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Allah Superstar !
De Y.B. (Editions Grasset)
Avec Sam Touzani
Mise en scène Roland Mahauden
Assisté de Arnaud Bourgis & Hassiba Halabi
"Moi par exemple
je suis musulman
mais c’est pas grave,
je vais rien te faire."
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Théâtre
de Poche
10,11,14,15,17 et 18 mars,
du 21 mars au 1er avril 2006 à
20.30
(relâche dimanche & lundi) |
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 Allah
Superstar ! de Y.B., avec Sam Touzani |
Kamel 20 ans veut devenir célèbre… pour ce
faire il s'affuble d'une fausse barbe à la Ben
Laden. Parce que lorsqu'on est basané on a pas
trop le choix pour devenir people : soit on
fait rire, soit on fait peur.
" Un fatwa, voilà ce qu'il me faut pour
devenir à la mode. C'est plus rapide que Star
Academy, ça dure plus longtemps, tu voyages dans
le monde entier… "
Dans Allah superstar,
Y.B. se sert d'une langue truculente pour prôner
l'humour et le cynisme comme armes anti-intégrisme.
Parce que la vie n’a jamais été drôle pour
lui, parce que rien ne lui a vraiment souri, le
jeune Kamel Léon Hassani, décide de faire rire
les autres en incarnant … un terroriste.
Vu que « quand t'es bronzé dans ce pays ou
bien tu fais peur ou bien tu fais rire »,
Kamel décide donc d'entreprendre une carrière de
comique à la mode.
Etre Jamel Debbouze ou rien.
Pour ce faire, iIl s'affuble de son deuxième prénom
que sa mère lui a donné pour mieux s'intégrer -
ça donne Kamel Léon - d'une fausse barbe à la
Ben Laden et d'un treillis militaire et, avec
l'aide de l'imam de son quartier, il monte un
sketch dans lequel il interprète un terroriste.
Et ça marche.
Voilà l’idéal pour ce fils d’un père algérien
veilleur de nuit et d’une mère française
disparue prématurément.
Mais quand on est un jeune d’origine difficile,
le chemin vers la gloire est semé d’embûches.
La première, et elle est de taille, consiste à
faire savoir qui l’on est. Pas grave si l’on a
oublié d’où l’on vient, Kamel Hassani préfèrerait
savoir où il va.
Mais pour aller quelque part encore faut-il ne pas
trop inquiéter l’entourage !
Alors, Kamel Léon se choisit un nom de scène qui
sonne comme un mauvais calembour et louvoie comme
il peut entre l’imam du quartier, les copains de
galère, une fiancée capricieuse, un producteur
alcoolique et sa charmante nièce. Entre le
premier stand-up, filmé au caméscope par les
copains dans un studio de banlieue, et le premier
–et le dernier -Olympia, une suite de quiproquos
jalonne le chemin de l’aspirant comique...
Kamel Léon doit affronter une succession de
situations extrêmes et cocasses qui vont se
terminer en feu d'artifice !
L' humour semblait être la première victime du
11 septembre... Y.B. démontre le contraire dans
cette stand-up comedy où les vannes pleuvent à
chaque phrase...
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L'auteur
: Y.B.
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 Né à Alger en 1968, Y.B. a été
journaliste. Installé à Paris depuis 1998, il
est l’auteur chez Lattès d ’un triptyque algérois
: Comme il a dit lui (1998), L ’Explication
(1999), Zéro mort (2001).
Allah superstar sort en 2003. Y.B. sont les
initiales de Yassir Ben Miloud.
Derrière le ton humoristique de ces pages, se
profile le malaise d’une jeunesse de France que
celle-ci ne reconnaît pas.
L’auteur ne cache rien de ses inquiétudes, de
sa vulnérabilité, de ses difficultés et annonce,
entre deux vannes d’un goût douteux, une issue
qui ne pourra être que tragique.
«De la même manière qu ’on peut prétendre
sans sourire que les auteurs des Guignols étaient
les meilleurs éditorialistes du pays, affirmons
le plus sérieusement du monde que, en cette rentrée
littéraire 2003, Y.B. s’impose comme le
meilleur romancier de la France » (Les
Inrockuptibles).
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Ce
qu’en dit la presse…
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* "L'auteur (...) mue la peur en envie de
rire, et la mort en humour. La haine est tournée en ridicule. C'est
pour cela qu'il faut voir le spectacle que Roland Mahauden a tiré
de son roman. Ecrit à la première personne, nourri par une
tchatche aux jeux de mots subtils et politiquement très incorrects,
Allah Superstar est taillé pour la scène" (Le Soir,
Laurent Ancion, jeudi 24 fevrier 2005)
* "Tour à tour badin, féroce, complice, agressif et doux, le
comédien Sam Touzani arpente avec un talent fou la grande scène
blanche qui vaudra pour tous les lieux du récit. Pendant une heure
on s'accroche à ses lèvres, on scruter sa gestuelle souple.
L'acteur nous aimante..."
(Le Soir, Laurent Ancion, jeudi 24 fevrier 2005)
* "Monter Allah Superstar sur scène, il fallait oser !
Le Théâtre de Poche le fait."
(Zone 02, Ghysselinckx Thomas, 16-22 fevrier 2005)
* "Le comédien manie avec adresse et talent un texte piégé
qui explose à la fin, bombe humoristique à retardement contre le
racisme. (...) "Sam Touzani se glisse à merveille dans le
personnage qui paraît taillé sur mesure." (...) "Dans la
salle le public se tord. Mais pas seulement. C'est que l'adaptation
de Roland Mahauden, fidèle au livre d'Y.B., laisse le temps de la réflexion,
dans une vertigineuse mise en abyme."
(La Libre Belgique - Annick Hovin, 25 février 2005)
* "Efficacement adapté et mis en scène
par Roland Mahauden, rythmé par les intermèdes rock, raï et rap
percutants (...)
Touzani évolue avec l'aisance d'un danseur"
(Le Vif L'Express - Thierry Denoël, 4 mars 2005)
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Avantage :
tarif préférentiel !
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et se font par téléphone au 02/649.17.27
ou par email : reservation@poche.be
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Photo © Stéphanie
Jassogne
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