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Théâtre de Poche
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ARCHIVES SAISON 2000>2006
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2000 |
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28|8
> 10|9
20.30 |
La Revue Panique | Charlie Degotte -
Premières Rencontres
Pièces réalisées par des étudiants des Conservatoires de la Communauté
Française sous la direction de Charlie Degotte et basé sur des textes
et dessins de Roland Topor.
Basé sur le "principe du feu d'artifice", Charlie Degotte
laisse travailler les 80 comédiens en petits groupes, en "segments",
ensuite tout est retricoté... En tout : beaucoup d'humour,
d'absurde et d'insolence dans une ambiance de music-hall.
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26|9 > 4|11
20.30 |
La jeune fille et la mort | Ariel Dorfman,
traduit par Gabriel Auer.
Mise en scène de Roland Mahauden, assisté de Thibault Vanden Steen;
Daniella Bisconti (conseillère).
Avec John Dobrynine, Pierre Dherte et Marie-Paule Kumps.
Un
texte de l'exil, d'un auteur chilien vivant en exil, après le coup
d'état de 73 au Chili. Ce thriller politique nous force à
nous poser des questions, à partager des sentiments contradictoires,
à nous faire douter constamment de la culpabilité de Roberto, le
médecin, le tortionnaire. Est-il ou n'est-il pas celui dont
Paulina reconnaît la voix ? N'est-il pas l'objet d'une méprise
et donc lui-même victime ? Paulina a t-elle le droit de juger
un homme sans défense ? Gérardo est-il condamnable parce qu'il
ne comprend pas que sa femme souffre d'un traumatisme qui la dépasse
? Son ambition professionnelle influe t-elle Le spectateur
doit prendre position, à la façon des jurés d'une commission d'enquête
sur les Droits de l'homme.
Folie et mémoire, vengeance et amour, justice et pardon; des thèmes
qui dominent notre siècle, qui touchent ceux qui ont subi la 2e
guerre mondiale ou ceux qui ont vu impuissants les images de la
guerre de l'ex-Yougoslavie, le Rwanda... Vous êtes ce juré.
En votre âme et conscience, est-il coupable ?
Cette pièce jouée dans plus de 30 pays depuis 91 connaît à chaque
fois un grand succès. Partout dans le monde, le spectacle
reçoit prix et distinctions.
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dès le 14|11
20.30 |
Les monologues du Vagin | Eve Ansler
- adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly | avec
Fanny Cottençon ou Sophie Duez
Un
texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200
entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos,
P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques,
indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
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12|12 > 6|1
20.30 |
Trainspotting | Irvine Welsh -
Mise en scène : Derek Goldby
Edimbourg,
Ecosse, années nonante, situation économique sinistre. Exclus de
naissance, Mark et ses copains se défoncent pour s'évader de la
grisaille. Joyeusement. Dans un décor crado à souhait et des dialogues
sans quartier, Trainspotting adresse un formidable coup de gueule
de ceux qui vivent adressé à ceux qui regardent vivre. Drôle et
bouleversant, sans jugement de valeur, Trainspotting s'est imposé,
à sa création, comme le spectacle-culte des jeunes.
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2001 |
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> 6|1
20.30 |
Trainspotting | Irvine Welsh -
Mise en scène : Derek Goldby
Edimbourg,
Ecosse, années nonante, situation économique sinistre. Exclus de
naissance, Mark et ses copains se défoncent pour s'évader de la
grisaille. Joyeusement. Dans un décor crado à souhait et des dialogues
sans quartier, Trainspotting adresse un formidable coup de gueule
de ceux qui vivent adressé à ceux qui regardent vivre. Drôle et
bouleversant, sans jugement de valeur, Trainspotting s'est imposé,
à sa création, comme le spectacle-culte des jeunes.
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10|1 > 17|2
20.30 |
The island | Athol Fugard, John Kani
et Winston Ntshona
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27|2 > 24|3
20.30 |
Low | Daniel Keene
Emma et Jay souffrent, rient, rêvent, s'aiment et veulent à tout
prix vivre autre chose parce que "la vie c'est pas une punition".
Alors, ils
braquent...des épiceries, des night-shops, pour aller au resto,
s'acheter des fringues... comme tout le monde. Presque banal, minable,
dérisoire. Ce qui l'est moins, c'est la démarche de Daniel
Keene, ce jeune auteur australien. Ses personnages, il ne les a
pas inventés. L'histoire qu'il a écrite au coin d'un bar en une
seule nuit est authentique. Emma et Jay sont de chair et de sang.
Ils ne sont ni bons, ni mauvais, parfois bons, parfois mauvais.
Et s'ils "braquotent" à Melbourne, Australie, ils auraient
pu braquer à Ixelles, Belgique. La spontanéité marginale de
ces deux jeunes personnages, désespérément utopistes, fait de LOW
une oeuvre tendre, attachante, drôle et cruelle. La pièce est serrée
et concise. On pourrait croire à un scénario de cinéma. Daniel Keene,
tel un mauvais génie, apporte une touche d'humour noir, de comique
au coeur d'un dispositif tragique.
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3|4 > 12|5
20.30 |
Le
Colonel-Oiseau | Hristo Boytchev
Mise en scène Derek Goldby
Avec Jaoued Deggouj, Pierre Dherte,
John Lawrence Dobrynine, Riton Liebman,
Georges Lini, Bernard Marbaix et Isabelle Paternotte
" Seuls l'homme et l'oiseau peuvent voler.
L'oiseau avec ses ailes, l'homme avec son esprit "
Au fin fond des Balkans, dans un ancien monastère transformé en
asile psychiatrique, isolé du monde, cerné par les loups, un nouveau
médecin arrive. Il découvre une petite communauté de fous, inoffensifs,
livrés à eux-mêmes - le dernière infirmière est partie depuis belle
lurette -, égarés dans leur psychose et terrorisés par les loups.
Non loin la guerre en ex-Yougoslavie fait rage. Une nuit, suite
à une erreur de parachutage, des vivres et des vêtements militaires
envoyés par l'O.N.U. et destinés en réalité aux Bosniaques atterrissent
dans la cour de l'asile et la forêt avoisinante. Tout le monde revêt
les uniformes et la vie s'en
trouve changée. Rapidement les pensionnaires de l'asile se déclarent
" Territoire européen séparatiste " et revendiquent leur
adhésion à l'O.N.U., l'OTAN, les Communautés Européennes, etc. Faute
d'autres moyens de communication ils adressent leurs demandes officielles
à ces honorables institutions internationales via des messages accrochés
aux pattes d'oiseaux migrateurs capturés dans des filets.
Après une longue attente à scruter les cieux, un pigeon voyageur
apporte finalement. la réponse du Parlement Européen. Bien que le
message soit codé, pas de doute, ils sont attendus à Strasbourg.
Et c'est le départ...
Le Colonel-Oiseau est une satire politique sur fond de guerre ;
une pièce drôle et forte sur le droit à la différence, les mécanismes
du pouvoir et une critique virulente de l'attitude des Communautés
Européennes, à l'égard des pays de l'Est.
Pour Le Colonel-Oiseau, Hristo Boytchev a reçu à Londres le Grand
Prix de dramaturgie contemporaine du British Council. Sa pièce se
joue ou s'est jouée avec succès à Londres, Rome, Berlin, Paris.
Avantage :
vos places à 250 FB au lieu de 550 FB pour découvrir ce spectacle
émouvant et audacieux !
Il vous suffira de téléphoner pour réserver en mentionnant le site
iDearts pour obtenir vos places.
Réserv.: 02/649 17 27
... Il faudrait être fou pour ne pas en profiter !
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22>24|4
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PARCOURS DE FOU - Expo interactive sur
la maladie mentale
dans le cadre de la pièce LE COLONEL-OISEAU, proposée par l'Asbl
l'Autre Lieu et présentée comme un jeu qui consiste à faire
vivre à Monsieur et Madame « Tout le monde » le parcours réel ou
fantasmagorique de personnes confrontées à la maladie mentale. Le
principe est simple. Choisissez l'histoire de Ben, Raymond ou Doris,
entrez dans leur peau et vivez l'expérience étrange d'un voyage
de (dé)raison ...
Le dimanche 22 avril, de 14h à 19h. Le lundi 23 avril, de 10h à
18h. Le mardi 24 avril, de 10h à 16h.
Entrée : 100 fr. (art.27 : 50 fr.)
Infos : L'Autre Lieu 02/230.62.60 ou Le Gué 02/770.53.97
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22|5>2|6
5|6>11|8
20.30 |
Les monologues du Vagin | Eve Ansler
- adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly |
interprété par :
Sophie Duez du 22 mai au 2 juin, Isabelle Wéry du 5 au 23 juin,
Christine Boisson du 3 au 21 juillet, Estelle Marion du 24 juillet
au 11 août. (En tournée avec Isabelle Wéry au Centre
Culturel de Seraing du 27 au 30 juin 2001 et du 4 au 8 décembre
2001 ainsi qu'au Centre Culturel de Uccle du 20 octobre au 3
novembre 2001).
Un
texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200
entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos,
P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques,
indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
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Festival Premières
Rencontres |
3|9>14|9
20.30
15|9
CC de Seraing |
La Revue Camique | Charlie Degotte -
Premières Rencontres
Spectacle réalisé par des étudiants des écoles et des Conservatoires
de la Communauté Française sous la direction de Charlie Degotte
et basé sur des textes et dessins de Cami.
