000, combattant, armes au poing, dans plus de trente pays.

Le droit international -et ce, malgré les récentes avancées - fixe à 15 ans l 'âge minimum pour s'enrôler. Trop jeunes pour voter,assez âgés pour tuer .
Ou se faire massacrer..Certains n'ont même pas 8 ans.

Allah n'est pas obligé est un texte superbe, intense ,inventif et féroce. C'est aussi un acte essentiel posé contre la fatalité.


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EN TOURNEE :

Un Fou Noir au Pays des Blancs 
de et avec Pie Tshibanda


Les Monologues du Vagin - Eve Ansler - adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly 


One Human Show 
De Sam Touzani et Bernard Breuse


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Allah Superstar ! (9>24/5) >>>
Tarif préférentiel


2004

 


31/8>11/9


top
21/9>9/10

top
25/10>27/9


>>> AVANTAGE

 


top
6>18/12


>>> AVANTAGE


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22/12
à 15h & 20.30

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2005

 

10>15/1
à 20.30
+ le dimanche 16/1
à 17h & 20.30

(Relâche le samedi 15/01)

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18/1>6/2


>>> AVANTAGE
Tarif préférentiel


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28/2>11/3
à 14 h !
Durée du spectacle : 30 minutes,
suivi d'un forum de discussion

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22/2>19/3
20.30

top
5/4>7/5
20.30

 AVANTAGE :
Tarif préférentiel
>>> PLUS D'INFO


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9>24/5
du lundi au samedi
Relâche le dimanche
 + le 17 mai

 AVANTAGE :
Tarif préférentiel
>>> PLUS D'INFO


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Allah Superstar !
Ultime reprise (10/3>1/4)

Tarif préférentiel


2005

 


5>17/9


>>> Tarif préférentiel


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26/9>15/10 au Poche + 5>8/10 au KVS
20.30

top
3>8/ 10
20.30 

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1>26/11


Tarif préférentiel

top
12>31/12

 


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2006

 

16/1>18/2
20.30

top
10/3>1/4
Les 10,11,14,15,
17 et 18 mars
+ du 21 mars au
1er avril 2006 [relâche dimanche
et lundi]

 AVANTAGE :
Tarif préférentiel
>>> PLUS D'INFO


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11/4>13/5
20.30

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mai-juin
20.30

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Théâtre de Poche
(proximité Bois de la Cambre)
1A chemin du Gymnase
1000 BXL

Infos :
02/649 17 27

Site internet :
www.poche.be
 
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