Curieux
de participer aux recherches créatives de son temps, il fréquente
l'avant-garde à Bruxelles, Anvers et Paris.
En 1922,
avec le poète Pierre Bourgeois, l'architecte Victor Bourgeois,
le peintre Karel Maes et le musicien Georges Monnier, il fonde
l'hebdomadaire 7 Arts.
Il y écrit
plusieurs chroniques et presque toutes les critiques d'expositions,
s'efforçant de préciser l'importance d'une nouvelle peinture
abstraite soumise au mur que l'on appelle en Belgique "Plastique
pure".
Une part
majeure de son oeuvre peinte et dessinée entre 1922 et 1926
se montre sensible à une extrême stylisation de la figure
humaine (Féminités) dans des décors abstraits et dynamiques.
Devenu
l'un des chefs de file en vue de la Plastique pure, il expose
régulièrement à l'étranger lorsque vers 1928, revenu avec
exaltation à la foi chrétienne de son enfance, il oriente
sa peinture vers un expressionnisme marqué par une profonde
angoisse existentielle et de puissants élans mystiques (Crucifixions).
Il réalise
en outre à l'encre ou taille dans le lino de multiples portraits
de ses contemporains.
Dès les
années 30, c'est toutefois la poésie qui le requiert en priorité
et lui permet d'assouvir une inextinguible soif spirituelle
ainsi qu'un altruisme exceptionnel.
Le poète
qu'il est devenu se montre alors le plus ardent défenseur
de la poésie moderne grâce au Journal des Poètes
qu'il dirige et aux fertiles activités liées à celui-ci.
Non content
de servir avec passion cette nouvelle muse, Flouquet se fait
encre le défenseur de l'architecture moderne en dirigeant
diverses revues (Bâtir).
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