Basé sur le "principe du feu d'artifice", Charlie Degotte
laisse travailler les 80 comédiens en petits groupes, en "segments",
ensuite tout est retricoté... En tout : beaucoup d'humour,
d'absurde et d'insolence dans une ambiance de music-hall, dans le
plus pur style des revues d'avant-guerre, plein de textes, de chant
et de danse... Plus d'infos : lire
l'article
AVANTAGE
:
Une réduction pour découvrir le spectacle : vos places à 250 FB au lieu de 300 FB (valables pour les soirées
du 4, 5 ou 8/9/01)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver
en mentionnant le site iDearts pour obtenir
vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27
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24|9>13|10
20.30
Relâche dimanches
et lundis |
Un beau jour | Denis Lumborg
Avec Thierry Waseige
- Mise en scène d'Elisabeth
Schnell.
Freddy, jeune ouvrier métallo, vit heureux dans un petit pavillon
de banlieue avec sa famille. Sa femme et lui ont toujours eu une
attitude et des discussions franches avec leurs deux enfants, mais
lorsque leur fille débarque dans la chambre à coucher pendant que
les parents font l’amour et qu’ingénument, elle raconte les détails
le lendemain à l’école, Freddy se trouve confronté à un problème...
Suspecté d’attouchements, le pauvre bougre va accumuler les maladresses.
Le texte de Denis Lumborg n’est pas un conte de fées, ce n’est
pas non plus une tragédie ni un drame... C’est un bout de réalité
avec un anti-héros archétypique, une espèce de banalité en dérapage,
en toile de fond un avertissement sur les dégâts que peut produire
l’excès de prudence, une candeur qui serre le cœur et l’humour
qui le réchauffe...
Un sujet délicat traité avec réalisme et teinté d'humour, interprété
de façon attachante par Thierry Waseige qui arrive à démontrer sans
trop en faire et avec sensibilité les excès des dérapages par excès
de prudence. Plus d'infos ? >>>
Lire l'article
AVANTAGE
:
Tarif préférentiel : vos places
au prix de 250 FB au lieu
de 550 FB !
(Les places seront valables pour
les soirées du 4, 5 ou 6 /10/2001)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver
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vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27
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16|10>3|11
20.30 |
Anéantis | Sarah Kane
La
guerre. Un homme et une femme dans une chambre d'hôtel : il va mourir,
il est malheureux. Elle est malheureuse aussi, épileptique qui plus
est. Durant son absence à elle, un second homme vient, c'est un
soldat, il viole le premier personnage et lui mange les yeux. Celui-ci
arrivera néanmoins à le tuer tandis qu'un bébé meurt de faim et
que son cadavre sera dévoré. Plus d'infos
? >>>
Lire l'article
AVANTAGE
:
Tarif préférentiel : vos places
au prix de 300 FB au lieu
de 550 FB !
(Les places seront valables pour
les soirées du 18-19-20 /10/2001)
Il vous suffira de téléphoner pour réserver
en mentionnant le site iDearts pour obtenir
vos places à prix réduit.
Réserv.: 02/649 17 27
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20|11>31|12
20.30 |
Les Contes (de Noël) urbains | René
Bizac, Serge Kribus, Layla Nabulsi, Muriel Denis, Henri Liebman
Mise en scène Isabelle Gyselinx
Avec Jaoued Deggouj, John Dobrynine, Isabelle Dumont, Riton Liebman,
Anne-Cécile Van Dalem.
Pour
les fêtes de fin d'année, le Théâtre de Poche vous offre une ribambelle
de contes : Le Sapin en plastique de René Bizac, Le Pigeon
de Layla Nabulsi, L'aptonomie du Bout des Doigts de Muriel
Denis, Noël à Cavell & Noël en short de Henri Liebman.
Cinq contes urbains au travers desquels quatre jeunes auteurs belges
ont choisi de s'exprimer. Leur envie : créer une galerie de personnages
bruxellois, tous très citadins, et vous l'offrir pour des fêtes
de fin d'année drôles, trashs, cinglantes, émouvantes, bizarres.
Des contes où chaque spectateur pourra reconnaître les trottoirs,
les dortoirs, les mouroirs, les halls de gare de son quartier, de
sa ville. A cette occasion, le Poche ouvrira son premier espace
café-théâtre : très intime, lumières chaudes,tables rondes en bois
propices aux rencontres, bougies douces dégoulinantes de cire, encens
et tout le bazar. Les Contes urbains du Poche : un nouveau lieu
pour une belle histoire.
Et le vin chaud est offert !
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Tournée :
20|10>3|11
CC d'Uccle
02/649.17.27
4>8|12
CC de Seraing
04/337.54.54
04/337.38.80
20.30 |
Les monologues du Vagin | Eve Ansler
- adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly |
interprété par :
Isabelle Wéry
Un
texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200
entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos,
P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques,
indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
Calendrier de la tournée :
17-18/10 20.30 au CC de Huy (085/23.53.18)
20/10>3/11 au CC d'Uccle (02/649.17.27)
6/11 20.15 à la Maison de la Culture de Libramont
(061/22.40.17)
7/11 20.00 - 8/11 10.00 au CC de Baileux ((060/21.22.10)
9/11 13.30 - 20.30 au CC de Pérulwelz (069/77.97.93)
10/11 20.00 au CC de Waterloo (02/354.47.66)
13-14/11 20.15 au CC d'Eghezée (081/51.06.36)
15-16-22-23/11 20.30 à la Ferme de Martinrou à Fleurus (071/81.42.76)
20/11 20.00 - 21/11 19.30 à la Ferme de Martinrou (071/81.42.76)
24/11 20.00 au CC de Welkenraedt (087/89.91.70)
27-28/11 20.00 au CC de Tubize (02/355.98.95)
30/11 14.00-20.15 à la Scène du Bocage à Herve
(087/66.09.07)
4-5-6-7-8/12 20.30 au CC de Seraing (04/337.38.80)
10-11/12 20.00 au CC de la Louvière (064/21.51.21)
12-13/12 20.30 Maison de la Culture de Tournai (069/25.30.77)
14/12 20.30 au CC de Marche-en-Famenne (084/31.46.89)
15/12 20.30 au CC de Braine-l'Alleud (02/384.59.62)
18/12 20.30 à la Maison de la Culture d'Arlon (063/22.04.39)
20/12 20.15 au CC d'Ottignies (010/45.60.36)
21/12 20.30 au CC d'Andenne (085/84.36.40
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2002 |
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15|1>23|2
20.30 |
Le Père des Anges | Tuvia Tenenbom (directeur
du Théâtre Juif de New-York). Une page noire de l'histoire
juive.
Dans les années 40, les juifs furent les victimes furent d'un
Sionisme radical en Palestine, alors que l'holocauste avait lieu en
Europe.
Le Père des Anges vous emporte dans l'intimité de l'être,
explore ses désirs et ses fantasmes dans un contexte spirituel et
religieux, avec en toile de fond un épisode tragique de l'histoire
juive.
Raconté avec efficacité, ce spectacle à plusieurs niveaux
est interprété de façon très convainquante et touchante,
osée et pleine d'humour ! Il est question ici tant de
l'homosexualité inavouable et qui tourmente l'être, que de la
question juive pendant la guerre, des différences de position entre
juifs sionistes et ultra-orthodoxes, des horreurs du nazisme... Rien
n'est blanc, rien n'est noir, chacun a ses convictions, ses
croyances qu'il défendra jusqu'au bout, pour le pire et le
meilleur. A voir !
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Tournée :
12 >21|1
Espace Delvaux
à Boisfort
02/672.14.39
20.30
29|1 > 2 |2
à 20h30
Centre culturel Seraing
Rue Renaud Strivay,
44 4100 Seraing
Réservations : 04/337.38.80 |
The island | Athol Fugard, John Kani
et Winston Ntshona
Reprise
(bientôt la 50ème)
> THE ISLAND : lire
l'article
Tarif
préférentiel
Comment être libre ?
Comment rester humain alors que le contexte est déshumanisant ?
Telles sont les questions posées dans la pièce "The
Island" sur le thème de l'emprisonnement, en Afrique du Sud,
où tant de prisonniers politiques furent enfermés dans des
conditions effroyables.
Sur scène, deux comédiens (Younoussa Diallo et Claudio Dos Santos)
interprètent magistralement ce texte plein d'humanité et de
sensibilité. Bouleversant !
Robben Island, une prison sur une île au large de Cape Town
(Afrique du sud) où furent incarcérés tant de prisonniers
d'opinion et notamment, durant 22 ans, Nelson Mandela. John et
Winston y sont enfermés depuis 3 ans. Le premier a été condamné
pour 10 ans, l'autre à perpétuité. Le jour, sous un soleil
brûlant, ils doivent chacun creuser des trous à la pelle puis
reboucher les trous creusés par l'autre. Un travail qui détruit
l'âme et l'esprit. Le soir, ils répètent. Antigone. Ce texte
d'Euripide vieux de 2 400 ans sur la corruption du pouvoir et la
justification morale et religieuse de la rébellion contre la
tyrannie, ils le mettent en scène avec quelques accessoires : des
bouts de ficelles, des clous, des boîtes à conserves. Puis tout
bascule. John sortira dans 3 mois alors que Winston va finira ses
jours à Robben Island.
The Island est une pièce sur les conditions de vie effroyables
d'une des plus célèbres et sinistres prisons du temps de
l'apartheid, une pièce aussi qui nous dit que la vie est toujours
plus forte que le doute et le désespoir.
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12>30|3
20.30
jeudis 21 & 28 mars à 14.30 |
Une histoire vrai | de Howard
Neal
Adaptation Nicolas Harrington et Thomas Wright
Texte français Henri Liebman
Mise en scène de Derek Goldby
Avec André Baeyens
Howard Neal a un quotient intellectuel de 54, celui d'un enfant de 8
ans. Emprisonné pour meurtre depuis l'âge de 28 ans, il est
depuis 1982 dans le couloir de la mort, prison d'Etat du
Missippipi/USA.
A propos de ce meurtre, on pouvait lire dans le Time Out : "Il
(Howard Neal) n'avait pas les capacités intellectuelles de le
préméditer". Mais peu importe la question de sa
culpabilité. Un déficient mental est dans le couloir de la
mort. Les Etats-Unis vont assassiner un homme-enfant.
Les Etats-Unis font, avec l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Nigéria, le
Yemen..., partie du club très fermé de ceux qui peuvent encore
condamner à mort les mineurs, les handicapés mentaux. Les
Etats-Unis sont le dernier grand pays "démocratique" à
pratiquer le châtiment suprême. A ce jour, 680 personnes y
ont été exécutées depuis le rétablissement de la peine capitale
en 1977. Chaque année, le nombre d'éxécutions croît.
Une histoire vrai est l'histoire authentique de Howard Neal
racontée par lui-même, avec ses mots, sa syntaxe débridée (il a
appris à lire et à écrire en prison). Il nous parle de la
prison, de son enfance, de la fin qui l'attend. Il pourrait
être exécuté au printemps prochain.
Le Poche et ses partenaires, Reprieve, La Ligue des Droits de
l'Homme, Amnesty International, mettront tout en oeuvre pour
permettre au public d'intervenir en faveur d'un sursis à
l'éxécution et d'une révision du procès.
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12|4>20|4
20.30 |
Big Brother is fucking you | Spectacle
musical, écriture collective par des musiciens, des acteurs belges
et africains
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23>27|4 :
24-26-27/4
20.30
23-25/4
14.30
4>13|6
20h30
Delvaux
à Boitsfort
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Un Fou Noir au Pays des Blancs de
et avec Pie
Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais,
psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et
menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem.
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout
sa présomption d'innocence. Il entreprend alors le parcours
du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs
années. D'autres années s'écouleront encore avant que sa
femme et ses enfants ne puissent le rejoindre.
Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un
spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos
angoisses, qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos
comportements d'occidentaux... Pie Tshibanda va droit au coeur
et touche au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir !
Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou
poche.cediti.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme
Egalement au Théâtre Marni du
12 > 16|2, 27-28|2, 1|3, 27|3 à 20.30, sauf les 25
& 28/3 à 14h, 26/3 à 14h et 20.30
Et les dernières dates à l'Espace Delvaux à Boitsfort du 4>13
juin.
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Tournée :
15 >27|4
Espace Delvaux
à Boitsfort
02/672.14.39
20.30 |
L'Art d'aimer | Ovide
Reprise
(bientôt la 350ème)
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30/4 > 13/7
Théâtre de Poche
En tournée :
CC d'Ottignies du 27 au 30 mai
CC de Seraing du 11 au 15 juin
Eden à Charleroi du 24 au 28 juin |
Les monologues du Vagin | Eve Ansler
- adaptation de Dominique Deschamps | Mise en scène de Tilly
Au Poche :
avec Estelle Marion
du 30 avril au 4 mai 2002 et du 11 juin au 13 juillet
avec Isabelle Wery
du 7 mai au 11 mai 2002
Tournée
:
Au CC d'Ottignies du 27 au 30 mai - Tel: 010/45.90.25
Au CC de Seraing du 11 au 15 juin - Tel: 04/337.38.80
A l'Eden à Charleroi du 24 au 28 juin - Tel: 071/20.29.99
Un
texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de 200
entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos,
P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques,
indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
>>> Plus d'infos
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2002 |
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3>14/9
20.30 Tarif
préférentiel >>>
Plus d'infos |
L'Amour est de la Revue
- Festival Premières Rencontres
Le festival revu et corrigé par Tilly et une joyeuse bande de complices,
musiciens, chorégraphes, journalistes, acrobates... et devient "L'Amour
est de la Revue".
Rassemblez 80 comédiens frais émoulus de l'INSAS, l'IAD, des Conservatoires
de Mons, Liège, Bruxelles, laissez-les rêver d'amour, et qu'ils
fouillent librement tant dans les millions de textes qui parlent
de rencontre, de sexe, de couple, de séduction… que dans leurs fantasmes
les plus féeriques, et tout ce bazar pourrait accoucher d'une revue
unique en son genre. Unique car elle sera différente chaque soir,
pleine de nouveaux numéros d'acteurs, de feux d'artifice et de flonflons
qui vous mèneront avec ces jeunes comédiens jusqu'aux petites lueurs
de l'aube.
Cette année, Tilly revisite l'univers du MARIAGE.
Tout ce qui peut se passer durant cette journée folle de cérémonie(s)
et de réception(s), tous les malentendus, les non-dits, les catastrophes
inattendues, les éclats de rire, les crises de larmes, les crocs
en jambe, les retrouvailles, les mensonges, les orgies, les falbalas,
... qui font que ce type de journée ne se déroule jamais exactement
comme on l'avait prévu.
L'édition 2002 des Premières Rencontres, la 10ème, sera – anniversaire
oblige – événementielle ! 80 lauréats de nos écoles de théâtre seront
rassemblés et confondus dans un seul et gigantesque spectacle plein
de textes, de chants, de danses. Tilly, cet artiste polyvalent –
il est auteur (Y a bon Bamboula, Les Trompettes de la Mort, Charcuterie
fine…), metteur en scène (Les Monologues du Vagin), réalisateur
– a accepté d'endosser le rôle de chef d'orchestre de ce petit monde.
Fête : barbecues et soirées
samedi 7 septembre : DJ KWAK Freestyle
samedi 14 septembre: UMAN Soirée Sound System – bass
culture |
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24/9>19/10
20.30
ANNULE |
Visage de feu
de Marius von Mayenburg |
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27/9>17/10
20.30
Tarif préférentiel
>>>
Plus d'infos
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Le Sens du Partage
De et avec Riton Liebman, mise en scène Roland Mahauden
Reprise revisitée de ce texte drôle et émouvant
!
Une nouvelle fois, Riton lève un voile autobiographique sur son
quotidien, ses doutes et ses angoisses...
Un spectacle de café-théâtre "existentiel" !
"Avec l'aplomb du chien battu, Riton nous emmène de Paris à
Anvers et d'Ostende à Bruxelles, où il cherche le bonheur dans les
questions les plus fondamentales: "Vais-je arrêter le café?
Ne suis-je pas un as de la vaisselle? La gloire a-t-elle
vraiment du bon? |
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22/10>9/11
20.30
+ 12>30/11
à l'Espace Delvaux
à Boisfort |
One human show
De Sam Touzani et Bernard Breuse
Mise en scène Bernard Breuse
Avec Sam Touzani
Sam
Touzani se dévoile. Sans fausse pudeur, avec honnêteté, il nous
raconte l'immigration (son immigration), celle de son père Mohammed
d'abord attiré par notre Eldorado - Bruxelles, la Gare du Midi,
le Manneken Pis -, celle de sa mère Rhama ensuite fatiguée d'attendre
son époux au pays et qui débarque un jour à Bruxelles avec bagages
et enfants. "Ma mère" dit Sam Touzani "qui, par son
courage, ferait rougir de honte la Mère Courage de Bertolt Brecht".
Les enfants ne se disputeront pas les chambres vu qu'il n'y en a
qu'une. Puis il y a le petit Sam, ses frères, ses soeurs, le cul
entre deux cultures, coincés entre un besoin d'émancipation et le
poids des traditions. Il est un immigré de la deuxième génération,
c'est-à-dire, pour certains "plus vraiment comme "eux",
mais pas encore tout à fait comme nous".
L'adolescence de Touzani, ce sera les potes, l'Aïd el Khabir, le
flic de quartier, le ping pong à la MJ (2 tables, 4 raquettes. 40
jeunes). Dans One Human Show, Sam Touzani rejoue l'histoire de sa
vie et de ses origines, il en imagine les épisodes, il en fantasme
les personnages, il la mesure à l'aune de sa carte d'identité de
"nouveau Belge", de sa gueule de bougnoule, et des privilèges
de show man qu'il a gagnés au front de la création artistique. Sam
Touzani est comédien, danseur, homme de télévision (Luna-Park...).
One Human Show, un spectacle à voir par tout un chacun, Marocain
ou Marollien, Beur ou Belge, bourgeois ou non, car le spectacle
- à l'instar peut-être d'Un Fou noir au Pays des Blancs - emprunte,
par le témoignage, la voie du partage et de la réconciliation.
One Human Show a reçu le prix de la Communauté Wallonie-Bruxelles
au Festival du Rire de Rochefort. |
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12>16/11
20.30
CONCOURS :
>>>
plus d'infos |
Parasieten
De Marius von Mayenburg
Mise en scène Raven Ruëll
Avec Chris Thys, Geert van Rampelberg, Koen De Graeve, Céline Broeckaert,
Nico Sturm
Le vieux Multscher s'est endormi au volant de sa voiture et a écrasé
Ringo. Depuis, Ringo est en fauteuil roulant et ne quitte plus son
appartement. Betsi s'occupe de lui mais Betsi doit s'occuper aussi
de sa soeur Friderike, enceinte, suicidaire, battue pour la énième
fois par son mari Petrik. Ringo est exclusif et jaloux tandis que
Petrik arrive, la bouche pleine de douteuses offres de réconciliation.
Et tiens, Multscher est là également, qui vit mal sa culpabilité.
Ça n'a pas l'air jojo comme ça mais on rit ou on s'émeut avec chacun
de ces personnages car il y a chez eux une véritable envie de (sur)vie.
Un instinct qui les pousse à ne pas se quitter, les malades ayant
autant besoin des valides que les valides des malades.
Un spectacle où revient, comme dans l'ensemble de l'oeuvre de von
Mayenburg, cette question obsessionnelle : qu'est-ce qui est encore
vivant et qu'est-ce qui est déjà mort en nous ?
Parasieten, qui est proposé en français, est
une création du Bottelarij, le Théâtre Royal Flamand de Bruxelles
(KVS), qui accueillera d'autre part 5 représentations en flamand
de "Une Histoire vrai" de Howard Neal avec André Baeyens.
Premier partenariat - d'une série - qui explosera ce mur de défiance
existant entre nos deux communautés !
- "Une tranche de vie faite de violence et de poésie qui continue
à nous questionner même après que les feux de la rampe se soient
éteints." (De Morgen).
- "C'est la réalité quotidienne, même si ça dérange, vous devez
bien l'admettre, c'est la réalité quotidienne." (Radio 1).
- "La première mise en scène de Ruëll est d'emblée un coup
au but. Ses personnages vivent des rapport extrêmement complexes
: les victimes sont des garces manipulatrices et les coupables repentants
retombent dans leurs pêchés(.) les scènes sont fortes et racontent
chacune toute une histoire." (De Standaard). |
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11/11>3/12
20.30
Théâtre Marni
28/3>19/4
20h30
à l'Espace Delvaux
à Boisfort |
Un fou noir au pays
des blancs de et avec Pie
Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais,
psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et
menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem.
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout
sa présomption d'innocence. Il entreprend alors le parcours
du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs années.
D'autres années s'écouleront encore avant que sa femme et ses enfants
ne puissent le rejoindre.
Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un
spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos angoisses,
qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos comportements
d'occidentaux... Pie Tshibanda va droit au coeur et touche
au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir !
(11/11>3/12 au Théâtre Marni
(25 rue de Vergnies, 1050 BXL)
(28/3>19/4 à l'Espace Delvaux (Place Keym, 3, 1170 BXL)
Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme |
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3/12>4/1
20.30
CONCOURS & AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 19 & 20/12
>>>
plus d'infos |
Le lieutenant d'Inishmore
De Martin McDonagh
Mise en scène Derek Goldby
Avec : Guy Pion, Raphaël Collinge, Stéphane Fenocchi, Aurélien Ringelheim,
Denis Carpentier, Jennifer Baré, Karim Barras & Sifiane
Lever
de rideau. Padraic, l'esprit le plus tordu que la 3ème ou 4ème génération
des terroristes irlandais ait jamais pondu, est en pleine séance
de torture d'un petit dealer de cannabis. Padraic en est à la découpe
des tétons de sa victime quand son père lui annonce au téléphone
que son chat, son petit chat, son chat chéri, son seul ami, est
malade. Le chat, en fait, a eu la cervelle éclatée - ce ne sera
d'ailleurs pas le seul bouillon sanguin d'une pièce très gore et
pleine d'effets spéciaux - mais personne, même pas son père n'ose
le lui annoncer. Padraic file illico presto pour Inishmore, trois
tueurs de la faction adverse à ses trousses, pour régler ses petits
problèmes animaliers et en profiter pour terroriser quelque peu
la ville. Il faut dire que dans cette région où on est à la dixième
génération de poseur de bombes, où dès leur plus jeune âge les enfants
- filles comme garçons - s'exercent au tir avec des carabines à
plombs en prenant pour cible les yeux des vaches, où les mots vengeance
et représailles font partie du quotidien, on traite la vie humaine
avec le dédain le plus profond. Mais attention !, on peut faire
montre d'une grande sensiblerie face au destin malheureux d'un petit
chat.
Le Lieutenant d'Inishmore est une formidable satire du terrorisme
instauré en train-train quotidien. Martin McDonagh prouve qu'on
peut rire de tout comme l'a fait avant lui Synge au théâtre et plus
récemment Tarantino au cinéma avec lesquels la filiation se pose
comme une évidence. Il y a du burlesque chez McDonagh - actuellement
en résidence au prestigieux Royal National Theater et est détenteur
de nombreux prix, notamment celui d'auteur le plus prometteur de
la décennie décerné par le Evening Standard Award en 1996 - et dans
ses personnages. Proposé à Londres la saison dernière, le spectacle,
comme les déclarations de son auteur ( "Je suis mille fois
meilleur que cet enculé de Shakespeare") ont fait les choux
gras.
A preuve les réactions de la presse :
- "Le talent narratif de Martin McDonagh ne fait aucun doute.
Le Lieutenant d'Inishmore est incroyablement amusant, souvent palpitant."
(Oliver Jones dans What's On).
- "Incroyable. On apprécie cette mystification sadomasochiste
incluant rire et violence gratuite." (Evening Standard).
- "A l'entrée du théâtre, on trouve cet avertissement : "Certaines
scènes sont d'une extraordinaire violence, le niveau sonore des
explosions et des coups de feu, est élevé. Prière de contacter notre
personnel pour plus d'informations. Merci." Ce n'est pas ce
qui est le plus perturbant à propos de la pièce de Martin McDonagh.
Le théâtre aurait dû rajouter "Vous rirez tellement pendant
ces scènes d'une extraordinaire violence, peut-être si fort que
vous n'entendrez plus les bruits des coups de feu" et encore
"le théâtre s'engage à fournir dès lors une équipe psychiatrique
pour venir en aide à ceux qui culpabilisent." (Benedict Nightingale
dans The Times). |
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2003 |
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14/1>8/2
20.30 |
Pulsion -
Reprise
De Franz Xaver Kroetz
Mise en scène René Georges
Avec Patrick Lerch, Catherine Mestoussis, Olindo Bolzan, Anne Yernaux
Une comédie sexuelle pour couples sensibles...
L'amour de l'obscénité, (.) est aussi vivace dans le coeur naturel
de l'homme que l'amour de soi-même. Et qu'on ne dise pas que les
enfants qui reviennent de l'école prenaient seuls plaisir à ces
sottises; elles furent l'engouement du monde. (Charles Baudelaire,
Le Public moderne et la Photographie, 1859).
Dans une PME de jardiniers bavarois, c'est la crise. Le père et
la mère baisent encore (et même bien, à quatre, avec les voisins,
contre un mur, sur une tombe.) mais ne s'aiment plus - l'amour,
ils ne savent plus bien comment ça marche - les frustrations sont
à leur comble et en plus les fêtes de la bière ne sont plus ce qu'elles
étaient.
OTTO : je voudrais bien de nouveau pouvoir le faire par derrière,
comme les autres, qui font avec leurs femmes ce qu'ils veulent.
HILDE (lui parle comme à un enfant) : Allez, par devant c'est aussi
joli.
OTTO : C'est ce que tu dis toujours.
HILDE : J'ai pas été aux cabinets aujourd'hui, c'est tout bouché.
OTTO (enfantin) : Pour moi, tout est toujours bouché.
Comme si c'était déjà pas assez problématique, voilà Fritz, le beau-frère
qui débarque. Il est frais sorti de prison et par sa simple présence
fera éclater le conformisme social de cette joyeuse maisonnée.
Satire sociale en forme de comédie, Pulsion de Kroetz, l'est certainement.
Et construite autour de personnages complexes, honnêtes et attachants.
Au cinéma, on n'est pas loin de La Vie est un long Fleuve tranquille
d'Etienne Chatilliez.
A la question : est-ce que Pulsion est une pièce sur l'amour et
l'érotisme ou sur l'impossibilité des deux, Kroetz écrit qu'il s'est
efforcé de rendre compte de la diversité des réactions humaines,
ses personnages n'étant pas des monstres. Pulsion gagne aussi
les coeurs et les corps des spectateurs, car cela parle très bien
des hommes et des femmes, mais surtout de leur(s) pulsion(s). C'est
un théâtre inquiet qui interroge notre part maudite, dit encore
l'auteur. On le croit sans hésitation. |
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18/2>8/3
20.30 |
Une histoire vrai
| de Howard Neal
Adaptation Nicolas Harrington et Thomas Wright
Texte français Henri Liebman
Mise en scène de Derek Goldby
Avec André Baeyens
Howard
Neal a un quotient intellectuel de 54, celui d'un enfant de 8 ans.
Emprisonné pour meurtre depuis l'âge de 28 ans, il est depuis 1982
dans le couloir de la mort, prison d'Etat du Missippipi/USA.
A propos de ce meurtre, on pouvait lire dans le Time Out : "Il
(Howard Neal) n'avait pas les capacités intellectuelles de le préméditer".
Mais peu importe la question de sa culpabilité. Un déficient
mental est dans le couloir de la mort. Les Etats-Unis vont
assassiner un homme-enfant.
Les Etats-Unis font, avec l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Nigéria,
le Yemen..., partie du club très fermé de ceux qui peuvent encore
condamner à mort les mineurs, les handicapés mentaux. Les
Etats-Unis sont le dernier grand pays "démocratique" à
pratiquer le châtiment suprême. A ce jour, 680 personnes y
ont été exécutées depuis le rétablissement de la peine capitale
en 1977. Chaque année, le nombre d'éxécutions croît.
Une histoire vrai est l'histoire authentique de Howard Neal racontée
par lui-même, avec ses mots, sa syntaxe débridée (il a appris à
lire et à écrire en prison). Il nous parle de la prison, de
son enfance, de la fin qui l'attend. Il pourrait être exécuté
au printemps prochain.
Aujourd'hui, la situation a quelque peu changé depuis la création
du spectacle, monté dans la plus extrême urgence en avril dernier
au Poche. Il y a quelques mois, la Cour Suprême des Etats-Unis a décrété
l'exécution d'un attardé mental contraire à la Constitution.
Howard Neal n'est donc plus en sursis. Et pourtant, son
histoire criante de vérité continue à nous interpeller. Il est
toujours constitutionnel aux Etats-Unis d'appliquer la peine
capitale aux condamnés mineurs au moment des faits. Par ailleurs,
il y a quelques jours, le gouverneur de l'Illinois George Ryan
prenait une décision sans précédent en commuant en peine de
prison à perpétuité la peine capitale infligée à tous les
condamnés à mort.
Serions-nous enfin à un tournant de l'histoire ? Serait-ce le
premier pas vers la suppression de la peine de mort ?
L'actualité récente prouve que l'histoire vrai d'Howard Neal
demeure contemporaine. N' oublions pas que les Etats-Unis
sont le dernier grand pays « démocratique » à pratiquer le châtiment
suprême. |
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top |
18/3>20/4
20.30
AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 28 & 29/3
>>>
plus d'infos |
Hannah &
Hanna
De John Retallack - Mise en scène de l'auteur
Distribution en cours
Margate.
Côte anglaise. Cette station balnéaire - qui a connu son heure de
gloire auprès de l'aristocratie anglaise et des touristes continentaux
- est prise d'assaut par les candidats réfugiés politiques. Albanais
et Kosovars notamment qui, fuyant leur pays, débarquent au port.
Entre la population locale et les nouveaux arrivants que la guerre
a mis sur le chemin de l'exil, c'est le choc. Margate, peu préparée
à cet afflux massif de réfugiés, est mis à feu et à sang : violence
urbaine, affrontements entre bandes rivales, actes de racisme.
Hannah n'est pas différente de la jeunesse locale. Elle a 16 ans
et est une sympathisante du front national local comme la majorité
de la population. Son rêve ? Devenir riche. Margate ? Un dépotoir
qu'elle veut absolument quitter pour devenir star.
Puis il y a Hanna, réfugiée kosovare rêvant de devenir pharmacienne.
Pour elle, Margate c'est le paradis, elle y a moins peur, et au
moins, on y mange à sa faim.
C'est par hasard qu'elles se rencontrent - le frère de la seconde
s'est fait salement tabasser sur la plage par le frère de la première
-. C'est le karaoké, la pop, le disco et Britney Spears qui les
rapprochent. Ensemble, elles grandissent, se nourrissant de l 'espérance
et de la culture de l'autre dans un voyage qui les mènera de Margate
à Pristina.
Hannah & Hanna est un conte de notre temps, honnête, musical,
sans parti pris ni misérabilisme.
Hannah & Hanna nous fait penser au cinéma à Muriel's Wedding
de James Berardinelli pour ce qui est de la musique omniprésente
et de l'espoir qu'il trimbale, à la Fureur de Vivre de Nicholas
Ray parce que Hannah & Hanna ont la tendresse d'une Nathalie
Wood qu'elles opposent à la rage et violence de leurs pairs. Au
théâtre, l'oeuvre de John Retallack n'est probablement pas éloignée
de celle d'un Berkoff pour la phraséologie et, plus proche de nous,
des Videurs de John Godber pour les procédés stylistiques utilisés
dans la mise en scène.
La presse britannique s'est régalée : "A la fin du spectacle,
j'avais une boule dans la gorge de la taille d'une pastèque."
(The Independant). "Un conte doux et mémorable." (Patrick
Marmion dans Evening Standard). "C'est un drame simple mais
touchant, conçu pour les jeunes, mais contenant un tel punch émotionnel
qu'il touchera également un public plus mûr. Vous rirez, vous pleurerez,
vous voudrez aller repêcher vos vieux disques d'Abba" (Ian
Johns dans The Times). |
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12/5
20.30
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2025,
l’année du serpent de Philippe Ducros
le
12 mai à 20h30 Lecture spectacle
Ecrite
en Chine, 2025, l’année du Serpent, est une réflexion sur notre
responsabilité dans les conflits internationaux, sur l’image que
les médias nous en donnent, sur l’impact de ce bombardement
d’informations sur nos opinions, notre réalité. La
publicité dicte nos désirs et nos besoins, les revues de mode régissent
nos standards de beauté alors que les médias de masse moulent
notre vision du monde et des enjeux politiques actuels. 2025,
l’année du serpent traite des crimes de guerre à l’intérieur
d’un ordre mondial beaucoup plus fasciné par l’image que par
une cause. C’est la guerre vue d’un sofa. Media is
war. TV is opium.
Mise
en lecture par Veronika Mabardi avec Frank Baal, Lydia Cherton, Sébastien
Chollet, Béatrice Didier, Xavier Lukomski, Mathieu Richelle et
Martin Staes-Polet.
Réservations : 02/649.17.27. PAF 5 €. |
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top |
13>31/5
Tarif
préférentiel >>>
Plus d'infos
|
Mickey La Torche de
Natacha de Pontcharra
Mise en scène Fabrice Cugny - Avec Laurent Chauvet
Mickey est vigile à temps partiel, autant dire une nuit par
semaine. Seul éveillé dans sa nuit - avec les chinois des
antipodes- il rêve de faire du temps partiel tout le temps, même
le dimanche. Parce qu’à rester 6 jours sur 7 les bras ballants à
sa fenêtre, on risque l’emprise d’une idée bizarre.
C’est la confession d’un type paumé, un solitaire de nos temps
modernes. Il nous parle de ces « petits riens » qui
composent nos vies. Petits riens qui prennent parfois une
tournure déroutante. Mickey fouille les poubelles d’une
voisine inconnue dont il est tombé amoureux sans jamais lui avoir
adressé un mot, s’immisçant ainsi dans une intimité dont il est
exclu.
Le son, l’image et le texte se mêlent intimement dans Mickey la
Torche, nous plongeant dans une ambiance de huis clos qui évoque le
film de Danny Boyle Petits meurtres entre amis.
Cette confession est le chant d’une « petite voix, toute
humble, dans son petit trou »…
En coproduction avec Le Café de la Danse (Paris) et le Rêve du
Papillon.
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21/6>5/7
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Dommage Collatéral
De Tariq Ali, Howard Brenton et Andy de la tour
La
guerre fait rage. L'Europe est divisée. Dans les foyers, un peu
partout, des débats houleux se déchaînent sur les bienfaits et les
méfaits de la guerre. Dommage collatéral est l'un de ces débats.
Daniel et Léonie s'apprêtent à recevoir leurs amis pour fêter les
50 ans de Daniel. Entre deux commentaires sur le placement de leurs
invités à table et la cuisson des asperges, la discussion sur l'actualité
s'engage.
La discussion s'envenime, s'enflamme . les amants resurgissent du
passé, la sauce brûle, le dommage collatéral n'est pas loin. Léonie
: (.) la guerre coûte des milliards, et après, qui va payer pour
reconstruire les ponts ?
Daniel : Pas moi. Je ne vais pas aller construire des ponts pour
ce salopard.
Léonie : Tu ne punis pas un peuple entier à cause de ce qu'a fait
son gouvernement.
Daniel : Sentimentalisme.
Léonie : Sentimentalisme ? Comme les sanctions en Iraq - résultat
: un demi million d'enfants morts. Et tu penses que Saddam a ressenti
la punition ?
Dans ses palais à l'air conditionné. Les Américains continuent à
bombarder et tout le monde s'en fout.
Daniel : C'est un monde nouveau aujourd'hui, les règles sont différentes.
Léonie : Oui, elles le sont. Tout ce que les Américains disent,
c'est ok.
Daniel : Tu me rends malade avec ton anti-américanisme. Il suffit
que les Américains s'impliquent pour que tu sois contre. Trop de
coriandre dans la sauce.
Dommage Collatéral : un spectacle de dernière minute, pourquoi ?
Parce que Dommage Collatéral est un texte urgent qui nous fait voir
un aspect de la guerre que la télé ne nous montre pas. Quand la
télévision ignore notre réalité, le théâtre peut la restituer. Ces
derniers mois l'ensemble des médias nous ont inondé d'images illustrant
les effets dévastateurs de la guerre là même où elle se déroule.
Mais ce qu'ils ne montrent jamais, c'est l'impact de cette guerre
au fond de chacun de nous, spectateurs impuissants.
Nos polémiques, nos doutes, nos clichés, nos affrontements, nos
coups de gueule intimes qu'ils soient dérisoires ou dramatiques
sont aussi des dommages collatéraux de la guerre.
Un spectacle miroir qui NOUS met en scène. Urgent, percutant, drôle.
Si vous croyez aux vertus de l'autodérision et de l'autocritique,
foncez au Poche fin juin.
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TOURNEE
:
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28/3>19/4
20h30
Espace
Delvaux à Boitsfort
3>13/6 au Poche |
Un fou noir
au pays des blancs de et avec
Pie Tshibanda

L'histoire vraie et touchante de Pie Tshibanda, auteur congolais,
psychologue, reconnu, marié, père de 5 enfants, témoin gênant et
menacé de mort qui débarque un matin d'hiver à Zaventem.
Il est seul, il est noir, il a perdu sa respectabilité, et surtout
sa présomption d'innocence. Il entreprend alors le parcours
du combatant du candidat réfugié politique qui dure plusieurs années.
D'autres années s'écouleront encore avant que sa femme et ses enfants
ne puissent le rejoindre.
Un conte plein de poésie qui résonnera encore longtemps après; un
spectacle plein d'humour qui nous renvoie nos peurs et nos angoisses,
qui nous tend un miroir et reflète nos préjugés, nos comportements
d'occidentaux... Pie Tshibanda va droit au coeur et touche
au plus profond, et ç'est plus que nécessaire.
Un spectacle à voir !
28/3>19/4 à l'Espace Delvaux (Place Keym, 3, 1170 BXL
3>13/6 au Poche
Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme
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En tournée :
AVANTAGE :
Tarif préférentiel
les 11 & 17/5
>>>
plus d'infos
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Les
monologues du Vagin | Eve Ansler - adaptation de Dominique
Deschamps | Mise en scène de Tilly
avec Estelle Marion (2002) / Isabelle Wéry (2003)
Un texte brillant, drôle, sensible, universel fondé sur plus de
200 entretiens avec des femmes, jeunes, mères de famille, dactylos,
P.D.G., prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques,
indiennes, juives, blanches...
Parce qu'un Homme sur deux a un vagin.
23/4>2/5/03 au Poche & 5>19/5 au CC d'Uccle
D'autres dates >>> www.poche.be
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2003 |
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23/9>11/10
20.30
>>>
Avantage :
Tarif préférentiel |
Palestine:
chroniques d'occupation
Du Théâtre Alkasaba de George Ibrahim
(joué en arabe de Palestine, surtitré en français)
Ecrit et adapté par: ALKSABA Theatre Group
Créé à Ramallah par le Théâtre Al Kasaba, de George
Ibrahim. Mise en scène et scénographie : Nizar Zubi.
Avec Georgina Asfour, Ismail Dabbagh, Khalid Massou,
Kamel Al Basha, Hussam Abu Eisheh, Mahmoud Awad
A Ramallah, capitale virtuelle de la Palestine, le théâtre Ashtar
crée des spectacles dédramatisants pour les enfants des camps de réfugiés
afin de contribuer à ce que ces enfants gardent un comportement «normal
» pour le jour hypothétique où tout sera redevenu «normal ».
Parce que vivre dans un camp de réfugiés dans son propre pays c
'est pas normal.
Mais à Ramallah, l 'absurdité du quotidien se décline aussi par
le sourire. Le Théâtre Al Kasaba de Georges Ibrahim présente des
spectacles oùl l'humour et le drame dansent dans les bras l'un de
l'autre. Le soir venu, entre la Moukhata d'Arafat et le camp de réfugiés,
comédiens et techniciens se retrouvent au bistro branché de
Ramallah le «Stones» pour écouter les Rolling du même nom et
savourer une soirée sans couvre-feu autour d 'un chouette narguilé.
Et tous ces artistes palestiniens
qui continuent d'exercer leur métier avec passion, coupés du monde
extérieur, isolés dans leur engagement artistique et politique,
sans jamais désespérer de ces jours meilleurs qui tardent tant à
venir ?
Qu'on ne s'y trompe pas, Palestine n'est pas un spectacle de
colère, pas d'appel aux armes, pas de propagande, pas de slogan
anti-israélien, pas non plus d'allusion aux kamikazes, juste une
tentative de nous faire partager la réalité d'un quotidien sous
occupation.
Ainsi le spectacle enchaîne une série de petites scènes tantôt
drôles, tantôt tragiques : Un père qui affirme par téléphone à
son fils vivant à Londres que tout va bien alors qu' un missile
traverse sa cuisine de part en part. Un jeune couple d'amoureux qui s'offrent des masques à gaz lacrymogènes comme cadeau de
fiançailles. Une
valise qui proteste de devoir trimbaler les affaires familiales
autour du monde, se demandant pourquoi elle ne peut être une valise
normale,.
Palestine, tout comme Intervention Divine -le film du réalisateur
palestinien Elia Suleiman -nous ramène sans cesse à une
interrogation à visage humain sur ce conflit dont on dit souvent
qu'il est "la mère de tous les conflits".
>>>
Lire l'article + Avantage : Tarif préférentiel pour les soirées
du 3 & du 8/10/03 |
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14>16/10
20.30 |
Discours
sur le colonialisme
D 'Aimé Césaire
Mise en scène Jacques Delcuvellerie (Rwanda 94).
Avec Younouss Diallo. Une production du Groupov
"Une civilisation qui ruse avec ses principes est une
civilisation moribonde"
Discours sur le Colonialisme est bien un acte de libération. Aimé
Césaire, comme tant d'autres (Senghor,.), clame haut et fort la
grandeur de la civilisation noire, de son histoire, face au monde
occidental qui n'a eu de cesse de la piétiner.
Si "Discours sur le colonialisme" fit scandale à sa
publication dans l'immédiate après-guerre, signale Jacques
Delcuvellerie, c 'est au même titre qu'aujourd'hui, on tente au nom
du nouvel ordre mondial d'effacer la mémoire de ces guerres, ces révoltes
et ces grandes figures qui portaient les espoirs des peuples
africains dans les années 50-60 ».
Discours sur le Colonialisme: un salubre rappel à la conscience?
"Aujourd'hui, dit Jacques Delcuvellerie, metteur en scène du
spectacle, l'actualité essentielle de ce texte, c'est de désigner
la barbarie occidentale comme une part constitutive de sa
civilisation. Ce qui a scandalisé en son temps devrait nous réveiller
et nous scandaliser aujourd'hui, non plus contre le texte mais
contre l'insupportable bonne conscience des nations développées.
Aujourd'hui, toujours, il faut plusieurs millions de morts nègres
pour soulever un centième de l'émotion provoquée par la mort
d'une princesse
anglaise ou un accident ferroviaire en Europe."
Aujourd'hui, chaque jour, 40.000 enfants meurent ou sont frappés de
séquelles incurables par la sous-alimentation. Les lois économiques
qui les tuent sont aussi précises et aussi connues que celles de la
balistique si on les fusillait.Ce devrait être le premier et le
seul grand titre des journaux. C'est sur cette réalité que s'établit
la relative prospérité des nations démocratiques, C'est au milieu de ces cadavres que nous
consommons, chantons, dansons, et surfons sur le web... AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 Euros pour les soirées du 15
& 16 octobre. Il vous suffit de téléphoner au
02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site
iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé
!
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28/10>22/11
20.30
>>>
Avantage :
Tarif préférentie
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Visage
de feu
de Marius von Mayenburg
Mise en scène Michel Bernard assisté de Marie Henry
Avec Joëlle Franco, Patrick Lerch, René Georges,
Anne Sylvain, Michel Jurowicz
Kurt lit Héraclite, bricole des bombes et aime Olga, sa soeur.Quand
celle-ci se laisse séduire par Paul, plus âgé, et sa moto, il
commence à mettre le feu dans le voisinage. Affectueux, mais désemparés,
les parents tâchent de lutter contre l'isolement volontaire
toujours plus grand des enfants, jusqu' à ce que la situation
s'enflamme au sein même de la maison familiale.
"Les hommes sont un matériau facilement inflammable"
fait dire Marius von Mayenburg à son jeune héros: "Il faut
que ça brûle, ça doit toujours brûler, en toute saison, mais
quand Noël approche, et qu'on installe dans les pièces des sapins
avec des bougies dessus, c'est pire encore, sur chaque place, dans
chaque grand magasin, c'est un incendie de forêt, ça scintille de
partout, et il ne sait plus où détourner son regard. Il y a alors
des incendies partout et chaque jour en ville, et certains jours il
y en a même deux". Kurt lit le journal et quand ici ou là il
est question d'une maison qui brûle à l'étranger, d'une forêt en
flammes, d'un camion-citerne qui explose dans des nuages de feu, il
dit tranquillement : "je sais faire mieux". Sur le crâne
il a lescheveux brûlés, son visage est une plaie ouverte et quand
il mange on ne voit que les chicots morts de sa bouche, il a la
langue complètement brûlée, il boit de l'alcool à brûler et il
dit : "Je suis le cracheur de feu, je suis le premier homme, je
vous apporte le feu." Il parcourt la ville et regarde les
toits. Il lui manque un oeil, ils le lui ont crevé, et avec l'autre
oil, il regarde par le trou de sa tête. (Marius von Mayenburg, écrits
pour le programme de Visage de feu (Feuergesicht) créé en
Allemagne par Thomas Ostermeier en 1999).
Pour la seconde fois, la Manufacture, son metteur en scène Michel
Bernard, ses comédiens, Patrick Lerch, René Georges, Joëlle
Franco. posent leurs valises au Théâtre de Poche pour un travail
en continuité. Visage de Feu de Marius von Mayenburg est dans la
veine d'Anéantis de Sara Kane proposé en 2001 et qui a fait les étincelles
que vous savez. Anéantis vous avait allumés ? Visage de Feu achèvera
de vous consumer.
AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € au lieu de 14 € pour les soirées
entre le 4 et le 8 novembre, ainsi que les 14 et 15 novembre 2003. Il vous suffit de téléphoner au
02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site
iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé
!
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9/12>31/12
20.30 |
Les
contes urbains
Quatre nouveaux contes urbains, une galerie de personnages
bruxellois tous très citadins, drôles, trash, cinglants, émouvants,
bizarres mais inspiré. Des contes où chaque spectateur
pourra reconnaître les parkings, les dortoirs, les halls de gare de
son quartier, de sa ville… Proche des yeux, proche du cœur…
- Commune à facilités de
Roland Mahauden (avec Daniela Bisconti) Une laborantine distraite se
plante dans l’étiquetage des éprouvettes de sperme et d’ovule
de Mr et Mme Depierreux et de Meneer et Mevrouw Vandensteen.
25 ans plus tard…
- Visa pour le monde de Thomas
Gunzig (avec Claudio Dos Santos) Un clandestin africain débarque à
Bruxelles, cet éden. Il est gentil. Très. Au début…
- Place Nette de Chantal
Myttenaere (avec John Dobrynine)
Place nette, le nouveau jeu-concours télévisé de la saison met au
défi des hyper diplômés sans emploi. But du jeu : présenter
en direct des personnages anonymes occupant une place « capitale »
dans notre société, et ce, sans prononcer les « mots qui tuent »…
- Angela Blues de Veronika
Mabardi (avec Raphaëlle Blancherie) Angela, ange jugée immature,
vulgaire, sentimentale et contestataire est rappelée là-haut par
son supérieur l’Archange central. Au cours de ses dernières
heures sur terre, elle nous confie les histoires des habitants de
son secteur Louise-Justice…
Mise en scène : Xavier Schaffers, assisté par Raphaëlle
Blancherie - Décor : Olivier Wiame - Lumières : Xavier Lauwers - Décor
sonore : Marc Doutrepont - Costumes : Samuel Dronet
Plus d'infos : www.poche.be/contes03
Le Théâtre de Poche a créé les Contes Urbains il y a 2 ans. La
presse et le public, séduits par l'ambiance de Noël (bougies dégoulinantes
de cire, bloempanch et bûches de Noël .), avaient accueilli avec
bonheur cette nouvelle formule de spectacle.
"Des Contes Urbains pour célébrer Noël d'une autre manière:
la recette du Poche est une réussite, avec rire et émotion
garantis." (Le Soir)
"Le Poche accroche ses boules à la bruxelloise: des Contes
Urbains plus noirs que roses, mais bourrés de talents!" (Le
Vif).
AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € pour les soirées du 26 et 27 décembre
2003. Comment obtenir vos places ?
Il vous suffit de téléphoner au
02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site
iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé
!
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15/1>21/2
20.30 |
Allah
n'est pas obligé
De Ahmadou Kourouma
Prix Renaudot 2000.
Avec Ansou Diedhiou, Enrico Lukaya Kabaka
Adaptation de Christian Leblicq.
Mise en scène de René Georges assisté de Grazia Divicenzo.
En partenariat avec l 'Unicef..
«J'ai tué pas mal de gens avec mon Kalachnikov.
C'est facile. On appuie et ça fait tralala.»
Avec Allah n 'est pas obligé, Ahmadou Kourouma nous livre un récit
drolatique -et d'autant plus terrifiant - sur une époque de
massacres dont les enfants sont les tristes héros. Une histoire qui
a comme toile de fond les "guerres tribales " du Libéria
et de la Sierra Leone. Pour cet ouvrage, l 'auteur -l'un des écrivains
les plus importants du continent africain - s'est vu décerner le
Prix Renaudot.
«M 'appelle Biharima. J 'aurais pu être un gosse comme les autres.
Un sale gosse ni meilleur ni pire que tous les sales gosses du
monde, si j'étais né ailleurs que dans un foutu pays d'Afrique.
Mais mon père est mort. Et ma mère,qui marchait sur les fesses,
elle est morte aussi. Alors je suis parti à la recherche de
ma tante Mahan,ma tutrice. C 'est Yacouba qui m'accompagne.
Yacouba,le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit
boiteux. Comme on n 'a pas de chance, on doit chercher partout,
partout dans le Libéria et la Sierra Leone de la guerre tribale.
Comme on n 'a pas de sous, on doit s'embaucher, Yacouba comme
grigriman féticheur musulman et moi comme enfant-soldat. J 'ai tué
pas mal de gens avec mon kalachnikov. C 'est facile. On appuie et ça
fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j 'ai
eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats
sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d 'être juste avec toutes
les choses qu'il a créées ici-bas » (extraits de Allah n 'est pas
obligé, Seuil, Paris,2000).
Même si le phénomène des enfants-guerriers ne date pas d 'hier,
il prend aujourd 'hui des proportions sans précédent. Ils seraient
au moins 300.000, combattant, armes au poing, dans plus de trente
pays.
Le droit international -et ce, malgré les récentes avancées -
fixe à 15 ans l 'âge minimum pour s'enrôler. Trop jeunes pour
voter,assez âgés pour tuer .
Ou se faire massacrer..Certains n'ont même pas 8 ans.
Allah n'est pas obligé est un texte superbe, intense ,inventif et féroce.
C'est aussi un acte essentiel posé contre la fatalité. |
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2004 |
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24/2>6/3
20.30 |
Hannah
& Hanna
De John Retallack
Mise en scène de l'auteur
Avec : Hassiba Halabi et Marilyn Beugnies
Margate.
Côte anglaise. Cette station balnéaire - qui a connu son heure de
gloire auprès de l'aristocratie anglaise et des touristes continentaux
- est prise d'assaut par les candidats réfugiés politiques. Albanais
et Kosovars notamment qui, fuyant leur pays, débarquent au port.
Entre la population locale et les nouveaux arrivants que la guerre
a mis sur le chemin de l'exil, c'est le choc. Margate, peu préparée
à cet afflux massif de réfugiés, est mis à feu et à sang : violence
urbaine, affrontements entre bandes rivales, actes de racisme.
Hannah n'est pas différente de la jeunesse locale. Elle a 16 ans
et est une sympathisante du front national local comme la majorité
de la population. Son rêve ? Devenir riche. Margate ? Un dépotoir
qu'elle veut absolument quitter pour devenir star.
Puis il y a Hanna, réfugiée kosovare rêvant de devenir pharmacienne.
Pour elle, Margate c'est le paradis, elle y a moins peur, et au
moins, on y mange à sa faim.
C'est par hasard qu'elles se rencontrent - le frère de la seconde
s'est fait salement tabasser sur la plage par le frère de la première
-. C'est le karaoké, la pop, le disco et Britney Spears qui les
rapprochent. Ensemble, elles grandissent, se nourrissant de l 'espérance
et de la culture de l'autre dans un voyage qui les mènera de Margate
à Pristina.
Hannah & Hanna est un conte de notre temps, honnête, musical,
sans parti pris ni misérabilisme.
Hannah & Hanna nous fait penser au cinéma à Muriel's Wedding
de James Berardinelli pour ce qui est de la musique omniprésente
et de l'espoir qu'il trimbale, à la Fureur de Vivre de Nicholas
Ray parce que Hannah & Hanna ont la tendresse d'une Nathalie
Wood qu'elles opposent à la rage et violence de leurs pairs. Au
théâtre, l'oeuvre de John Retallack n'est probablement pas éloignée
de celle d'un Berkoff pour la phraséologie et, plus proche de nous,
des Videurs de John Godber pour les procédés stylistiques utilisés
dans la mise en scène.
La presse britannique s'est régalée : "A la fin du spectacle,
j'avais une boule dans la gorge de la taille d'une pastèque."
(The Independant). "Un conte doux et mémorable." (Patrick
Marmion dans Evening Standard). "C'est un drame simple mais
touchant, conçu pour les jeunes, mais contenant un tel punch émotionnel
qu'il touchera également un public plus mûr. Vous rirez, vous pleurerez,
vous voudrez aller repêcher vos vieux disques d'Abba" (Ian
Johns dans The Times).
>>>
Lire l'article de la saison passée |
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9>20/3
20.30
>
Avantage
|
L'art
d'aimer d'Ovide
L'Adaptation de Michel Grodent, mise en scène par Roland Mahauden,
a été créé au Théâtre de Poche en 1988 et y a été depuis joué
plus de 250 fois. pour la plus grande joie de quelque 40.000
spectateurs.
En l'an 8 de notre ère, le tonnerre éclate dans le ciel serein de
l'Italie, l'Empereur Auguste chasse de Rome le génial Ovide (51
ans), un de ses plus grands poètes, et l'exile chez les "Barbares" , aux confins de l'Empire.
Prétexte invoqué : le poète a publié (9 ans auparavant !) L'ART
D'AIMER, un ouvrage jugé licencieux et scandaleux qui avait aussitôt
ravi les Romains et connu un succès prodigieux illustré notamment
par les graffitis retrouvés sur les murs des "claques"
(bordels) et des tavernes de Pompéi.
Ovide, qui avait eu l'impudence de mettre le monde au féminin,
devenait ainsi l'un des premiers écrivains exilés politiques.
Quelques années auparavant, l'Empereur avait cru devoir promulguer
des lois sévères contre l'adultère, le célibat et l'immoralité
afin de tenter d'enrayer une effrayante dénatalité. Il prit prétexte
de ces lois pour "casser " Ovide.
L'ART D'AIMER a pour thème la séduction, la femme étant un gibier
par avance consentant, et l'homme un chasseur facilement leurré ;
il est remarquable de voir l'auteur accorder à la femme, perçue
comme objet, une sensualité véridique, véritable, au moins égale
à celle de l'homme : ce droit au plaisir va, des siècles durant,
être oublié. Que l'on songe à ces discussions d'Ecole qui
s'interrogeait sur l'existence ou non de l'âme féminine ! Mais
Ovide s'attache à l'amant, et veut enseigner à celui-ci non
seulement la manière de conquérir sa maîtresse mais
principalement de la retenir, la façon de transformer la fureur
physique en tendresse. Parlant de la femme, il s'adresse à la femme
: il en fait une "personne". Il ne l'admoneste pas, mais
il la fait paraître. Soudainement, elle a droit à la parole et aux
brûlures du sexe. L'univers d'Ovide est dépourvu totalement de la
notion de pêché.
Ovide est un écrivain du bonheur, il sous-entend que l'acte d'amour
a pour fin le plaisir, et non plus uniquement la procréation, et,
du même coup, le voici, une fois pour toutes, et au regard des lois
inertes, libertin. |
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top |
25/3>3/4
Espace Delvaux
21/4>8/5
Théâtre Marni
20.30
>
Avantage
|
One
Human Show
De Sam Touzani et Bernard Breuse
Mise en scène Bernard Breuse
Avec Sam Touzani
Sam
Touzani se dévoile. Sans fausse pudeur, avec honnêteté, il nous
raconte l'immigration (son immigration), celle de son père Mohammed
d'abord attiré par notre Eldorado - Bruxelles, la Gare du Midi,
le Manneken Pis -, celle de sa mère Rhama ensuite fatiguée d'attendre
son époux au pays et qui débarque un jour à Bruxelles avec bagages
et enfants. "Ma mère" dit Sam Touzani "qui, par son
courage, ferait rougir de honte la Mère Courage de Bertolt Brecht".
Les enfants ne se disputeront pas les chambres vu qu'il n'y en a
qu'une. Puis il y a le petit Sam, ses frères, ses soeurs, le cul
entre deux cultures, coincés entre un besoin d'émancipation et le
poids des traditions. Il est un immigré de la deuxième génération,
c'est-à-dire, pour certains "plus vraiment comme "eux",
mais pas encore tout à fait comme nous".
L'adolescence de Touzani, ce sera les potes, l'Aïd el Khabir, le
flic de quartier, le ping pong à la MJ (2 tables, 4 raquettes. 40
jeunes). Dans One Human Show, Sam Touzani rejoue l'histoire de sa
vie et de ses origines, il en imagine les épisodes, il en fantasme
les personnages, il la mesure à l'aune de sa carte d'identité de
"nouveau Belge", de sa gueule de bougnoule, et des privilèges
de show man qu'il a gagnés au front de la création artistique. Sam
Touzani est comédien, danseur, homme de télévision (Luna-Park...).
One Human Show, un spectacle à voir par tout un chacun, Marocain
ou Marollien, Beur ou Belge, bourgeois ou non, car le spectacle
- à l'instar peut-être d'Un Fou noir au Pays des Blancs - emprunte,
par le témoignage, la voie du partage et de la réconciliation.
One Human Show a reçu le prix de la Communauté Wallonie-Bruxelles
au Festival du Rire de Rochefort.
Infos & réserv. : 02/649 17 27 ou www.poche.be
Une coproduction Théâtre de Poche / Ligue des Droits de l'Homme
Espace Delvaux (place Keym,3 -1170 Bxl)
Du 25 mars au 3 avril 2004 à 20h30, relâches le dimanche et le
mardi 30 mars
Théâtre Marni (Rue de vergnies, 25- 1050
Bxl)
Du 21 avril au 8 mai 2004 à 20h30, relâches les dimanches et lundi
ainsi que le 4 mai. |
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top |
13/4>15/5
20.30
>>>
Avantage :
Tarif préférentiel
|
No
man's land
De Danis Tanovic
"La neutralité n'existe pas. C'est un concept inventé par
les hommes. Ne rien faire est un choix"
Palme d'or du scénario au Festival de Cannes 2001. Adaptation théâtrale du film du réalisateur belgo-bosniaque Danis
Tanovic. Mise en scène: Roland Mahauden; Collaboration
artistique: Michel Bernard.
Avec: Gary Debeys, Isabelle Defossé, John Dobrynine, Itzik Elbaz,
Stéphane Fenocchi, Georges Lini, Corentin Lobet, Sebastian
Moradiellos, Jean-François Rossion, Georges Siatidis; Scénographie
Olivier Wiame – Lumières Xavier Lauwers – Son Roger Verhoven
& Nicolas Stroïnovsky - Costumes Natacha Belova –
Maquillages & effets spéciaux Urteza Da Fonseca
Le site du film www.unitedartists.com/nomansland
Huis clos entre un Serbe, un Bosniaque, un blessé et une mine
bondissante.
PALME D 'OR du scénario au Festival de Cannes 2001, le film a été
et continue d 'être salué partout dans le monde. No Man 's Land
est une satire féroce de la guerre (ici serbo-bosniaque), de sa médiatisation
«en direct », de la lâcheté immobiliste des grandes puissances
occidentales, de la non-intervention de l'ONU face à l 'épuration
ethnique.
Quelque part en Bosnie en 1993, le brouillard tombe sur une relève
de soldats bosniaques devant atteindre leur camp. Quand le jour se lève,
ils s'aperçoivent qu'ils sont à deux pas des lignes ennemies. Leur
fuite est inutile. Les Serbes les tirent comme des pigeons.
Apparemment, un seul s 'en sort et se réfugie dans la tranchée du
milieu, isolée entre les lignes de front ennemies, un no man's
land. Les Serbes décident d'envoyer une patrouille de
reconnaissance pour vérifier si tous sont morts. Le Bosniaque,
Ciki, tire à vue et tue l'un d 'entre eux. Il se retrouve face à
face avec un jeune soldat serbe inexpérimenté, Nino. Entre les
deux personnages se lient en intermittence des relations amicales,
tendues, violentes et ennemies . les deux hommes vont chercher à
prendre l'ascendant l'un sur l'autre. Jusqu'à ce qu'interviennent
un mort pas tout à fait mort, placé sur une mine bondissante de
fabrication européenne et un casque bleu français qui s'organise
pour les aider contre les ordres de ses supérieurs. Les médias
s'engouffrent ensuite dans la brèche, transformant ce tragique fait
divers de guerre en un show médiatique international.
A la fois très drôle, noir et habile, No Man 's Land est une
parabole tragique sur fond de farce grotesque.
AVANTAGE : Tarif préférentiel
Vos places au prix de 7,5 € pour les les samedis 10, 17 et 24
avril et les samedis 1, 8 et 15 mai 2004 à 20h30.
Comment obtenir vos places ?
Il vous suffit de téléphoner au
02/649 17 27 pour réserver en mentionnant le site
iDearts et et le tarif préférentiel vous sera accordé
!
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top |
26/4>4/5
ANNULE |
Les
Monologues du Vagin - Eve Ansler |
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25/5>5/6
20.30 |
Allah
n'est pas obligé
De Ahmadou Kourouma
Prix Renaudot 2000.
Avec Ansou Diedhiou, Enrico Lukaya Kabaka
Adaptation de Christian Leblicq.
Mise en scène de René Georges assisté de Grazia Divicenzo.
En partenariat avec l 'Unicef..
«J'ai tué pas mal de gens avec mon Kalachnikov.
C'est facile. On appuie et ça fait tralala.»
Avec Allah n 'est pas obligé, Ahmadou Kourouma nous livre un récit
drolatique -et d'autant plus terrifiant - sur une époque de
massacres dont les enfants sont les tristes héros. Une histoire qui
a comme toile de fond les "guerres tribales " du Libéria
et de la Sierra Leone. Pour cet ouvrage, l 'auteur -l'un des écrivains
les plus importants du continent africain - s'est vu décerner le
Prix Renaudot.
«M 'appelle Biharima. J 'aurais pu être un gosse comme les autres.
Un sale gosse ni meilleur ni pire que tous les sales gosses du
monde, si j'étais né ailleurs que dans un foutu pays d'Afrique.
Mais mon père est mort. Et ma mère,qui marchait sur les fesses,
elle est morte aussi. Alors je suis parti à la recherche de
ma tante Mahan,ma tutrice. C 'est Yacouba qui m'accompagne.
Yacouba,le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit
boiteux. Comme on n 'a pas de chance, on doit chercher partout,
partout dans le Libéria et la Sierra Leone de la guerre tribale.
Comme on n 'a pas de sous, on doit s'embaucher, Yacouba comme
grigriman féticheur musulman et moi comme enfant-soldat. J 'ai tué
pas mal de gens avec mon kalachnikov. C 'est facile. On appuie et ça
fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j 'ai
eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats
sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d 'être juste avec toutes
les choses qu'il a créées ici-bas » (extraits de Allah n 'est pas
obligé, Seuil, Paris,2000).
Même si le phénomène des enfants-guerriers ne date pas d 'hier,
il prend aujourd 'hui des proportions sans précédent. Ils seraient
au moins 300.000, combattant, armes au poing, dans plus de trente
pays.
Le droit international -et ce, malgré les récentes avancées -
fixe à 15 ans l 'âge minimum pour s'enrôler. Trop jeunes pour
voter,assez âgés pour tuer .
Ou se faire massacrer..Certains n'ont même pas 8 ans.
Allah n'est pas obligé est un texte superbe, intense ,inventif et féroce.
C'est aussi un acte essentiel posé contre la fatalité. |
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EN
TOURNEE
:
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Un Fou Noir au Pays des
Blancs
de et avec Pie Tshibanda |
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Les Monologues du Vagin
- Eve Ansler - adaptation de Dominique
Deschamps | Mise en scène de Tilly |
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One Human Show
De Sam Touzani et Bernard Breuse |
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Allah Superstar ! (9>24/5)
>>>
Tarif
préférentiel
|
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2004 |
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31/8>11/9
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top |
21/9>9/10 |
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top |
25/10>27/9

>>> AVANTAGE
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top |
6>18/12

>>> AVANTAGE
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top |
22/12
à 15h & 20.30 |
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top |
2005 |
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10>15/1
à 20.30
+ le dimanche 16/1
à 17h & 20.30
(Relâche le samedi 15/01)
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top |
18/1>6/2

>>> AVANTAGE
Tarif
préférentiel
|
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top |
28/2>11/3
à 14 h !
Durée du spectacle : 30 minutes,
suivi d'un forum de discussion |
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top |
22/2>19/3
20.30 |
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top |
5/4>7/5
20.30
AVANTAGE
:
Tarif
préférentiel
>>> PLUS
D'INFO
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top |
9>24/5
du lundi au samedi
Relâche le dimanche
+ le 17 mai
AVANTAGE
:
Tarif
préférentiel
>>> PLUS
D'INFO
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top |
Allah Superstar !
Ultime reprise (10/3>1/4)
Tarif préférentiel |
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2005 |
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5>17/9

>>> Tarif préférentiel
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top |
26/9>15/10 au Poche + 5>8/10 au KVS
20.30 |
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top |
3>8/ 10
20.30 |
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top |
1>26/11

Tarif préférentiel |
|
top |
12>31/12
|
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top |
2006 |
|
16/1>18/2
20.30
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top |
10/3>1/4
Les 10,11,14,15,
17 et 18 mars
+ du 21 mars au
1er avril 2006 [relâche dimanche
et lundi]
AVANTAGE :
Tarif préférentiel
>>> PLUS D'INFO |
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top |
11/4>13/5
20.30 |
|
top |
mai-juin
20.30 |
|
top |
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 |
Théâtre
de Poche
(proximité Bois de la Cambre)
1A chemin du Gymnase
1000 BXL
Infos :
02/649 17 27
Site internet :
www.poche.be
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